En tous les cas, les thèmes de cette année donnent des jeux très apaisés, à la Ryuutama. C’est, pffffiouh, reposant.
Bon, je continue ma lecture. Encore une fois, je suis soufflé par la qualité de ce que tous proposent. Les Voyages de la Libellule est aussi carrément bon. Et beau. Tout comme Tjukurpa.
J’avoue par contre que je ne vois pas bien la libellule dans les deux derniers (un dernier verre et une vérité universellement reconnue), nonobstant (prout prout) leur grande qualité.
Je ne les ai pas tous lus, mais il n’était pas obligatoire d’utiliser tous les ingrédients. Du coup, peut être qu’il n’y a aucun lien avec les libellules justement
Tu ne les as pas tous lu ?! How shocking !
Je le savais pas que ce n’était pas une obligation. Ça explique en effet l’absence de libellule. Mais ça augmente le mérite de ce qui ont tout mis. ^^
Les 5 trucs de Kevin Crawford sur Scarlet Heroes. Il y parle cambouis, efforts et comment se faire payer pour ce qu’on écrit. A mon avis, cela peut être intéressant à lire même si vous ne connaissez pas le jeu.
http://tartofrez.com/?p=5311
Super article, merci!
Ça me donne même plutôt envie de se lancer…
BlackMane design dit:Super article, merci!
Ça me donne même plutôt envie de se lancer...
Cool ! Ca donne envie de jeter un coup d'oeil à ce que tu fais du coup.
Pour ceux que cela intéresse, les Ennies 2015 tous frais de cette nuit. Et si vous revenez un peu en arrière, vous pouvez découvrir et lire le vainqueur du Game chef 2015 (pour le volet francophone du moins).
C’est pas trop trop téméraire comme palmarès… Il n’y a que Red & Pleasant Land qui sort un peu du lot, nope ?
Et félicitations à Guillaume Clerc (j’avais trouvé ça vraiment très bon, son jeu).
brand dit:Un billet un peu impudique sur les raisons qui poussent à faire un jeu : Derrière Tenga
Impudique ? Je ne pense pas. Mais personnel, oui, clairement.
De toute la série des 5 dont il ne fait pas partie, c'est un de ceux que j'ai préféré lire. Et ce côté personnel n'y est probablement pas étranger. Il était d'ailleurs incontournable quand on connaît Tenga.
C'est amusant parce que je me suis replongé dans Tenga, récemment et un truc m'a étonné, qui n'a rien à voir avec ton article à priori, et que je n'avais pas perçu en première lecture, c'est le clin d'œil apparent à la mécanique D20. En fait, à première vue toutes les originalités du système et le fait de ne lancer que très peu les dés a priori, m'ont fait zappé la proximité avec D&D : D20, les 6 caractéristiques (+ 1). C'est voulu ? Ironique (au sens où c'est tordre le connu pour l'amener très loin de ses objectifs classiques) ? Ou je me suis mis le doigt dans l'œil jusqu'au coude ?
Bon sinon, j'avoue que je trouve le résumé historique toujours aussi dense et un peu décourageant pour un néophyte (le revers du dépaysement. Ça stimule la mémoire mais ça le dépasse un poil trop souvent.) mais pour le coup, ce sont mes propres limites et pas la qualité de ton travail.
C'est le clin d'œil apparent à la mécanique D20.
La première fois que j'ai fait joué la campagne de Tenga, elle était en d20 (même si j'avais plein de notes de Bushido, j'étais parti sur Sengoku mais mes joueurs avaient fait une espèce de rejet), mais je ne pense pas qu'il y ait de règle héritée de cette époque. Le choix du dé vient de la volonté d'avoir quelque chose de simple à lire/utiliser. Pour moi, cela limitait soit au d6, parce que tout le monde en a, soit au d20 pour avoir des caractéristiques qui se lisent comme à l'école (comme les mentions du bac disons). Pour les caractéristiques, cela a pas mal évolué au fil des ans, mais ce n'est pas volontairement un lien avec le grand ancien.
Bon sinon, j'avoue que je trouve le résumé historique toujours aussi dense et un peu décourageant pour un néophyte [...] ce sont mes propres limites et pas la qualité de ton travail.
Sur la partie purement historique (ce qu'il s'est passé dans les années précédentes), je pense qu'elle manque clairement d'accessibilité.
