un pas de plus vers 1984

Cookie dit:D'ailleurs à ce propos, parlons un peu des mutuelles. Elles, elles remboursent en général à peu près tout (bon d'accord, quelquefois mal...) mais j'ai remarqué une profonde injustice: mon mari et moi étions (parce que ça a changé depuis peu) obligés de souscrire tous les deux une mutuelle via notre société. Chacune de ces mutuelles couvraient TOUTE la famille (super le double emploi) et impossible d'en refuser une, elles étaient obligatoires... Là-dessus, on a eu des enfants qui ont été rattachés automatiquement à ma carte vitale... et donc à chaque fois qu'ils ont des dépenses, c'est ma mutuelle (envoi automatique) qui trinque... A ce rythme-là, ils vont finir par surtaxer les femmes !!! Et commercialement parlant, ils n'auraient pas tort...


Il suffit que tu fasses aussi rattacher tes enfants à la carte vitale de leur papa (c'est possible depuis quelques temps). Le truc le plus con, je trouve, c'est qu'une mutuelle ne fonctionnera que si elle le numéro de sécu est identique lors de la transaction (en gros, carte sécu de la maman + mutuelle du papa - ou inversement, ça foire).

Oui j'ai en effet entendu dire qu'on pouvait rattacher au papa... sauf qu'on peut rattacher au papa ou à la maman mais pas aux deux (histoire de partager les dépenses). D'ailleurs c'est super pratique quand celui auquel l'enfant est rattaché est en déplacement... voire quand on confie les enfants aux grands-parents...

Cookie dit:Oui j'ai en effet entendu dire qu'on pouvait rattacher au papa... sauf qu'on peut rattacher au papa ou à la maman mais pas aux deux (histoire de partager les dépenses). D'ailleurs c'est super pratique quand celui auquel l'enfant est rattaché est en déplacement... voire quand on confie les enfants aux grands-parents...


À la sécu, on peut rattacher les enfants aux deux parents depuis quelques mois (ma fille en est la preuve).

Les miens ont chacun leur carte... :mrgreen:

Rody dit:À la sécu, on peut rattacher les enfants aux deux parents depuis quelques mois (ma fille en est la preuve).


Ah bon ? Mea culpa... Et ils ont quel numéro de sécu ?

Rody dit:À la sécu, on peut rattacher les enfants aux deux parents depuis quelques mois (ma fille en est la preuve).

C'est bien alors, parce que quand je m'étais renseigné il y a quelques temps/années, on m'avait dit que ce n'était pas possible.

Girafe a écrit

ça c'est sure qu'avant c''était pas terrible, alors au point où en est...autant continuer
:evil:

Je n'ai jamais dis cela, j'ai juste dis qu'il n'y a rien de nouveau là dedans sauf que là on te dit qu'on croise les fichiers et que c'est consultable par les médecins. Après j'ai jamais dis que j'approuve je suis juste horriblement fataliste sur le flicage numérique dont nous sommes en permanence l'objet.
Après tu as le droit de m'envoyer des smiley devil cela changera rien au truc c'est tout :(
Pierre 2.0 a écrit
Tout cela part de toutes manière de la même philosophie :
il faut se méfier de tout le monde et tout contrôler pour que rien n'échappe à la surveillance.
C'est une certaine vision du monde.


Là encore si je peux comprendre ton indignation sur le fond j'ai tendance au fatalisme. Dans un monde idéal tu n'aurais pas besoin de police, de controleur des impôts, de controleurs du droit du travail, de médecins du travail ......etc

Pour moi le soucis ne vient pas du contrôle, s'il est clair et énoncé à chacun on connait les règles et y a pas de surprises. Une fois de plus ce qui fait peur à la majorité des gens c'est qu'on abuse du système pour les emprunts par exemple et là pour le coups tu vas demander des contrôles pour vérifier que les mecs abusent pas .... Bref c'est un peu un cycle sans fin ce truc hélas......

Et j'ai l'impression que tout cela vient du fait qu'on a de moins en moins confiance dans nos pairs et dans la déantologie des professionnels de l'état, de la santé etc.....

A++ Stouf

Dans le style reniflage des citoyens, j'ai cru lire que la CNIL avait sanctionné le passe Navigo de la RATP , en fait individuellement identifiable. On sait donc à quelle heure vous entrez et vous sortez des transports en commun, où, avec qui, etc. Selon certains la bestiole serait même interrogeable à distance - ne prenez pas votre navigo la prochaine fois que vous balancez des oeufs sur les CRS :) .
La CNIL a dit "pas bô" (ce qui est notable car c'est généralement une institution qui a un peu peur de son ombre). La RATP a dit d'accord et mettrait sur le marché un Navigo anonyme... pour 5 euros de plus. Classe, non ?

