Polaris de Ben Lehman
débarque enfin en VF, si vous le voulez bien. Et c’est ici que ça se passe : http://fr.ulule.com/polaris-vf/
Avertissement : Polaris de Lehman n’a rien à voir avec le jeu de Black Book Editions (qui est plutôt futuriste, post-apo, dans un monde envahi par les eaux et la glace, si je ne m’abiouze).
Ici, on est dans le médiéval, le chevaleresque, le tragique. Ouaip ! Et c’est ça qu’est bien !
500 nuances de Geek sur Ulule dit:“Horreur de toute beauté, emphase sur la beauté, emphase sur l’horreur… Putain que c’est bon.”
Vincent Baker, auteur d’Apocalypse World
Indie RPG Award for Innovation (2005) & Indie RPG Game of the Year (2005)
Il était une fois, aussi loin au nord que le nord peut être. Là vivait le plus grand peuple que ce monde connaîtra jamais. Nous ne pouvons les voir comme ils étaient, mais nous pouvons comprendre comment ils moururent, fondant comme un flocon de neige au soleil. Ce n’est plus de l’histoire ; ce n’est pas encore une histoire. C’est tout ce qui reste. Tout le reste est ce que vous en faites.
Avec Polaris, vous créerez et raconterez les histoires tragiques des Chevaliers de l’Ordre Stellaire. Des chevaliers prêts à tout sacrifier dans un combat désespéré pour sauver un monde qui se meurt.
L’auteur
Ben Lehman est un auteur américain de “jeu de rôle indépendant” fortement inspiré par le forum The Forge (forum fermé aujourd’hui) d’où sont parties une grande part des innovations de la scène “narrative”. Un de ses jeux les plus influents reste aujourd’hui Polaris, publié pour la première fois en 2009.
“I wrote Polaris to give myself the horrible beauty that I wanted to get from in Nobilis, but could find in my own play of that game; to give myself the smooth GMless play that I wanted to get out of Universalis, but couldn’t find in my own play; the moral decline that I wanted from Sorcerer but it wasn’t geared to produce; the fairyland magic of Dunsany’s stories that I had never thought possible in a role-playing game. If you like Nobilis, or Universalis, or Sorcerer, or Lord Dunsany, or if you wanted to like any of them, you should try Polaris. I finished Polaris because I wanted to show that death in a role-playing game is not a bad thing”
- Ben Lehman
Comment ça marche ?
Le but est de raconter l’histoire de chevaliers appartenant à l’Ordre des Étoiles luttant contre un soleil démoniaque auquel leur propre peuple est dévoué. L’histoire sera une tragédie qui conduira nécessairement les chevaliers à leur perte et leur déchéance.
Il n’y a pas de “Meneur de jeu”. Chaque joueur peut avoir à sa charge un protagoniste de l’histoire mais un seul personnage peut être créé pour tous les joueurs. Il est caractérisé par différents éléments qui prendront place dans le récit, y compris et surtout les personnages secondaires en relation avec le protagoniste, répartis en fonction de leur relation avec celui-ci et attribués aux autres joueurs qui en auront la charge au cours de l’histoire.
Le rôle de l’adversaire est de défier le protagoniste. Si ce dernier refuse les propositions des joueurs, il y a conflit. Sa résolution se fait à l’aide de quelques phrases clef (MAIS SEULEMENT SI, ET DE PLUS, NOUS VERRONS CE QU’IL ARRIVERA DE CELA, etc.) qui permettent de négocier l’enjeu du conflit. Si l’un des opposant accepte le « prix » proposé par son adversaire, le conflit s’arrête et la scène est conclue (a moins de s’en remettre à un jet de dé pour déterminer la résolution). Quoiqu’il en soit, le protagoniste s’achemine inéluctablement vers sa fin.
Pourquoi le jeu fait date ?
- Parce qu’on joue sur le mode d’une fiction traditionnelle, comme celle d’un roman ou d’un film, avec un (seul) héros et des seconds rôles avec une progression dramatique (et pas un “groupe” de héros lancé dans un scénario).
- Parce que tout le monde est impliqué à tout moment, grâce notamment aux seconds rôles.C’est à ce titre un des jeux fondateur explorant une “narration partagée” approfondie.
- Parce qu’il n’y a pas de “hors jeu” : les phrases clefs permettent de négocier directement dans le jeu et dans l’histoire les enjeux des conflits.
- Parce que les histoires ainsi crées ont une ambiance particulière grâce aux phrases clefs et au système
- Parce que le jeu est aussi un livre à lire : il n’y a pas vraiment de frontières entre règles et “background”.
- Parce que Polaris, c’est, pour les non joueurs comme pour les rôlistes, une expérience de jeu et de découverte et de game-design qui enrichira toute culture ludique qui se respecte. J’ai dit.
