Tales of the Arthurian Knights

La news de la décennie !!

Annoncé depuis une grosse décennie et suite d’un jeu sorti il y a plus de trente ans !

“Tales of the Arthurian Knights”, nouvelle implémentation de “Tales of the Arabian Nights”/“Le jeu des mille et une nuits” par le maestro Eric Goldberg en personne, est annoncé par wizkids pour fin 2023 !!!

Tales of the Arthurian Knights | Board Game | BoardGameGeek


Mais encore ? Joli visuel en tout cas.

Je ne comprends pas comment on peut répondre “mais encore” à l’annonce de cette news à laquelle on ne croyait plus, Wizkids ayant annoncé avoir renoncé il y a quelques années à ce projet trop gros en développement… broken heart

Mais je suis un fan…cool

Rappelons que la VF de “Tales of the arabian nights” seconde édition (Wizkids 2015) et son énorme livre des contes avait été traduit pour l’éditeur (qui considérait le jeu pas sortable car trop cher à traduire professionnellement) par une équipe de bénévoles qui se sont rencontrés et organisés sur CE forum.

C’est CE genre de jeu.

On sait déjà qu’il n’y aura pas d’application, pour rester fidèle à l’esprit littéraire du premier jeu, alias l’anti-jeu de gestion par excellence !

D’après ce qu’on a entendu, le livre des contes serait encore plus énorme (ce qui laisse un sceptique sur la sortie d’une VF ? On verra !)…

Désolé mais je suis complètement passé à côté, ça ferait chouette pour tout le monde si tu pouvais revenir sur les connais concepts clés etc :wink::+1:

J’avais fait un thread de présentation sur le forum en 2007, mais je ne sais pas pourquooi mon premier message a eu des soucis de caractères spéciaux…enlightened Néammoins les 5 pages de réaction son très lisibles.

Attention, il s’agit d’un message de 2007, et entretemps le jeu est ressorti en 2015 en anglais chez Z Man et en français chez Filosofia, ce qui rend la vieille édition de 1985 obsolète, surtout la française avec ses bugs.

Le jeu des mille et une nuits - Discutons jeux - Forum de Trictrac

Et un second thread encore plus copieux consacré à la traduction bénévole de la VF et aux réactions à l’édition française 2015. Cela dit la VF 2015 est devenue rare et chère…

[Tales of the Arabian Nights] Enfin , "les mille et une nuits"! - Discutons jeux - Forum de Trictrac

Je vous remets donc ma présentation du “Jeu des 1001 nuits” avec les caratères spéciaux corrigés.

“Un petit thread pour remettre en avant “Le jeu des mille et une nuits”, publié en 1985 par West End Games aux USA, puis traduit chez nous en 1987 par Gallimard.

D’abord, un petit voyage é travers les années. Comme tous les adolescents de mon époque passionnés par les jeu de rôles et les jeux de plateau, j’ai bien entendu acquis cette boîte lors de sa première sortie. Je l’aimais bien sans plus. J’étais un peu géné par des règles parfois approximatives par exemple (les fameuses terres sauvages !), et puis ce jeu n’était pas trop mon trip à l’époque. Je n’ai de toutes façons guère eu le temps de beaucoup y jouer puisque mon frère me l’a emprunté et l’a longtemps gardé, sa copine étant alors fan de ce jeu… On perd ensuite la trace de cet exemplaire. J’avais racheté “Le jeu des 1001 nuits” il y a quelques années, lorsqu’il est réapparu chez des soldeurs, mais faute de place chez moi, je l’avais dégagé. Depuis, je m’en voulais à mort ! Heureusement, j’ai réussi à récupérer un exemplaire français neuf sous plastique à un prix raisonnable (20 euros) grâce aux annonces de ce forum et à monsieur Zotopatate. Merci Tric Trac…