Parmi les Parigos tête de Navigo, certains peuvent-ils confirmer ou infirmer ?

j avais deja entendu parler de cela, ainsi que le system de velib qui permets de savoir quel chemin tu as pris, ou tu t est arrete, ou tu as repris ton velo et ainsi savoir :

qu'un jeune homme de 25 ans
va de bastille à nation
qu il croise 6 sucettes publicitaires
et si on a un autre fichier que l on recoupe, on pourra lui proposer de la pub idéal pour sa vie, sa femme, son chat,

n'est ce pas un monde merveilleux ?


topkewl qui aimerait qu on lui propose de la pub pour les derniers jeux sorti à essen

topkewl dit:j avais deja entendu parler de cela, ainsi que le system de velib qui permets de savoir quel chemin tu as pris, ou tu t est arrete, ou tu as repris ton velo et ainsi savoir :
qu'un jeune homme de 25 ans
va de bastille à nation
qu il croise 6 sucettes publicitaires
et si on a un autre fichier que l on recoupe, on pourra lui proposer de la pub idéal pour sa vie, sa femme, son chat,
n'est ce pas un monde merveilleux ?

topkewl qui aimerait qu on lui propose de la pub pour les derniers jeux sorti à essen


Ca, ca a déjà été utilisé pour la deuxième campagne victorieuse de Bush. Avec les fichiers de consommateurs, d'internautes, les analyses de vote, les zones de fiscalité, les abonnements à tel ou tel magazine, etc., ils identifiaient les zones où habitaient les Républicains rednecks, les Républicains "gauchistes", les pro-lifes anti-tout, les pro-lifes mais pas anti-homos, etc. - et apparemment il y avait une cohérence géographique de l'électorat. Ensuite ils déterminaient les principaux axes de déplacement résidence / travail / shopping mall et mettaient des pubs politiques bien ciblées selon le type d'électorat qu'ils voulaient rassurer ou faire basculer. Tu pouvais donc avoir une campagne républicaine pour le même deubeuliou mais relativement différente selon l'habitat, la géographie, etc.

Dur dur d'exercer librement sa conscience de citoyen.

topkewl dit:j avais deja entendu parler de cela, ainsi que le system de velib qui permets de savoir quel chemin tu as pris, ou tu t est arrete, ou tu as repris ton velo et ainsi savoir :
qu'un jeune homme de 25 ans
va de bastille à nation
qu il croise 6 sucettes publicitaires
et si on a un autre fichier que l on recoupe, on pourra lui proposer de la pub idéal pour sa vie, sa femme, son chat,

Ce n'est pas forcément étonnant, quand tu vois que les sont les boites qui se positionnnent sur le marché des vélos libre-services sont des vendeurs d'espaces de pub (et mobilier urbain aussi, OK, mais le mobilier urbain, c'est pour mettre de la pub dessus)...

he beh, pour la campagne de george bush j'étais pas au courant

impressionnant quand meme

topkewl qui reste bouche bée

Sur rue89.com :

