J’échange mon vote ici contre un peu de remord pour avoir saboté de manière injuste et totalitaire l’accession en finale au 7ème continent.
ah dommage alors
A voté ici parce qu’il faut sauver Wall-E
Molmo dit :Ton mouvement doit être de bas en haut.
Après, ras du sol ou en cloche ça dépend du joueur (et du revêtement aussi)
Et de mémoire d'Open de France, le bâton ne doit pas dépasser l'épaule avant le lancer
Crakoukass
Publié le 30 mai 2018 13:48:08
J’échange mon vote ici contre un peu de remord pour avoir saboté de manière injuste et totalitaire l’accession en finale au 7ème continent.
+1
Tasmat dit :Molmo dit :Ton mouvement doit être de bas en haut.
Après, ras du sol ou en cloche ça dépend du joueur (et du revêtement aussi)Et de mémoire d'Open de France, le bâton ne doit pas dépasser l'épaule avant le lancer
Je refuse que l'on détériore les jouets en les ouvrant à l'aide de bâton.
Molmo dit :Et on redresse la quille sur sa base bon sang de bois !!
Bon, pour le mouvement de bas en haut ok (même si tu m'expliques comment tu peux faire quand même du rase mottes comme ça...
Par contre, redresser les quilles sur leur base, c'est bizarre, ça veut souvent dire qu'on les remet à l'identique quand elles tombent doucement. Alors que sur la pointe, ça bouge pluss...
@rhino : Ouai, mais sur la pointe une quille cela tien pas droit.
Tsss;…
C’est fou, j’arrive pas à me décider… Je vais remettre mon vote à plus tard ici je crois, trop difficile de se résigner à voter.
"J’échange mon vote ici contre un peu de remord pour avoir saboté de manière injuste et totalitaire l’accession en finale au 7ème continent. "
Mouais… Si le 7ème continent était vraiment si au dessus des autres jeux que cela, il aurait gagné quel que soit le format. Remettre ça sur le dos exclusif de l’organisation, c’est facile… mais un peu triste.
ça me fait penser au joueur qui joue moyennement une partie, tente un coup de poker pour gagner au dernier tour, foire son jet de dé parce qu’il obtient 6 ; 5 et 6 alors qu’il lui aurait fallu un triple 6 et qui ensuite va poster un avis destructeur sur un jeu médiocre qui serait trop basé sur la chance.
le Zakhan noir dit :Molmo dit :Et on redresse la quille sur sa base bon sang de bois !!Bon, pour le mouvement de bas en haut ok (même si tu m'expliques comment tu peux faire quand même du rase mottes comme ça...
Par contre, redresser les quilles sur leur base, c'est bizarre, ça veut souvent dire qu'on les remet à l'identique quand elles tombent doucement. Alors que sur la pointe, ça bouge pluss...
ba tu te penches beaucoup :-D
oui, c'est tout l'intérêt ^^
et en plus le remettre à la pointe, tu redresses "au jugé" la quille. Au niveau arbitrage c'est moyen.
Il faut vraiment que je fasse une démo de jeu pour montrer toutes les subtilités du jeu ^^
mouais je vais regarder les règles. Si j’ai raison, tu fais entrer en jeu Cyclades l’an prochain directement au stade des demi finales
Morgal dit :@Phoenixeux : J'ai pas compris, mais ça a l'air drôle.
Hem... J'avoue, c'est limite.
Une question d'open de France, d'ouverture de France (Gall), elle-même poupée de son état. Maltraitance à coup de lancer de bâton. Toussa... (et en plus, ça continue ensuite avec des histoire de quille à tenir bien droite !)
Mes excuses.
Sûrement des relents de mes cours d'escalade où le jargon n'est pas triste non plus ("Avale !", "Prend-moi sec", etc)
Bon, ok, ok. Je me tais.
Et sinon, j'ai voté ! Mais je ne vous dirai pas mon choix ! Ah ah !!
La pétanque, c’est mieux.
(Je n’ai jamais vu beaucoup d’intérêt stratégique au Mölkky, mais j’y ai vraiment un niveau de merde. Alors qu’à la pétanque je vois plein de subtilités. Du coup j’aimerais bien avoir un petit topo de la part de Molmo, parce que je suis tout disposé à croire qu’il y a plein de choses qui m’échappent dans le Mölkky)
C’est sympa le Molkky, surtout APRES l’apéro.
Commençons ça par le commencement.
Comment peut-on résumer de manière simple le molkky ?
De la même manière que le football où le but est de marquer plus de buts que l’adversaire pour gagner, au Molkky, il faut atteindre 50 points, avant l’adversaire.
Comme il faut le faire AVANT l’autre, et que l’on joue chacun son tour, le joueur (ou équipe, mais pour faciliter l’écriture je raisonnerai en 1 contre 1) qui entame la partie, et donc qui casse le jeu, a un avantage.
Il est de ce fait l’attaquant.
Autant dire qu’une casse ratée, redonne la main et l’avantage à l’adversaire.
