Un Marengo en 1h30 de cuisson

La bataille Marengo version Pub Battles de chez Command Post Game.

Un confinement productif pour occuper mes 2 garçons.

En 1 heure 30, ou 8 tours de jeu, voilà le résultat quasi historique, auquel nous sommes parvenus, mes adversaires (un prudent calculateur incarnant Mélas et un offensif digne d’un cavalier) et moi, le premier consul bien sûr.

Grande victoire française : le général autrichien Mélas, a subi de nouveau une défaite importante, plus de 200 ans après. A gauche de la photo, les pertes (hors de combat - prisonniers - fuyards - unités débandées ou ses munitions).
2 petits corps de Mélas ont été détruits, mais également une partie de sa cavalerie et de ses grenadiers.
Du côté français : une brigade de cavalerie et 3 d’infanteries sont hors de combat.
Le déroulement de la bataille :
Les français de Victor et Lannes réussissent à retraiter en luttant pied à pied. Se faisant, Victor et Lannes prennent soin d’épargner leur troupe et de les rallier en évitant les combats meurtriers.

Mélas fait surgir 2 corps de troupes très agressives par le nord. Bonaparte jette sa Garde et la cavalerie de Murat sur ce gros détachement. Les combats sont violents. La cavalerie charge avec panache. L’artillerie foudroie les colonnes et la Garde donne.
En 3 tours, la messe est dite. Les autrichiens fuient. Il reste à concentrer les forces françaises et à les concerter avec Desaix qui vient d’arriver et à jeter l’ensemble de ses corps contre l’ennemi. Les dernières brigades de Victor reprennent confiance, mettent un terme à leur repli et retournent leurs baïonnettes contre les autrichiens exsangues.

Les ultimes combats voient les manoeuvres français décimer les unités autrichiennes avant qu’elles ne craquent et finissent par fuir vers Alexandrie.
Le champs de bataille appartient, une nouvelle fois, au Premier Consul.

Outre le grand plaisir à jouer sur la carte de jeu dont la qualité saute aux yeux, la bataille terminée, les commentaires et reflexions tactiques se font « sur la carte ».
Comme quoi, des règles simples permettent la reflexion tactique et la jouabilité.
On se concentre sur la carte et les manoeuvres : la base.
L’activation par tirage au sort modéré par la capacité des généraux correspond au chaos semi maîtrisé de la bataille.
Les combats reflètent une réalité : on tient, on se rallie, on est désorganisé, on reflue, on disparaît.
Le brouillard de guerre se fait avec des blocs non lisibles tant que les combats n’ont pas lieu.
Un bon jeu somme toute.

En haut à gauche les brigades perdues.
En haut à droite, les pions d’activations de corps tirés au sort.
En bas, les chainettes de mouvements (2 mouvements : cavalerie et infanterie).
Pour les amateurs, on reconnait aisément cavalerie (trait diagonale), infanterie (dont l’élite qui a une marque en plus) et artillerie (point rouge), les généraux sous forme de cube.
Les dés de combat : 3/3.

Je ne connaissais pas ce jeu. L’esthétique est très sympathique.

J’ai fait un petit CR sur le même type de jeu, cette fois en prenant Brandywine, 1777. 
Batailles de Brandywine et Germantown avec Pub Battles - Discutons Wargames ! - Forum de Trictrac

Interessante bataille à jouer avec le même système également.