blancas' dit:je n'ai pas eu le courage de lire ce qui a pu être dit ici sur la possibilité ou non de s'arrêter mais je vais m'y mettre, ça y est, j'ai décider de ne plus fumer à mon tour...
félicitations Blancas je te soutiens moralement et donne de tes nouvelles
tu te présente comme psychothérapeute, j'aimerais savoir comment exercer ce métier?
Il y a différentes manières d'y parvenir. Dans mon cas j'ai un Master en PNL et en Hypnose Ericksonienne. Il y a bien évidemment d'autres approches. Je préfère d'ailleurs en général le terme de coach (même si il agace en France) que celui de psychothérapeute. Il n'y a pas vraiment d'équivalent à ce mot en français. Ce qui me gêne avec le mot psychothérapeute c'est qu'il suggère la notion de soigner le psychisme. Or pour moi un désordre comportemental n'est pas une maladie. A distinguer des pathologies mentales évidemment qui concernent davantage les psychiatres.
Il serait un peu long de résumer ici la PNL. Disons que lorsqu'elle n'est pas exploitée comme outil de manipulation dans certaines écoles de commerce elle est une formidable approché orientée vers les solutions et beaucoup moins vers la compréhension. Ce qui la différencie de la psychanalyse. En PNL on cherche moins à comprendre pourquoi vous fumez que comment parvenir à passer à autre chose !.. Quant à l'hypnose Ericksonienne c'est d'un dialogue avec l'inconscient dont il s'agit et non pas le folklore véhiculé et entretenu par les médias et le cinéma qui sont tout autant fascinés que révulsés par les "hypnotiseurs" de Music Hall.
Quand je parlai de structure mentale rigide c'était un raccourci évidemment. Aucune connotation péjorative. Je voulais dire par là qu'une personne pour qui l'auto-discipline et le renoncement ne sont pas profondément ancrés à peu de chances d'arrêter de fumer en se disant un beau matin : "j'arrête aujourd'hui. Point barre."
bon, je viens de lire toutes les pages du topic...mais y a un problème...je ne suis pas enceinte et je ne compte pas l'être avant...ouf...je vais peut-être adopter un bout de chou asiatique avec un ami homo moi finalement...
bref...j'ai décidé d'arrêter là. ça me trottait dans la tête depuis un moment et lundi un ami a lancé sur un forum qu'il arrêtait. alors j'ai décidé d'être solidaire, après avoir fini mon paquet bien sûr, soit aujourd'hui...
j'ai commencé la cigarette il y a 3 ans, à 2'ans, alors que j'étais une anti-fumeuse très agressive! progressivement parce qu'un paquet trainait chez moi et que je faisais une petite déprim (ok, une grosse)... j'ai arrêté presque 2 mois au bout d'un an.
mais même si je peux fumer beaucoup (j'ai commencé avec 1 paquet de 100's par jour, maintenant, je faisais 1 paquet de normal en 2 jours), je ne me sens pas dépendante de la nicotine et je ne vois pas l'intérêt du patch. mais je vais acheté le bouquin et l'offrir aussi à mon pote! je vous tiens au courant! et félicitations clairette!
Je trouve admirable d'être solidaire d'un ami qui arrête de fumer avant d'être solidaire de la partie de soi qui est agressivement anti-fumeuse depuis le départ !.. Si ce n'est pas de l'abnégation ça que d'ignorer la très puissante compagne que l'on a en soi pour refuser le comportement de fumer. Je vous l'dit : l'inconscient est capable de choses si étonnantes et d'idées si extravagantes ! Il est même prêt à accepter de laisser abîmer cette merveilleuse machine biologique dont il est pourtant le gardien pour tenter une expérience parfaitement superflue ! Heureusement qu'il est aussi ouvert au changement et qu'il suffit de lui proposer une chose apportant les mêmes bénéfices que le tabac mais sans les inconvénients pour qu'il accepte aussitôt !.. Il faut juste lui proposer un jeu d'enquête... trouver une chose apportant les mêmes bénéfices que le tabac mais avec que des avantages pour la santé !.. Hmmmm... si seulement je fumais... j'adorerais jouer à ce jeu !!!
moi aussi j'ai essayé pas mal de fois de fumé. sans succés evidament,le probleme c'est que quand je fait un jeux de société quand c'est autour de l'autre c'est assez agreable de se fumé une petite clope. de toute facon je sais que je devrai arrété car ma copine veut que j'arrete au moins un an avant qu'on entreprenne de faire un enfant. j'ai environ un ans et demie. sinon c'est ce que je lui disait :"on aura pas d'enfants" lol.
Elessar dit:...le probleme c'est que quand je fait un jeux de société quand c'est autour de l'autre c'est assez agreable de se fumé une petite clope...
Change de partenaires de jeu... (essaie d'en trouver qui s'arrête pas toutes les 30 secondes pour noter les scores ou prendre des photos... )
blancas' dit:j'ai ai fumé une hier soir dans un bar, c'est tout...ou c'est trop?
pas de culpabilisation surtout... mais arrêter, ce n'est pas fumer moins : il faut se fixer des objectifs que l'on peut atteindre sinon c'est un peu désespérant...
fumer moins et s'y tenir, c'est déjà un pas de fait... et finalement, c'est beaucoup plus diffcile que d'arrêter complètement je trouve... comme il a été dit : il faut trouver SA motivation à soi...et LE moment... si c'est pas le moment, tant pis... y en aura sûrement un autre... en attendant, il faut chercher à l'intérieur ... un jour on trouve...même par hasard et cela devient une évidence : question de conjonction, comme en astronomie.
