Attention, l’extension de Shakespeare est en rupture un peu partout (après il reste l’occasion ou un éventuel reprint) mais même sans il reste un très bon jeu.
Ah mince… Merci pour l’info…
Sans vouloir jouer les troubles fête ; j’ai les 3 et ils sont tous les 3 absolument excellent.
ATTENTION!!! Shakespeare est un jeu faussement accessible. Chaque choix et très difficile et je pense que Troyes peut correspondre à plus de monde car on peut faire un peu sa popote dans son coin, non pas qu’il manque d’interaction, bien au contraire! Je veux juste dire que c’est un jeu un peu “bac à sable” où, dans la même partie, tu peux te lancer dans pas mal de choses différentes, “explorer” si je puis dire. Et même si tu es largué niveau score, tu n’auras pas subi la partie. J’adore me lancer dans des stratégies suicides sans un sou ou bien en finissant à 2 ou 3 dés ; “tu veux me virer de là? vas-y, perds du temps, je m’en accomoderai!” Ça ne marche pas à tous les coups mais à la fin tu te dis à chaque fois “Quelle partie!!”. Un évènement tombe et tu as tout le monde qui sort “oh là là, je suis dans les choux sur cette partie, j’ai encore rien fait!” C’est le jeu préféré de ma copine et je m’y amuse toujours autant!
Troyes est un MONSTRE de rejouabilité, les parties sont à chaque fois très différentes! Avec l’extension, c’est décuplé.
Enfin, pour le thème et les illustrations, une fois sur la table, ça a beaucoup de gueule.
Pour Shakespeare, je me rappelle d’une partie entre joueurs aguerris, à 4, qui avait duré 2h environ et on était sortis de là complètement rincés, l’interaction est très subtile et indirecte mais peu faire très mal, et jouer avec l’ordre du tour, l’initiative… peut être très calculatoire. C’est une arnaque en tant que jeu “familial” mais c’est une merveille quand même. Je PENSE que le joueur “moyen” (non pas que certains joueurs valent mieux que d’autres, je veux dire par là le joueur qui aime des parties renouvelées, qui ne va pas essayer de presser un jeu jusqu’au bout du bout, jusqu’à en sortir la dernière goutte, je pense être un joueur moyen. J’aime explorer un jeu mais je ne vais pas enchaîner les parties tous les soirs jusqu’à m’en dégoûter) se lassera plus vite de Shakespeare que de Troyes.
Bruxelles est aussi excellent ; malgré de nombreux mécanismes mis bout à bout, il est très fluide et les règles sont un modèle. Ma copine l’aime moins, mais on le sort quelquefois et on passe un excellent moment, un peu comme Tzolk’in.
Dur d’être objectif, j’aime les 3 jeux, mais c’est vrai que j’ai moins de mal à faire découvrir Troyes, et à chaque fois les joueurs adorent, même si je choisis le public bien sûr ^^
Tristan.
C est marrant de mon coté c est l inverse que chez toi Tristan.
J adore aussi les deux jeux Troyes et Shakespeare mais clairement j ai beaucoup plus de facilité à faire découvrir Shakespeare. Le jeu peut facilement s’appréhender dès la première partie meme si on optimise pas au maximum ses actions.
Pour Troyes la plupart des joueurs de mon coté sont complètements perdus à la première partie, trop de possibilité (ce qui est clairement son point fort notamment pour la rejouabilité).
En résumé chez moi Shakespeare passe beaucoup mieux en première partie.
Pour aller dans ton sens, je dois avouer que j’aide un peu pour une première partie. “Tiens, tu pourrais retourner ce dé, prendre des sous et ensuite acheter ces dés et faire cela”.
D’ailleurs je gagne très rarement une partie dans ces conditions où je m’assure que tout le monde s’en sort et s’amuse. Donc, en effet c’est ludique de découvrir tout ça mais tu as raison.
Tristan.
PS : en plus, je sais pas si c’est une tare génétique mais j’ai un peu de mal à expliquer clairement les règles de Troyes alors qu’elles sont loin d’être insurmontables!
Re PS ; je voulais donc plus parler DES premières partie que de LA première partie, qui n’est importante que si on a tout le temps des joueurs différents.
C’est drôle car hier on a fait notre deuxième partie de Troyes et on est toujours autant perdu.
On est habitué des jeux de gestion et même sur des jeux où on a peu d’expérience on arrive à voir à peu près les coups même si ils sont parfois hors de notre porté, autant à Troyes on était encore complètement perdu et on a sans doute sous joué toute la partie (30 à 34 au niveau des scores). On fait des choses bien entendu mais on a l’impression d’être un peu à coté (genre deux tours de suite il m’a manqué une pièce pour réaliser un très bon tour, ce que normalement j’aurai du pouvoir anticipé)D’ailleurs si vous avez un lien vers un guide stratégique je suis preneur.