Qu’est ce qu’une bonne casse ?
Une casse à 12 est-elle forcément une bonne casse ?
Oui forcément, encore faut-il savoir comment gérer sa fin de partie.
Dans l’idéal quand on casse, on essaie de finir en 5 coups si on ne loupe rien.
Quand on casse à 12, il faut donc trouver comment faire les 38 points restants dans les 4 coups restants (on reste toujours dans l’idéal)
Si la casse n’est pas considérée comme “ouverte” (seules quelques quilles sont facilement dégommables seules et de petites valeurs) il va être très difficile de gérer sa fin de partie, à moins de recasser souvent (et de jouer sur la chance pour le nombre de quilles qui vont tomber effectivement).
Cela peut marcher !
Certains joueurs y arrivent très bien de cette façon, mais c’est “petit bras” de mon point de vue et manque du côté un peu chouette, rigolo et “spectaculaire” du molkky.
Une casse très éclatée peut amener du jeu bien plus intéressant (de mon point de vue), mais demande à ce que le joueur soit parfaitement en confiance sur tout type de coup, car ce jeu offre aussi à l’adversaire beaucoup plus d’espace pour développer son jeu.
Il faut savoir aller chercher les quilles de toutes les façons possibles : “retro” (en prenant le molkky comme une boule de petanque, la main “devant” le molkky et ralentir le baton), casquette (aller taper la quille sur le haut du biseau car se trouve derrière d’autres quilles très proches), baton droit (le baton en prolongement du bras, pour passer entre d’autres quilles en en visant une seule), tir de loin (et selon le revetement ou ce qui se trouve derrière, il faut plutôt faire un rebond juste devant ou au contraire la taper plein bois).
D’ailleurs la maitrise du lancer est également très important.
Dans notre club, le premier truc que l’on fait travailler, c’est de faire en sorte que le baton ne rebondisse pas n’importe comment et donc, a une trajectoire chaotique. Un baton qui arrive “droit” au sol, a une trajectoire plus facilement identifiable.
Le réglage de balancier du bras et de l’équilibre général vient assez vite ensuite.
Ensuite, pour “taper” une quille et en faire “ce qu’on veut” c’est de la pratique et de l’expérience.
Exemple tout bête, mais taper une quille sur sa droite donne très souvent une quille qui tombe sur sa gauche (et amène un côté défensif non négligeable en se positionnant par exemple devant une autre convoité par l’adversaire).
Un petit “rétro” bien dosé en rebond devant un groupe de quilles, peut amener à faire tomber (par effet domino) la quille se trouvant tout à l’arrière (et peut éviter le côté un peu difficile de la casquette… car la prise de risque de la casquette est réelle, mais peut amener ensuite à ce que cette quille soit ouverte ensuite pour l’adversaire !)
On peut aller encore très loin sur l’analyse de jeu, mais par exemple je vois beaucoup de joueurs ne calculer qu’au dernier moment, ou pour les deux derniers coups. Pour ma part et dans notre équipe, on analyse les possibilités dès le résultat de la casse, tout en cherchant une adpatabilité maximum pour éviter de se faire piéger.
Maintenant, il faut effectivement pratiquer, pratiquer et encore pratiquer.
Lors d’animations on voit des joueurs avec de bonnes bases et même certains boulistes plus fort en terme de précision.
Mais il leur manque d’une part la technique et d’autre part la stratégie globale.
Taper toujours la plus grande quille n’est pas une solution en soi (et l’erreur arrive bien plus souvent qu’on le croit même à haut niveau).
Par exemple, en “contre-casse”, après une casse à 12 “fermée”, avec deux quilles qui s’échappent malgré tout (la 6 et la 5 pour ne pas les nommer), je vais souvent préféré taper très fort la 6 pour l’éloigner et la rendre “risquée” plutôt que de refaire une casse et risquer de libérer éventuellement les quilles à l’arrière telles que 9, 8 et 7.
En recassant, je ferai très certainement plus que 6, mais je redonnerai des facilités à mon adversaire qui a déjà un coup d’avance.
C’est lui l’attaquant, c’est à lui de s’ouvrir son jeu ^^
Bien sûr, tout ça n’est que du conseil général et il faut s’avoir s’adapter au jeu à chaque partie et toutes les parties sont différentes… mais c’est ça qui fait la beauté du jeu
C’est absolument passionnant.
Effectivement, ce qui me manque pour voir tout ça, c’est la technicité. Je n’avais absolument pas réalisé les effets qu’on peut donner à son lancer pour rapprocher telle ou telle quille, ou au contraire l’éloigner.
Entre amateurs complets, les parties se résument souvent à “je casse”, puis “je tape la quille isolée avec la plus grande valeur jusqu’à plus-soif”, ce qui me semblait d’un intérêt limité. On est encore loin d’essayer d’orienter une quille sur la droite ou sur la gauche !
Du coup je comprends mieux le plaisir similaire à celui de la pétanque à bon niveau, où les boules ne sont pas juste lancées pour se rapprocher du cochonnet, mais aussi pour gêner l’adversaire et l’empêcher de dérouler son jeu.