C'est comme de découvrir la face cachée et décevante d'une amie. On avait toujours cru qu'elle était là à nos côtés complice, réconfortante et dans le respect mutuel et un jour... on découvre qu'elle n'était là que par intérêt, qu'elle nous a trompée et mise en danger. C'est un petit deuil à faire. Un au-revoir pour aller vers autre chose et de se reconnecter à ce que l'on a si longtemps ignoré voire même malmené en soi même. Une re-découverte qui peut être émouvante et libératrice. Bon cheminement. Je pense que certaines choses sont déjà en train d'évoluer...
C'est comme de découvrir la face cachée et décevante d'une amie. On avait toujours cru qu'elle était là à nos côtés complice, réconfortante et dans le respect mutuel et un jour... on découvre qu'elle n'était là que par intérêt, qu'elle nous a trompée et mise en danger. C'est un petit deuil à faire. Un au-revoir pour aller vers autre chose et de se reconnecter à ce que l'on a si longtemps ignoré voire même malmené en soi même. Une re-découverte qui peut être émouvante et libératrice. Bon cheminement. Je pense que certaines choses sont déjà en train d'évoluer...
c'est étrange parce que j'ai aussi découvert cela récemment à propos de vraies personnes justement...les coincidences....
bilan du week-end : vendredi, (oui, mes week-ends peuvent commencer un vendredi), j'ai taxé 2 cigarettes à ma belle-mère. le soir, petite réception chez moi, avec mon pote qui arrête et un autre qui ne veut pas arrêter. ce dernier m'a donné peut-être 4 ou 5 roulées. le samedi matin, je lui en demande une énième, j'en ai fumé la moitié et là, ben non, ça ne me plait pas, je lui ai rendu... dans la journée, j'ai ensuite vue une ancienne collègue, mon ancienne compagne des pauses clopes au bureau: elle a fumé devant moi sans même que je pense à la taxer. j'ai offert le bouquin d'allen carr à mon ami, et à moi aussi au passage, mais je n'ai commencé à le lire qu'après ces petits événements...peut-être que ça va marcher cette fois...en tout cas, j'ai tenu à la soirée bar et à la soirée anniversaire-où-je-ne-connais-personne!
J'ai décidé de moins fumer depuis la canicule, pourquoi à ce moment là? Je me le suis demandé et je me suis souvenue des paroles de quelqu'un que j'aimais beaucoup, et qui est mort à cause du tabac : essaye de ne pas augmenter. Me sentant incapable de m'arrêter, j'ai diminué! Comme dit Kouye; mieux vaut se fixer des objectifs que l'on peut tenir. Bon courage à tous!
J'ai arrété il y a quelques années (2001). Je n'ai jamais beaucoup fumé, quand j'ai arrété, je devais fumer 3 paquets par semaine. C'est déjà plus facile. De plus, je ne fumais pas le matin. J'avais quelques autres règles du fait d'une vie commune : - fumer dehors. - ne pas fumer dans la voiture. J'ai appris à respecter les non-fumeurs en ne fumant pas sans leur consentement et je ne jetais jamais mes mégots par terre.
Je me suis d'abord souvent trouvé trés con comme quand je me les gelais sur le balcon pour fumer une clope que je n'appréciais quasiment pas mais dont j'avaos besoin. Je me suis senti dépendant et je n'aime pas les dépendances. Une fois que j'ai eu décidé d'arréter, je me suis petit à petit dégouté de la fumée en pensant bien à ce que j'avalais : le résultat d'une combustion, le plus souvent associé à de la polution ou de la saleté quand il ne s'agit pas de cigarette. C'est un travail. Ensuite j'ai eu longtemps ma femme sur le dos : celle-ci étant intelligente, elle ne s'est jamais fermement opposé à moi sur ce sujet. Mais elle ne s'est jamais non plus privé de me parler des patients fumeurs qu'elle avait l'occasion de voir à l'hopital. Il ne s'agissait pas de personnes qui voulaient arréter mais bel et bien de personnes en fin de vie, le corps malade d'un cancer peut-être évitable. J'ai arrété le jour de mon anniversaire. J'ai refumé une cigarette deux mois plus tard au cours d'une soirée et n'est pas du tout apprécié son gout. C'était fini.
A chacun son parcours pour arréter : je ne confie pas le mien en exemple, mais juste pour dire une nouvelle fois que ça arrive. Le principale intérêt immédiat que j'y ai vu et que je me suis senti plus libre. Pour ce qui est de ma santé, nous verrons plus tard si j'ai stoppé à temps et si j'ai réussi à compenser de façon plus saine.
allez, je vous donne des nouvelles tout de même : je n'ai pas touché une cigarette depuis 2 semaines aujourd'hui et je n'ai même pas été tentée d'en taxer ou d'en acheter!