Premier contact avec le matériel : Ouch, ça a bien vieilli ! Les illustrations de la boite et des couvertures des deux livrets sont belles, le plateau est réussi artistiquement. L’idée d’avoir illustré le livre des règles avec des gravures françaises du genre Gustave Doré est un vrai trait de génie de la part de Gallimard ! Jusqu’ici tout va bien. Par contre la grosse boîte de plastique blanche a quand même pris un sacré coup de vieux. C’est assez laid, ça paraît fragile, et en tant que casier de rangement, c’est très loin d’être optimal. Si vous essayez de stocker le jeu verticalement, comme un livre, vous pouvez être surs que le moitié des pions et des cartes vont se mélanger n’importe comment. Les pions et les cartes, parlons-en. Les pions imprimés sur du carton extra-fins évoquent un wargame du début des années 80. On peut très bien en abîmer un ou deux en les détachant, en plus. Idem pour les cartes, assez fragiles, qu’il faut détacher avec le plus grand soin sous peine d’en niquer quelques unes ! Quant aux aides de jeu, monochromes, elles sont foncièrement spartiates. Mais bon, Sparte est à la mode en ce moment…


L’édition française souffre de pas mal de bugs. Pour cette raison, j’ai conçu un errata corrigeant les plus gros soucis (cf. plus bas dans ce thread). La plupart de ces bugs évoquent un jeu mal fini (le plateau !) par les gens de Gallimard. Traduction approximative, exemples disparus. Dommage…

Néanmoins, les règles se lisent très bien et s’avèrent plus claires et pragmatiques que d’autres livrets publiés plus récemment (je pense au hasard é des jeux FFG ou GMT !). En cas de doute, un coup d’oeil sur l’édition anglaise des règles peut étre un agréable coup de main pour les anglophones. Elles sont en téléchargement chez Boardgamegeek :

http://boardgamegeek.com/fileinfo.php?fileid=5165

Je me suis donc lancé pour le voir tourner dans le jeu simple (sans cumul de statuts) avec 3 persos. La mise en place du jeu s’avère assez rapide. Bon, il faut trier les compétences, mais, par rapport au set up d’un “Arkham Horror 2ème édition” ou d’une “Guerre de l’anneau”, cela paraît incroyablement léger ! L’encombrement sur la table est aussi très réaliste, ce qui n’est pas un mal é notre époque de mégalomanie galopante (Eagle Games, entre autres, n’a pas trop saisi que le prix du mètre carré tendaient plus à augmenter qu’à baisser de nos jours !)

Et une fois que le jeu commence, ça devient tout de suite extraordinaire. A peine un personnage s’arrête-t-il dans une ville qu’il parvient à soigner un dignitaire avec un remède de bonne femme et se voit nommé vizir ! Mais bon, quelques tours plus tard, il se voit réduit au rang de mendiant, dément, accompagné par un derviche tourneur, avant d’être marié de force à une infidèle ou capturé par un homme-poisson qui l’abandonne sur les côtes d’Irlande ! C’est vraiment lé toute la magie de ce jeu : ce n’est pas un jeu du style “Talisman” ou “Arkham Horror” dans lesquels il faut optimiser son personnage pour qu’il soit le plus efficace possible. Ce qui compte, ce n’est pas ce que devient le personnage, mais les aventures qu’il vit ! Plus il vit des aventures extravagantes et délirantes, plus il gagne des points de destin et d’histoire qui sont la clef de sa victoire. Bien sûr, un personnage possédant la compétence “Usage des armes” vaincra rapidement un homme poisson dans un duel armé. mais il n’y gagnera pas grand chose.