Aussi, j’apprécie énormément le côté “coaching” de la pétanque, où faire jouer la bonne personne au bon moment est une partie intégrante du jeu, ce qui manque un peu au Mölkky où on alterne simplement.
Vous jouez sur quel type de terrain ? Similaire à la pétanque ? Du bitume ? J’imagine qu’il faut que ça roule un minimum si on veut casser efficacement, non ?
On joue sur terrain similaire à la pétanque pour justement garder le maximum de technicité sur le lancer de bâton.
Pas besoin de rouler pour casser, on est pas au bowling
Si ton lancer arrive plein bois sur la 1 et 2 à mi-hauteur, tu fais souvent une belle casse à 12.
Justement pour l’alternance, ça demande donc au joueur d’être complet, et non pas simplement “pointeur” (le joueur précis qui va tirer baton droit, faire les casquettes et le rétro) ou “tireur” (le joueur qui joue toutes les quilles de loin).
Je me suis même entrainé à jouer main gauche pour éviter d’avoir des soucis (il arrive que des quilles soient mieux placées pour un gaucher que pour un droitier… un gaucher pourrait aller chercher la quille baton droit alors qu’un droitier sera obligé d’aller la chercher en casquette ou inversement).
Le côté “réflexion ensemble” est très intéressante aussi.
Ce que j’aime aussi, c’est gérer la possibilité du “rebond” fortuit.
Tu es à 35, la 10 est simple et il te reste une 5 devant la 7.
Faire la 10 tout de suite pourrait être une bonne idée
Mais si jamais un rebond malencontreux fait que tu tapes la 7 au lieu de la 5.
Ou si tu “doublonnes” et fais tomber les deux ?
Alors à ce moment là, où se trouve la quille 8 et/ou comment faire 13 en deux quilles ?
J’ai un exemple aussi en championnat de France des clubs.
Le format est particulier car pour avoir le maximum d’homogénéité et vraiment comparer le niveau club, c’est du 4 contre 4. (4 très bons joueurs et efficace en même temps c’est pas si simple à trouver)
On se retrouve sur notre dernier match à tenter le match nul (1 manche partout, chacun casse une fois, si jamais tu gagnes les deux manches tu marques 3 pts, égalité 1pt e défaite 0).
Une 9 est dégagée au loin, seule, pas défendable car excentrée (il va être difficile de placer une quille devant ou derrière… l’éloigner ne sert souvent à rien à ce niveau). Il faut 12 points pour gagner. La 7 est la quille la plus facile, pas très éloignée, sans risque de doublonner.
Un groupe de 3 quilles (la 12 est dedans) + 1 juste un peu derrière.
À coté un groupe de 4 quilles avec la 8 éventuellement faisable en casquette. La 3 et la 4 (et la 5) sont dans ce groupe.
La vision du jeu que j’expose à mes coéquipiers est la suivante. Si on fait la 9 de suite, il est possible qu’il casse le groupe de 3 + 1, pour se libérer la 12 (il leur faut 16). La 3 n’étant pas faisable, sauf coup de chance monstrueux, il faudrait d’abord faire le groupe de 3.
Mais il y a la 1 juste un peu derrière. Du coup, si ça part un peu fort, ce n’est pas 3 points qui va être fait, mais 4. Et là il va falloir faire un coup d’éclat sur la 8 ensuite en casquette (et le joueur qui joue après est un “tireur” pas un “pointer”).
Mon idée est donc de taper le groupe de 4, permettant ainsi de libérer la 8 pour qu’on la fasse après.
Pour mes coéquipiers, ouvrir la 8, c’est les amener nos adversaires à défendre cette même 8 pour ensuite la refaire et gagner.
Le truc c’est qu’on a un coup d’avance, c’est à nous de prendre l’initiative.
La réflexion ne nous a pas amené sur un terrain d’entente sur le choix à faire, donc on a laissé celui qui joue après nous dire ce qu’il préférait… il a dit “je me vois faire la 9” (normal !), mais pour ça il que notre coéquipier qui joue avant fasse 3… et comme de bien entendu il accroche la 1 aussi, obligeant notre tireur à aller chopper la 8 en casquette.
Pendant ce temps, les autres font la 7 (ils passent à 41 et nous à 42) ce qui fait qu’on ne peut même pas jouer la 9 pour l’éloigner sous peine de redescendre.
On tente donc la 8 et on la loupe.
Eux font la 9 pendant ce temps.
2 manches à 0, ils prennent les 3 points et donc la 4ème place du championnat, pendant que nous, nous nous faisons doubler par deux autres équipes et passons 9ème… frustrant.
Molmo dit :Plein de trucs
J'aime ce jeu, auquel j'ai au final très peu joué, et en "amateur" à chaque fois.
J'aimerai bien jouer plus, mais il n'y a pas trop de groupe par chez moi je crois, donc faudrait que j'aille à Paris...
Merci Molmo pour ce "résumé", c'est super intéressant!