Pourquoi ce jeu pourrait-il ne pas vous plaire ?
Parce qu’on meurt à la fin. En même temps, on est prévenu
MAIS TOUT CELA EST ARRIVÉ IL Y A FORT LONGTEMPS, ET MAINTENANT PLUS PERSONNE NE S’EN SOUVIENT.
La version française
La gestation, très longue, était en cours depuis 2011. La traduction a été effectuée à deux mains par Yragael Malboss, bien connu de la scène rôlisto-narrative et Philippe de Monneron, déjà aux commandes du jeu des 1001 et de Donjon.
On a estimé que ce livre valait bien un tirage papier, de par sa place dans l’histoire du game design et son caractère “littéraire”, avec un petit tirage autour de 400 exemplaires (couverture souple, reliure collée) et avec les belles illustrations de Monica Galvan issues de l’édition espagnole de Conbarba. La maquette est signée J2j, qui se charge des jeux de Narrativiste / 500 NDG depuis les derniers volumes.
Le livre final sera au format A5, relié collé, d’approximativement 65 pages + 1d20. Tout étant terminé, hormis le financement et la maquette, il devrait être assez rapidement envoyé sous presse, en même temps normalement que Fate.
Quelques liens au sujet du jeu :
http://www.lacellule.net/2013/06/podcast-one-shot-n21-polaris-de-ben.html
http://indie-rpgs.com/archive/index.php?board=53.0
http://www.legrog.org/jeux/polaris-52516
Ce qu’ils en disent
“un jeu magnifique et surprenant sur bien des aspects !”
— Frédéric Sintès
“Polaris is the most elegantly constructed game I have ever had a chance to play.”
— Anna Kreider
“everyone should try Polaris”
— Seth Ben-Ezra
“There are a number of games that any modern game designer ought to be familiar with or their design knowledge is incomplete. Polaris is one of those games.”
— Ralph Maza (Blood Red Sand, Polaris)
“The entire concept of Polaris utterly repels me.”
— John Snead
“Polaris de Ben Lehman. Et ben c’est coton à traduire.”
— Ygrael Malbos
A quoi va servir le financement ?
Tous les fonds collectés servent uniquement à la réalisation du livre. Pas de fond, pas de publication. Au plus on recueille, au plus les finitions seront améliorées.Les exemplaires restants après souscription sont ensuite vendus en boutiques.C’est donc bien ici que se passe l’essentiel de l’édition.
Voila donc où vont les sous :
- Licence du jeu à Ben Lehman
- Traduction à deux mains Par Philippe De monneron et Yragael Malboss
- Illustrations de Monica Galvan, issues de l’édition espagnole de Conbarba
- Maquette et mise en page de Julien Dejaeger
- Impression livre et goodies éventuelles
- Transport, livraison, stockage, logistique (assurée par Ludikbay)
- Commission ulule, frais bancaire, TVA
- Frais fixes de l’association (cout de gestion surtout)
Les profits, s’il y en, iront alimenter les projets suivants, en particulier Hic Sunt Dracones - La Caravelle de la rentrée, dont nous reparlerons.
Contreparties :
Les souscripteurs accèdent tous, de base en plus du livre au texte brut et obtiennent avec le livre le pdf du jeu ainsi que leurs noms ou pseudos dans les crédits.
- 8 euro : le pdf
- 26 euros : le livre de base (+pdf…)
- 50 euros : deux exemplaires. Vous pouvez choisir de récupérer vous même l’exemplaire, ou nous communiquer une adresse ou l’envoyer de votre part (bibliothèque, ludothèque, ami(e), amant(e), ennemi juré, etc…)
- 180 euros (limité à 5 exemplaires) : un exemplaire + un autre exemplaire numéroté, signé et dédicacé par l’auteur.
Les Paliers
- 2000 euros : inclusion à partir du plege de niveau 3, Artcurus (ou avec +12 euros) d’une aide de jeu illustrée avec les phrases clefs et mécanismes de base en 4 exemplaires (une pour chaque joueur).
- 3000 euros : Reliure cousue. Carrément.
- 4000 euros (pourquoi pas…) : on avait prévu une “nappe” de jeu représentant les constellations avec leurs noms, qui a part la mise en ambiance peut servir à nommer les personnages. Dans ce cas, on en ressortira une version, a la fois libre (a imprimer) et physique.
Pour cette souscription, aucun gadget n’est proposé, hormis des contributions pratiques. Polaris est une étoile filante du monde du jeu, qui brillera pendant longtemps dans votre bibliothèque et sur votre table de jeu. Enfin,
Sauf mention contraire, les livraisons se font en suivi par notre partenaire Ludikbay. Le tarif d’envoi est “plat” (toujours le même, quelque soit votre pledge)