Alors que s’il tente de converser avec l’homme-poisson, celui-ci l’entraîne au Royaume sous-marin où il tombera amoureux de la princesse, ce qui conduira le rois des poissons à le maudire et à lui couper une jambe… Là il gagnera des points pour sûr ! Bref, “Le jeu des 1001 nuits” réussit de mettre en valeur non pas l’“efficacité” du joueur dans ses tactiques de victoire, mais sa capacité à faire des choix farfelus, à se retrouver dans des situations impossibles ! Bref, l’amusement est de loin privilégié par rapport à la compétition. Qui plus est, il y règne un humour et un esprit très particulier, vraiment sans équivalent. Un conteur console un prisonnier en lui racontant les histoires d’un djinn cocufié, ce qui aide le détenu à relativiser ses problèmes par exemple ! Ou encore, l’usage d’une de ses meilleures compétence peut s’avérer un choix désastreux pour un personnage !


Soyons clairs : les agressifs chroniques ou les Gros Bill de service seront déçus par ce qui ne correspondra guère à la conception qu’ils se font des mélange jeu de plateau-jeu de rôles. Les fous de compétition resteront bouche bée devant ce jeu qui leur restera totalement étranger (j’ai fait l’expérience sur un tel joueur : très drôle, il fallait voir sa mine dégoûtée au bout d’un seul tour !) Les passionnés de gestion calculatoire et de planification au détail prés lèveront un sourcil perplexe devant ces mécanismes et s’exclameront, tel monsieur Spock : “Mais, capitaine… Tout cela n’est pas logique !”

Au cours de la partie, le temps file à toute vitesse, et les trois heures que durent une telle partie semblent à peine une demi-heure ! Même lorsque les personnages sont emprisonnés, ils continuent à vivre des aventures délirantes, avec le personnage-culte du bossu qui leur sert de géolier !!

évidemment, il y a quand même quelques soucis de logistique. Les règles assez touffues liées aux statuts et aux trésors auraient du être présentées sous forme de cartes séparées ou d’une aide de jeu. Lé, c’est vraiment malcommode à utiliser (surtout si on joue avec les statuts multiples !). Pour palier é ce souci, j’ai conçu des cartes de statut é remettre aux joueurs en tant qu’aide-mémoire (lé aussi, cf. mon autre message plus bas dans le thread).

Voilà, je tenais à tirer mon chapeau à ce jeu qui, contrairement à ce qu’on lit ici où là a, je trouve, remarquablement vieilli. Non pas par son visuel, bien sûr, mais par les mécanismes du livre des rencontres qui restent vraiment inimitable, qui restent une incroyable machineà jouer. Une machine un peu grippée par endroit, certes, mais le plaisir ludique est tout de même toujours au rendez-vous. Il faudrait compter un paquet de plusieurs milliers de cartes événements pour en retranscrire la finesse, les variantes et autres rebondissements ! Et surtout, c’est un jeu unique par son esprit drôle, merveilleux, absolument inimitable et inimité. Sans doute, du haut de mes 13 ans, je ne pouvais pas vraiment goûter l’esprit si particulier de ce jeu… Encore merci, monsieur Goldberg !

“Le jeu des mille et une nuit” était donc sorti dans sa première édition chez West End Games en 1985 et traduite en France en 1987. La version américaine s’arrache aux alentours d’une centaine de dollars sur ebay. La version française est par contre plus abordable. Le jeu a moins bonne réputation qu’aux USA (peut-être é cause des bugs Gallimard ?) et surtout des stocks sont réapparus é prix cassés il y a cinq ans à peu prés, chez cdiscount ou dans les librairies Mona Lisait (entre 5 et 10 euros). Vous ne les trouverez plus là-bas, mais il ne s’agit pas d’une grosse rareté, prenez donc garde à ne pas le payer trop cher…

Par la suite, Goldberg a fait une seconde version du jeu corrigée et un peu améliorée, mais elle n’est jamais sortie dans les pays anglo-saxons. Par contre, elle est sortie en Allemagne, où elle est toujours disponible à un prix très correct, par exemple ici :

http://www.12spiel.de/product_info.php?products_id=1061


Le visuel de la boite allemande seconde édition

Mais attention, le livre des contes de cette nouvelle version n’est pas compatible avec la première édition (et donc le jeu français), car la numérotation a été revue en entier. Pour ceux qui ne parlent pas bien l’allemand, un particulier a créé tout un kit en anglais à télécharger et à imprimer pour avoir un jeu jouable en anglais. Mais attention, c’est un gros boulot (il faut refaire les cartes par exemple). Pour recevoir ce kit, vous devez être bien entendu être possesseur de la boite allemande (ils vérifient en vous posant des questions au sujet de son contenu). Plus d’infos sur ce thread :

