Syndrome de la page blanche

ben dit:Euh... Tu fais le début pour qu'on sache d'où ça part.


L'intro :

Impossible de commencer cette histoire sans vous dire qui est Dik Yliriane.
Pourtant c’est à partir de cette révélation que l’incompréhension s’installe, que l’ironie pointe, que l’incrédulité et le soupçon commencent. Je ne vous demanderai qu’une seule chose : ne vous arrêtez pas à la phrase qui suit. L’ensemble de mon livre n’a pour objet que d’étayer ce que j’affirme : cet homme, appelé aussi Alexandre, est le seul et unique extraterrestre vivant sur la planète Terre.

Je me doute que pour vous, cette affirmation surprenante, est probablement et logiquement fausse. Alors je vais le présenter rapidement et vous raconter pourquoi il réside chez nous. Il a 41 ans et se nomme Alexandre X. X remplace l’état civil que lui ont donné les terriens. Comme il est dans l’annuaire, je me dois de préserver sa tranquillité. Il est arrivé en France en 1963 à l’age de 6 heures. Ses parents biologiques et extraterrestres l’ont placé dans une famille d’accueil, en remplacement d’un enfant mort né, à l’insu de ses parents d’adoption. Jusqu’à l’âge de 11 ans, il a ignoré ses origines. Elles lui ont été révélées lors d’un voyage sur sa planète natale. Depuis cette date et jusqu’à l’âge de 39 ans il a rempli la première partie de sa mission ; connaître et comprendre la race humaine, son économie et sa politique.
Depuis 2 ans, il a entamé la deuxième partie de sa mission : mettre en place la structure d’échange entre notre petite planète Terre et le Système Commercial Intergalactique.
D’après son plan de mission, « le Protocole », il n’avait qu’un an pour réussir cette deuxième étape mais au bout de deux ans, il n’y a toujours pas posé la première pierre d’une structure commerciale d’échange entre la Terre et son univers. Ce Protocole élaboré il y a des millénaires, a démontré son efficacité dans tout l’univers. Il ne prévoyait pas l’étrange réaction des terriens que je raconterai ici.
Alexandre est un être doux, sensible, gai et intelligent. Son extrême humanité est paradoxale. D’ailleurs, une partie de son échec se situe là ! Un manipulateur austère et flegmatique aurait certainement mieux réussi que lui !
Je ne connais Alexandre que depuis deux ans. Je suis John Collins, son avocat et j’ai 50 ans. J’étais l’archétypique de l’avocat américain ; ambitieux et blasé. Dans l’ordre de mes préoccupations, le droit et la justice avaient depuis longtemps laissé place à l’argent, bref je m’ennuyais ferme.