Un autre CR sur Germantown.
Une partie où les unités sont montrées, photos obligent. Donc peu d’incertitudes pour vous.
Positions british au départ
Vu du côté américain
Tour de nuit.
1777. Il faut sauver Philadelphie. Washington, battu à Brandywine, ne renonce pas. Un homme tenace.
Et audacieux. Il veut lancer un raid. Profitant de la stupeur en surgissant par surprise dans les campements des britanniques, par la brutalité de l’attaque, il compte remporter une victoire rapide.
Le brouillard sera également son allié.
Ordre de garder le silence et de progresser rapidement en serrant les rangs.
Washington fulmine, son guide s’est perdu. Mauvais présage. Cependant, les pennsylvaniens du général Armstrong bien guidés, progressent en direction de leur objectif : Vandering’s Mill, le flanc gauche britannique.
Le général Smallwood et ses miliciens sont chargé de l’aile droite. Des informateurs locaux le préviennent de la présence ennemie à moins de 3 miles au sud de Shoemaker’s Mill Road.
Le général Sullivan chargé de l’attaque principale stoppe avant Germantown pour mieux se déployer : l’ennemi est établi à moins de 600 yards.
En revanche, pas de nouvelles du général Green… Il s’est perdu dans le brouillard épais
T1
Brouillard épais. Visibilité très réduite.
Armstrong progresse vite et bientôt ses éclaireurs reconnaissent le gué sur la Schwykill River. Leur objectif est à peine à 400 yards.
Howe est tiré. Sullivan tente de préempter : 4 au dé. Il envoie la brigade de Wayne sur la route de Germantown et se retrouve devant la fameuse Chewhouse occupé par un détachement ennemi.
Le général Smallwood à l’aile gaucheenvoie ses miliciens bousculer les vedettes en habits rouges.
La colonne de Washington, enfin sur le bon chemin, rejoint Sullivan.
Le britannique Howe est littéralement tombé du lit lorsque son officier d’Etat-Major l’informa de la présence des rebelles autour de Germantown. S’habillant précipitamment, il envoie son artillerie au nord, lance ses dragons à lest. Au centre, il place la brigade de J Grant à droite de la route, Mathews à gauche. Une brigade de Grant servira de réserve générale.
Une estafette galope à bride abattue prévenir le général Knyphausen.
Green débouche enfin par sa route.
Passe de combat : les Pennsylvaniens prennent la maison de pierre mais cela leur a couté. L’unité doit se réorganiser.
T2
Les ordres initiaux sont suivis : “frapper l’ennemi dès que vous le rencontrez”. Smallwood et Sullivan chargent les troupes et détachements qui sont là pour les ralentir.
Smallwood a quelques pertes mais disperse le détachements en habits rouges sur l’aile droite de Howe.
Même réussite pour Green et Sullivan : les éléments retardateurs sont annihilés. La marche en avant pourra reprendre.
Ici la phase de contact. (La phase de combat commence après la phase de mouvement. De plus, les détachements représentant quelques centaines hommes, ne jettent qu’un dé, contre 3 pour une brigade. Pour reconnaître ces détachement, ils ne présentent aucun autocollant).
T3
Le général Knyphausen, suivi par son train de bagages, approche à 1/2 mile de sa division. Il ordonne à Stirn, un général Hessois, de reconnaître en force les forces qui font face, histoire de sonder son adversaire. Les prussiens s’ébranlent au son des fifres vers les hauteurs de Vandering’s mill.
Sullivan comprend qu’il a de l’artillerie face à lui… ce qui le rend prudent. Et il organise les Virginiens de Weedom et sa propre brigade pour une charge. Pendant ce temps, Wayne se rallie et se ravitaille en munitions avant de reprendre la lutte.
(remarquez les jetons de tirage aléatoire correspondant chacun à un corps (ou division) d’armée, bref une unité indépenante.)
Le général Green lance 2 brigades de Virginiens sur les habits rouges de J. Grant positionnés sur la crête d’un petit plateau. (environ 3000 hommes contre 1500)
Revenons à Armstrong. Voyant les prussiens marcher au Doble quick vers lui, le commandant de la milice de l’aile droite manœuvre un détachement de volontaires sur le flanc droit des Hessois. Voilà qui pourrait rétablir l’équilibre. De toute façon, céder n’est pas dans sa nature même si ses troupes n’en mènent pas large. Et le coup tactique fonctionne : fusillés devant, fusillés sur le flanc : les Hessois refluent en désordre. Cela ne changera pas la bataille mais calmera les ardeurs de ces mercenaires.
(chaque résultat de 4 ou plus correspond à une touch. Mais les miliciens bénéficie du “cover” car en hauteur : donc 5 pour toucher au lieu de 4. Et le détachement, attaquant de flanc touche sur 3… : système de -1 +1 pour le flanquage)
Les Virginiens de Green repoussent, baïonnettes en avant, au son des tambours, les homards de J. Grant. Well done, lads!