Question about the German Version | Tales of the Arabian Nights

Voilé, tout ça pour redonner un peu de vie é ce jeu attachant en France. Il est incompréhensible qu’il n’ait jamais été réédité aux USA depuis 20 ans, surtout que ce jeu ne semble pas poser de problèmes de droits particuliers. Espérons donc qu’il ressorte là-bas tantôt, et peut-être même en France, qui sait ? Inch Allah, comme on dit !

LES CORRECTIFS ET AUTRES AIDES QUE J AVAIS FAIT POUR L EDITION FRANCAISE DE CE JEU SONT MAINTENANT DISPONIBLES DANS DES VERSIONS AMELIOREES AUPRES DU SITE LUDISM.COM GRACE A L AMI XOLTAR.”

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Merci du partage cela a l’air beau, fantasque et fascinant.

Je pensais que ce projet pharaonique était mort et enterré depuis longtemps.
Sacré graal nouvelle, même si j’ai du mal à imaginer qu’il sortira un jour en VF.

bachibouzouk dit :Merci du partage cela a l’air beau, fantasque et fascinant.

Tales of Arabian night pouvait effectivement être très fantasque , voir lourd : j'ai le souvenir de 2 parties où à chaque fois le même joueur se prenait toutes les rencontres de merde et les autres les bons plans -> rigolos les premières fois puis finalement lourd sur la fin ! Et pour les 2 parties c'est arrivé au même joueur, le propriétaire de la boite,  qui était celui qui voulait à tout prix y jouer...  Je ne sais pas si maintenant il voudrait ressortir cette boite ?!?

Bonjour,
Le jeu est sorti il y a quelques semaines en VO. Y a-t-il une VF de prévue au final ?

ah oui tiens bonne question !

a noter qu’une nouvelle version pour Tales of The Arabian Nights termine son financement :open_mouth:

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Si c’est comme pour son ainé, je crains que cela reste en VO.

Le jeu est en tout cas un carton puisque le premier tirage a été écoulé très rapidement sans même atteindre la plupart des revendeurs traditionnels US, juste avec les préventes ! Un retirage est en cours chez Wizkids…

Les deux précédentes éditions de “Tales of The Arabian Nights” ont été traduites, alors ne soyons pas trop pessimistes. :slight_smile:

Il est de nouveau en stock sur la boutique US de Wizkids (et sur leur boutique ebay) depuis la semaine dernière, “Tales of the Arthurian Kinghts” devrait donc arriver petit à petit dans des détaillants, dont on l’espère des européens voire des français, dans les semaines qui viennent ! :slight_smile:

Comme j’ai un peu de temps devant moi, je prends le temps de vous faire un petit retour sur “Tales of the Arthurian Knights”, jeu à ma connaissance peu abordé sur l’internet francophone.

Ce descendant très attendu du “Jeu des mille et une nuits” / “Tales of the Arabian Nights” est proposée dans une boîte grosse et bien remplie, bien lourde et pas évidente à ballader ! Le matériel est très beau, avec une belle carte cartonnée, un énorme livre des contes évidemment, avec une superbe reliure. Le reste du matériel est plus classique, mais de bonne facture : un dé, des cartes de rencontres, de statut et de quêtes, des pions (beaucoup), des figurines en cartons, etc… Le seul point un brin too much sont les grands plateaux de personnages, très encombrants par rapport à leur usage, je trouve. Les règles sont simples, au niveau de “Tales of the arabian nights”, ni plus ni moins.

