Bon, le théâtre, ça a le défaut d’être local, mais que cela n’empêche pas d’en causer.
Je commence.
La Cuisine d’Elvis - Théâtre Coté Cour - Paris XI
Une mère et sa fille ont chacune sombré dans leur passion suite à l’accident du père qui l’a laissé tétraplégique. L’adolescente se laisse sombrer dans la bouffe, la mère dans les amants d’un soir et l’alcool.
Le père, quant à lui, est un légume.
Cette pièce est très bien écrite. Des passages très drôles succèdent à des passages très tristes, mais l’humour sauve toujours la situation. Le père qui vit dans son univers le partage avec les spectateus : il est Elvis, ZE King.
Deux acteurs sont vraiment foudroyants dans le spectacle : ceux qui jouent la mère et le père. La mère sonne vraiment très juste et en plus elle chante très bien. Le père est hilarant en Elvis. Non seulement il joue bien, mais il danse et chante bien, et a un jeu d’acteur avec des mimiques et une gestuelle très drôles.
J’ai adoré.
greuh
PS : un point bonus à celui qui sait d’où est tiré le titre de ce thread.
greuh dit:PS : un point bonus à celui qui sait d'où est tiré le titre de ce thread.
Pierre Desproges. Ondine.
Enfin, je pense.
LoloClav dit:Pierre Desproges. Ondine.
Enfin, je pense.
Nan, Ondine c'est "Côté cour, un jardin, côté Jardin, la mer. Pas la mère, hein, la mer..."
C’est pas le cœur du thread, les enfants. Et pour donner la réponse : c’est dans un vieux Chick Bill (et de mémoire, ce qui veut dire “erreurs probables” ).
greuh
Bonne idée de topic tiens !
Alors dernière pièce vue :
Black Bird
De David Harrower
Mise en scène de Claudia Stavisky
Texte français de Zabou Breitman et Léa Drucker
Avec Léa Drucker et Maurice Bénichou
Entre une jeune fille de douze ans et un homme de quarante, peut-on parler d’amour ? Dans un huis clos imprévisible de bout en bout, cette Lolita que nous retrouvons quinze ans après les faits, veut enfin comprendre cette nuit qui a fait basculer sa vie. Una avait douze ans lors de cette relation avec un voisin de quarante ans. Questionnée par la police, intimement examinée contre son gré, elle a résisté à dénoncer celui qu’elle considérait comme son amoureux. Lui fera pourtant six ans de prison, déménagera et changera de nom. Elle reste enfermée dans l’enfer moral de sa famille et de son quartier. Quinze ans plus tard, Una retrouve une image de Ray et part à sa recherche. De l’abuseur et de l’abusée, on ne cesse de chercher les véritables contours, jusqu’au dénouement.
Un peu longuet et j’ai trouvé que Bénichou jouait moyennement.
Mais le thème de la pédophilie est très bon et bien traité. Ça m’a pas mal rappelé Lolita (je n’ai vu que le film de Kubrick et son remake, pas lu le livre). On est un peu poussé à la réaction à la sortie de la pièce…
Par contre pour les fous rires on oublie donc !