T4
Sullivan réussit à repousser le moment de jouer (4 au dé). Howe fait de même ( 1 au dé). Armstrong est tiré ( aile droite de Washington). Il sait qu’il ne pourra reproduire son exploit : 2 brigades sous Knyphausen sont encore dans la course sans compter que les Hessois devaient se rallier. Il choisit de retraiter à l’abri de la Wisahickon Creek.
En effet, Knyphausen déploie son train de bagages et rallie ses Hessois. Les brigades de Grey et Agnew, en formation de bataille avance à la rencontre des miliciens rebelles. Mais Armstrong a disparu dans le brouillard. « Ach ! Schwein ! »
(une attaque à travers un cours d’eau bénéficie d’un cover pour le preier tour.)
Green relance 2 brigades sur les habits rouges. Il faut poursuivre la victoire obtenue.
Howe se réorganise devant la menace en concentrant ses forces. Il ordonne un prudent repli 1/2 mile et déploie son train de bagage. Une estafette vient de lui apprendre que ses Grenadiers, rappelés, arrivent à marche forcée. Un renfort bienvenu. Les dragons sont chargés de ralentir les ennemis sur sa droite. Le combat est violent mais les miliciens choqués disparaissent du champ de bataille bien que le dragons retraitent en pleine déconfiture.
L’heure de la contre attaque va sonner.
(les dragons jettent 2 dés au lieu de 3)
T5
Les américains lancent l’attaque générale de Green, Washington, Sullivan. A l’ouest, les brigades de Knyphausen se préparent à recevoir l’orage. De même pour Howe qui a donné pour consignes de résister à tout prix car les Grenadiers de sa Majesté arrivent.
D’abord les Hessois cèdent.
L’américain Stirling reçoit les tirs de canisters qui sillonnent de rouge les rangs rebelles qui se disloquent. Sullivan se saisit des canons malgré les pertes. Mais surgit la brigade Mathews. Il faut reculer si on veut survivre.
DU côté de Green, résultats sanglants : 2 brigades britanniques sont annihilées contre une brigade de Virginiens. Les gars du Connecticut qui étaient en soutien, refluent tout de même, ébranlés par le choc.
T6 :
Réorganisation et ralliement pour ceux qui le peuvent pendant ce tour.
Un seul choc : les Grenadiers tant attendus et les Virginiens de Stephen. Les Grenadiers souffrent, reculent mais ne disparaissent pas. Les Virginiens, eux oui. Les combats continus ont eu raison de leur cohésion.
(Les unités d’élite disposent d’une marque à droite de l’autocollant. La première touche est absorbée sans compter. Ce qui les rend difficiles à détruire sauf à les attaquer à plusieurs ou sur plusieurs tours en ayant chaque fois 3 touches. Les anglais en ont plusieurs…)
Les 3 touches bleues ne suffiront pas car les grenadiers sont d’élite. PAr contre l’unité américaine vole en éclat et disparait du champ de bataille avec 3 touches).
T7
Tout le monde est épuisé. Washington ordonne de se replier sur les trains de bagages. Howe n’est pas en état de le poursuivre. Knyphausen le pourrait mais doit-il risquer d’autres pertes ? Il est à une ou 2 unités de la rupture.
Howe rallie ses dernières brigades.
T8
Un tour qui ne changera rien : les unités poursuivent leur réorganisation.
Washington misait sur la surprise, pas sur une bataille rangée où il avait tout à perdre. Aussi la décision a été prise d’accepter une petite défaite en re dirigeant les trains de bagages vers le nord.
Pertes américaines : 12 points X2 car « forced back » = 24 points
Pertes britanniques : 17 points et reste sur le champs de bataille.
Finalement, les pertes américaines ont eu lieu pendant la grande confrontation des Tours 5 et tours 6. Les détachements des habits rouges ont remplis leur mission ralentissant les forces de Washington et permettant aux Etats-Majors et renforts de venir au secours de Howe.
Sans doute le fait que Green et Washington se soient perdus dans le brouillard.
Commentaires sur le jeu :
Encore un bon moment passé avec un jeu de la série Pub Battles. Le départ se joue dans le bluff normalement : où sont les forces principales ? Ici, pour les photos, pas de bluff : ce qui aide le britannique dans sa prise de décision.
Un visuel très beau, fin, élégant et jouable!
La carte est magnifique (déjà dit, je sais)
Les éléments de jeu correspondent tout à fait à l’esprit des règles et de l’environnement.
Le résultat de jeu est quasi historique. Ce qui illustre bien le bon fonctionnement des règles.
Un regret : les photos pas terribles dûes à la luminosité médiocre. Ce qui ne rend pas hommage à la beauté des élements de jeu.