Sur la carte de FamilyWatchdog, le pédophile habite au 21
Par Guillemette Faure (Journaliste) 12H05 23/08/2007
Carte de FamilyWatchdog dans la banlieue de Washington (DR).
(De New York) Il habite à 250 mètres de chez moi, pas très loin de la boulangerie italienne. Il a été condamné pour sodomie sur un garçon de dix ans. A 350 mètres au nord, il y a James, 63 ans, reconnu coupable d’agression sexuelle sur une inconnue.
Et à une rue de la mienne, Luis, 37 ans, un autre délinquant sexuel qui porte un tatouage sur l’épaule gauche. Je sais tout ça depuis que j’ai rentré mon adresse sur le site FamilyWatchdog. Je peux même voir leur tête (il y a leur photo) et, s’ils en ont un (c’est rare), l’adresse de leur travail. Un petit carré rouge désigne l’adresse d’auteurs de crimes commis contre des enfants, un jaune l’adresse d’un violeur.
Le site (privé) a été constitué à partir des données publiques des "lois de Megan". Depuis 1996, cette loi, qui tire son nom de celui d'une petite fille de sept ans tuée et violée par un voisin dans le New Jersey, demande à chaque Etat américain de faire en sorte que ses résidents puissent être informés de la présence de délinquants sexuels dans leur voisinage.
La plupart des Etats ont ainsi leur site internet (voyez la Californie, ou la Pennsylvanie). "Ces lois se basent sur la conviction que la plupart des délinquants sexuels sont incurables et que les gens dont on doit le plus se méfier sont des étrangers", regrette Sharon Lamb, professeur de psychologie au Saint Michael’s College.
Or, dans quatre cas sur cinq, les crimes sexuels commis sur des enfants le sont par des gens qu’ils connaissent. Le problème tient à ce que ces violences ne sont pas signalées: "On l’a vu dans la façon dont l’Eglise catholique a étouffé ses scandales de pédophilie au cours des années, préférant protéger sa réputation plutôt que les enfants dont elle avait la charge", analyse Deborah Jacobs de l’ACLU, une association de droits civiques du New Jersey. "Malheureusement, cela se produit au sein des familles encore plus souvent."
Sachant que les coordonnées des personnes reconnues coupables de crimes sexuels seront ainsi diffusées, que d’éventuels employeurs pourront se procurer, "l’impact sur les familles est énorme, cela dissuade les proches de signaler ces cas à la police", observe Dan Filler, professeur de droit à la Drexel University.
Autre critique: il incombe aux Etats de définir les crimes couverts par la loi de Megan. Sharon Lamb s'interroge:
"Dans certains Etats, un garçon de 19 ans qui a des relations sexuelles avec une fille de 13 ans pourra se retrouver sur les listes de la loi de Megan pour viol. C’est certainement un abus, mais est-ce de la pédophilie?"
Dans la moitié des Etats américains, un mineur, parfois dès 10 ans, peut se retrouver dans ces fichiers de délinquants sexuels. Pour combien de temps? De quelques années (souvent dix)... à vie.
Enfin, ajoute Dan Filler, "il y a des Etats qui utilisent cette loi pour stigmatiser des comportements". C’est le cas par exemple lorsqu’un comté passe une publicité dans des journaux avec les noms de clients de prostituées. Ici, l'intérêt pour la prévention est quasi nul, il s’agit essentiellement de "shame punishment", l’idée (en vogue) de sanctionner par une humiliation.
En 2005, dans l’Etat de Washington, un homme a tué deux délinquants sexuels dont il avait trouvé les coordonnées sur un site internet. Un Canadien a fait la même chose l’an dernier dans le Maine avec des noms trouvés sur le registre public de cet Etat. "Ces cas de violence restent très rares. Le plus souvent, le système rend simplement la vie impossible aux personnes signalées", note Dan Filler.
Exemple: la tendance actuelle aux "lois de restriction de résidence", déjà adoptées dans 27 Etats américains. Elles consistent à interdire aux personnes reconnues coupables de certains crimes (généralement ceux couverts par la loi de Megan) de vivre dans un certain rayon des écoles, des parcs ou d’autres lieux publics.
On arrive parfois à des résultats grotesques comme à Ocean Beach, en Alabama, où les délinquants sexuels n’ont pas le droit de vivre à moins de six kilomètres de la plage… Mais presque aucune résidence n’est à plus de six kilomètres de la plage.
Ces lois, à l’initiative des Etats ou des communes, ont tendance à faire tache d’huile, remarque encore Dan Filler.
"A Greenbay dans le Wisconsin, les délinquants sexuels ne peuvent plus vivre que dans 15% de la ville. Du coup, une fois qu’une ville comme Greenbay adopte une loi de ce type, les banlieues voisines, qui craignent de voir les délinquants sexuels s’installer chez eux, adoptent des lois similaires."
D’un point de vue purement pratique, ces lois sont contre-productives, fait-il valoir, puisqu’en désocialisant des individus considérés à risque, elles les rendent encore plus dangereux pour la société. "Si ces gens sont chassés et déconnectés des communautés, qu’ils ne peuvent pas trouver de travail, là on est certain que leur cas va se dégrader."

article super interessant, notamment le passage suivant :

"Malheureusement, cela se produit au sein des familles encore plus souvent."
Sachant que les coordonnées des personnes reconnues coupables de crimes sexuels seront ainsi diffusées, que d’éventuels employeurs pourront se procurer, "l’impact sur les familles est énorme, cela dissuade les proches de signaler ces cas à la police", observe Dan Filler, professeur de droit à la Drexel University.


on arrive a des dérives .......

topkewl qui reste sur le cul