“Tales of the Arthurian Knights” se distingue par son déroulé : il se déroule en trois manches de quatre tours, soit une durée fixe de 12 tours. La première manche correspond à l’âge d’or de Camelot, la seconde à l’époque de la quête du Graal, la dernière à la fin du règne d’Arthur avec la guerre contre les saxons et Mordred.

En vivant des aventures, les personnages récoltent notamment des points de destinée qui serviront à déterminer le vainqueur. Le setup est un peu lourd sans plus.

Cette construction en un nombre de tours limité et en un récit relativement structuré est une forme de réponse à des critiques faites à “Tales of the Arabian Nights”, à savoir un déroulé trop chaotique, une durée qui peut être très longue si le jeu s’enlise. Mais cela tue un peu le grain de folie de ce titre d’origine à mon avis, son glorieux chaos qui a fait son succès. D’autant plus qu’il y a toujours aussi peu de stratégie dans la détermination de la victoire dans “Tales of the Arthurian Knights”, les points de destin tombent un peu au petit bonheur la chance…

Il n’y a plus de matrice de décision, on a donc moins de choix dans les actions qu’on fait, la structure des recontres rejoint plutôt celles de “Les contrées de l’horreur” : un choix, un test de compétence et on regarde le résultat. Cela peut donner lieu à des rencontres parfois un peu redondantes entres les parties. Les paragraphes sont - beaucoup - plus longs et élaborés que ceux de “Tales of the Arabian Nights”. Ce qui, je trouve, peut casser un peu le rythme de la partie. Et ce qu’on gagne en temps en limitant le nombre de tours, on le perd en lecture plus longue.

Cela dit, ces chapitres sont très bien écrits et proposent des ambiances variées : romances féériques, leprechaun facétieux, enchanteur malfaisant, fantômes gothiques, batailles épiques, tournois courtois, combats maritimes, tout y est, tout y passe !

On retrouve les cartes de statuts, mais elles ne durent qu’un nombre de tour limité pour éviter certaines déconvenues de “Tales of the Arabian Nights” où on pouvait rester longtemps blessé, en prison ou perdu ! Ils donnent un brin de sel certain à la partie ! Dans le même sens, on retrouve aussi les cartes de trésor, à savoir des objets spéciaux de toutes sortes.

Doté d’un très beau matériel, “Tales of the Arthurian Knights” ne retrouve pas la folie qui faisait le charme unique et la popularité sur plus de quarante ans de “Tales of the Arabian Nights”. Il propose une expérience plus canalisée (un peu trop à mon goût), mais aussi plus structurée avec une histoire au déroulement plus logique. Cela reste un jeu littéraire, pour amateur d’histoires et de livre. Les amateurs de stratégie et de “mécanismes intelligents” peuvent passer leur chemin ! Là où “Tales of the Arthurian Knights” tire sa carte est dans atmosphère courtoise, son art à rendre vivantes les rencontres et explorations de lieux magiques, à proposer un récit qui commence dans la légèreté avant de devenir de plus en plus sombre comme les terres d’Arthur s’enfoncent dans les drames de la perte du Graal puis de la guerre.

C’est aussi un jeu qui se rejoue très bien car en une partie de douze tours, on ne fait qu’effleurer le contenu énorme du livre des contes. On redécouvre donc un peu le jeu à chaque partie, on retrouve les mêmes lieux et personnages, mais à diverses étapes de leurs aventures selon le moment auquel on les croise, et c’est partie après partie qu’on commence à avoir une vue d’ensemble de plus en plus précise de ce qui se passe dans le royaume de la Table Ronde. En ce sens, on sent le jeu qui a été conçu par une passionné de la geste arthurienne, c’est certain. Son invitation à l’exploration est sans doute le point le plus fort de “Tales of the Arthurian Knights”.

Malheureusement, un jeu toujours aussi compliqué à se procurer en France… J’ai du passer par la boutique ebay US de wizkid et le payer dans les 100 € au moins taxes et transport compris.