Grunt dit:
- un pur jeu win-to-win
C'est loin d'être aussi vrai que ce qu'on pense au début. Le système d'impôts évite justement un effet win-to-win trop prononcé. Evidemment, si l'écart se creuse, ce sera le cas. Mais comme dans pas mal d jeux où la thune est centrale.
Grunt dit:
avec des contraintes d'emprunts en début de tour qui certes ont un intérêt pour la tension et la visibilité des enchères mais perso m'agace quand à 1 sou près un des joueurs foire tout, et ses plans s'écroulent, et c'est la descente aux enfers pour lui;
Ca, je l'ai vu, à ma table une fois sur une 50taine de partie, et c'était sur la terrible carte d'Irlande. Sinon, pour que ça arrive, il faut fair eune erreur grossière de calcul. Même en étant un amateur des émissions d'action faible (souvent 0 au premier tour) je ne me suis JAMAIS (même quand je débutais) retrouver dans une telle situation. Le jeu offre une contrainte, se rendre compte qu'il nous faut 18 pour le tour, avoir 8 devant soit et émettre 1 seule action (déjà vu :schock: ), c'est une erreur grossière du joueur, pas un défaut du jeu à mon avis.
Grunt dit:
de même arriver à passer le point de bascule (l'équilibre de tes dépenses et de tes revenus) est particulièrement plaisant dans les premières parties, autant le corréler uniquement pour ta puissance d'actions (dans les enchères ou la construction) fait qu'un trop grand écart à passer ce cap va frustrer une partie de la tablée.
C'est pas le seul jeu frustrant, surtout entre joueurs de niveaux différents. entre joueur expérimenté, j'ai jamais vu un joueur frustré d'atteindre l'équilibre deux tours après un autre (surtout que ce n'est pas du tout synonyme de défaite, surtout entre joueurs expérimentés.
Grunt dit:
Pour faire une comparaison avec un autre jeu, Brass si tu fais des actions foireuses tu auras aussi très certainement perdu, mais tu le verras moins - tu pourras très librement emprunter, remonter tes liquidités et donc pouvoir agir sur le jeu quand même, bref t'amuser à faire quelque chose (d'ailleurs au début je l'ai abordé de la même manière qu'AoS et c'était assez frustrant). A Age of Steam, quand tu t'ennuies, tu fais du Kingmaking.
A mon avis, pour en arriver à une situation ou tu ne peux plus t'amuser à AoS, faut vraiment se forcer. Même quand je suis à la rue (ça m'arrive encore de trouer), je m'amuse toujours. certes, de ce coté là, Antiquity ou Roads font les choses en mieux, mais une partie de AoS, ça reste agréable. A Caylus, par exemple, c'est pareil, quand tu es passé au travers de ton début de partie, tu vas en chier un max. Et poser des petits bonhommes pour faire deux maisons au chateau m'amuse moins que de chercher à faire faire de beaux trajets à mes ressources à AoS quand je suis loin.
Pour le kingmaking, ça reste vrai à Brass, et c'est, à mon avis, plus un problème de joueurs que de jeu.
Grunt dit:
- toujours sur les emprunts, il y a une notion d'échelle: je les trouve tellement tendus que j'en perds presque le plaisir de jeu.
C'est tout le sel du jeu.
"12 !"
Grunt dit:
- certaines parties où les plans B semblent ne pas exister, et un certain côté statique une fois ton réseau développé (rare de voir des voies à pleins d'endroit différents): c'est très thématique mais des fois je me sens trop "cadré", j'aurai envie d'aller voir là-bas pour embêter untel.
Peut-être, mais il reste encore de belle options quand même. Je ne me suis jamais senti complètement bloqué au point de ne pas pouvoir rebondir.
Grunt dit:
Bref Age of Steam est un jeu trop exigent par rapport à mes goûts:
Ca, on ne peut nier que c'est un jeu exigeant, dans lequel il faut éviter les erreurs. Mais, dans le style jeu exigeant, il me fait bien moins mal au crâne qu'un Caylus, qui demande une concentration plus importante, là où je peux la jouer plus "cool" à AoS tout en faisant un résultat honorable là où Caylus (voire Le Havre pour des jeux plus récents) ne peuvent se jouer "cool" (enfin pour moi).
Grunt dit:
je ne me l'explique pas quand par exemple 2 des jeux de mon top sont Antiquity au développement particulièrement lent (x étapes, et bien sûr faut penser au bois) ou Brass qui a aussi la patte Wallacienne mais dont j'ai fini par apprécier le dynamisme et la très grande fluidité (même s'il n'est pas exempt de défaut). AoS a un côté financier austère, plus un genre (pick and delivery financier?) que je n'apprécie que très modérément.
A mon avis, Brass demande encore plus de calculs pour éviter de se gaufrer, là où un compte rapide permet de savoir de combien de thunes on a besoin à AoS. Je DOIS émettre 2 actions. Parfait ! Est-ce que je me contente de 2 ou est-ce que j'en émets 3 pour avoir plus de souplesse sur l'enchère. C'est simple et pas prise de tête. Le seul problème, c'est que je connais des joueurs qui, en effet, après une petite dizaine de parties, en sont encore dans la même situation à se dire : Je peux peut-être tenté d'émettre une seule action, pour limiter mes frais, quitte à moins construire à ce tour. Ben, si ton calcul te dit que 2 actions à émette c'est le mini, 1 doit déjà être éliminé dans ta tête. Ben, t'a beau expliquer ça clairement, y'a toujours un mariole, pour n'émettre qu'une action et se plaindre 2 tours plus tard d'être à la rue. Quand on a calculé qu'il fallait 2 actions, et qu'on tente qu'une seule à AoS, on se gaufre forcément. Mais je ne trouve pas que ce soit exigeant. Alors, en effet, Brass peut se jouer assez décontracte, mais, sur la question de l'argent, il faut bien plus se prendre la tête pour en avoir une gestion aussi fine qu'à AoS.
Grunt dit:
En fait je crois que je le trouve même dépassé
Par quoi ?