A deux joueurs, j’ai du mal à saisir l’intérêt des Prêtresses : systématiquement, lorsqu’elles déclinent, le second joueur se charge de leur cas dès le tour suivant… ce qui est catastrophique pour le joueur qui avait les prêtresses…
Et concernant les Dames Blanches, c’est un peu pareil : qui les joue, comment…? Elles n’ont généralement pas le temps de se déployer (trop peu nombreuses) et du coup, lorsqu’elles déclinent, elles ne rapportent quasiment rien…
Du coup, pour le moment, nous avons exclu ces deux peuples de nos parties à 2 joueurs. Des conseils, des remarques…?
Tout dépend des circonstances et de la situation de la partie.
A deux, comme à plus, les dames blanches, c’est un peu comme les nains, elles peuvent accumuler un bon pactole au fil des tours dans la colonne de peuple, parce que personne ne les prend. Rien que ça, ça peut changer l’issue d’une partie serrée. C’est pas un peuple qui sort souvent, ni un peuple qui permet de scorer sur le plateau, c’est certains.
Pour les prêtresses, elles peuvent être très intéressantes. Une tour d’ivoire sur une montagne, avec 3-4 prêtresses, ça fait un cout de 6-7 pour la détruire. c’est pas donné, ça peut dissuader, après en général, surtout à deux, l’adversaire n’hésite pas à la détruire, mais au prix d’un tout petit tour pour lui.
Dans tous les cas, à deux, le jeu est très agressif, tu parles des prêtresses, mais à ce compte, beaucoup d’autres peuples peuvent aussi se faire saquer très vite, les trolls, les squelettes, les zombies, sont typiquement des peuples qu’il faut attaquer directement, parce que plus les tours passent, plus ils deviennent fort, comme les prêtresses, et à deux, le jeu est tellement tactique et le score serré qu’on ne peut pas laisser l’adversaire trop s’installer.
Donc de mon point de vue, ce que tu décris n’est pas vraiment le fait des prêtresses, mais bien de la configuration à 2 très agressives.
A mon avis, si tu enlèves les dames blanches, tu peux enlever les nains, si tu enlèves les prêtresses, tu peux enlever les zombies, les trolls, les squelettes et j’en passe.
Bref, l’une comme l’autre, elles ont leur place dans le jeu, dans leur fonction différente.
Pour les dames blanches je suis bien obliger d’être d’accord (mis à part ancestral, voir dur à cuire).
Par contre les prestesses, je les trouve énormes à 4 ou 5 joueurs. Personne ne va perdre un tour pour détruire la tour d’ivoire c’est un suicide stratégique (mis à part les squelettes et les orcs: ok la c’est risqué)
Je n’ai pas encore joué les pretresses et les dames blanches, mais ça veut dire que c’est un peuple à mettre en déclin le plus rapidement possible?
Si oui, ça doit être intéressant si elles sont dures à cuire.
c’est vraiment, en effet, une question de circonstances.
Les dames blanches ne sont vraiment fortes que :
- en premier peuple
- ET en conjonction avec un adversaire très agressif à l’autre bout du plateau. Les autres vont se concentrer sur lui et laisser (avec un peu de chance aussi) 3 territoires sur lesquels décliner au tour suivant (impérativement le tour 3)
4 c’est illusoire, il faut vraiment jouer avec des bisounours.
Dernière condition : au moment de les prendre il est très utile d’avoir une visibilité sur le peuple qu’on prendra ensuite, et que ce peuple soit endurant. ça suggère qu’on soit parmi les derniers à rentrer en jeu, et qu’on décline le premier (ce qui est probable en le faisant au tour 3)
dans tous les autres cas, c’est un choix par défaut (ou un lot de consolation en fin de partie).
Les prêtresses sont ultra balaises si on les laisse se développer un minimum. Sauf si arrive un peuple avec son dragon
Du coup, c’est normal et logique qu’elles se fassent agresser. Mais comme beaucoup d’autres (squelettes, zombies, etc)
Je partage les avis donnés ici. Un mauvais peuple devient bon lorsqu’il a accumulé suffisamment de points de victoire sur sa case.
Et j’ai utilisé, lors de ma dernière partie à deux, les prêtresses dans un partie où je voyais que l’adversaire devait décliner dans les deux tours qui suivaient sans pouvoir attaquer mes prêtresses avant deux tours. Je pense que ça a bien fonctionné. (J’ai gagné la partie mais est-ce seulement avec ce coup-là?)