Bon, au moins je n’ai pas rêvé. Le D20 n’est pas sorti de nulle part, même s’il n’y avait pas de volonté de faire de clin d’œil.
Pour la partie historique, comment tu la referais maintenant ? Quel est pour toi la meilleure présentation de background historique existante ? Et que peut-on faire pour les améliorer ?
Perso, ce qui me paraitrait intéressant c’est un mixte ambiance, présentation synthétique type fiches, et surtout des Fronts à la AW ou DW.
Mais il y a surtout un truc qui m’étonne, c’est la présentation inverse du BG par rapport aux PJ. J’entends par là qu’on part du plus général au plus particulier alors que les PJ, eux, partiront du local avant d’aller vers le régional voire plus si affinités. Bref, on reste dans une conception très éducative, héritée de façon évidente des cours d’histoire-géo et pas d’une approche ludique. (Mais bon, si ça se trouve, ça existe déjà et ma faible culture rôlistique m’a fait passer à côté. Quand bien même, ça ne doit pas être si développé que ça pour que je sois passé à côté.)
et surtout des Fronts à la AW ou DW.
Pour moi, dans ce cas-là, ce ne serait pas du tout adapté.
Que tu t'en serves pour monter ta campagne, aucun souci, que tu le fasses pour présenter l'univers, ce serait priver ceux qui cherchent à trouver une synthèse historique. Pour moi, dans un jeu historique, ce serait un manque. Un peu comme un jeu tiré d'une licence auquel tu ne pourrais pas jouer sans avoir vu l'oeuvre dont il est tiré.
Bref, on reste dans une conception très éducative, héritée de façon évidente des cours d'histoire-géo et pas d'une approche ludique.
Tu parles de quels chapitres ? Parce que je pense plutôt l'inverse pour le coup (donc autant m'assurer qu'on parle de la même chose ).
Ben la présentation des jeux historiques part souvent du national pour aller vers le local en passant par le régional. Souvent le local n’apparait que dans le scénario alors même que la présentation présente un contexte plus global. Par exemple dans le livre de base de Tenga, tu décris la situation générale et ce n’est que dans le supplément que tu présentes un contexte plus particulier. Mais c’est clairement une impression plus que quelques choses de réfléchi.
Pour les Fronts, je parle bien de Fronts dans un ensemble mixant plusieurs approches (présentation classique, icono, texte ou illustration d’ambiance… et Fronts). Par exemple pour me présenter la guerre de religion, tu pourrais parfaitement mettre la situation en Fronts sans grande perte d’informations. Si tu me présentes un PNJ en quelques lignes avec ses objectifs, ses façons d’agir et d’interagir typiques, ça me sera plus utile en jeu qu’un truc bien rédigé même hyper didactique (que je trouve important mais moins capital).
Pour en revenir à Tenga, tu as ce côté Dramatis Personae des Fronts des PbtA mais les enjeux apparaissent en filigrane ou ailleurs dans le livre, ce qui fait de la présentation des protagonistes historiques quelque chose de très impressionnant pour quelqu’un qui n’est pas versé dans la culture japonisante, et encore moins dans celle de cette époque. Donc tu as une superbe galerie de personnage qui ont clairement chacun un truc qui les fait bouger mais sans les autres enjeux d’un Front pour les faire interagir. Pareil, c’est mon impression, ça pourrait ne pas marcher du tout.
Je me rends compte que ça parait très critique alors que j’adore Tenga et que je n’ai aucune idée de la bonne façon de faire un JdR qui plus est historique donc… Hum.
Donc voici un lien vers une quarantaine de vidéos de conférences, tables rondes, etc. autour du jeu de rôle.
Une quarantaine ! Ah ouaich, quand même !
Et je me rends compte avec surprise qu’en fait, j’en ai déjà vu pas mal. Comme quoi, la Tartofrez, c’est traitre, on en mange, on en mange sans s’en rendre compte.
Je suis persuadé qu’il y en a d’autres. Juste je ne les connais pas encore
Le double langage des échecs : le premier billet d’une série sur comment raconter des choses au travers de la mécanique d’un JdR (et non malgré cette dernière) : C’est par ici
Pour plus de renseignements sur le contenu, le sommaire, la démarche, etc.,c’est par là (suivre le lien).
Idem si vous voulez être avertis par mail de la suite des événements