ANTE SCRIPTUM :
J’ai lié avec Brandywine, l’expansion Germantown qui suit plus loin dans le fil du post. J’ai donc modifié le titre.
Fin de l’AS
Pub Battles est une série de wargame (de Command Post games) qui reflète l’ambiance d’Etat-Major pour des jeux du XVII au XIX siècle. j’en parlerai une autre fois avec une bataille de Marengo par exemple.
Bienvenue à Brandywine, le 11 septembre 1777. Le Général Washington - à la tête de l’armée continentale- a pour mission de couvrir Philadelphie, siège du Congrès et première capitale des auto-proclamés Etats-Unis d’Amériques.
Commandées par le général Howe, les “habits rouges” cherchent à manoeuvrer cette armée d’insurgés par une longue marche nocturne dans le but de déboucher sur un flanc faible.
Où sont ces maudits habits rouges !!
Tour 1
Le Général Kniphausen donne le signal : Son artillerie se positionne sur Newell’Hill. Les Highlanders s’ébrouent au son des cornemuses, se dirige vers Pyle’s ford, suivi de la brigade de Grant.
Les Hessois, trop confiants, sont rejetés de l’autre coté de la Brandywine : Sullivan a tenu, malgré le repli des virginiens de Stephen. Sa position était formidable.
Tour 2
La position de Washington est déjà désespérée : il est pris dans un étau. Ses maigres forces ne suffiront pas à stopper les grenadiers de Howe.
Sullivan renvoie la brigade Stephen en soutien des volontaires du Maryland. Il rappelle Stirling pour soutenir l’artillerie de réserve.
L’artillerie de Cornewvallis chasse les dragons américains de Oshunn’hill., occupée aussitôt par Abercomby et Grey. Pendant ce temps, Howe envoie 2 brigades contrôler les hauteurs dominants Creek Tavern.
Knyphausen rallie les Hessois, chasse une brigade avec son artillerie et ordonne l’attaque de Chard’ford et de Pyle’s ford.
Washington réagit : ses dragons ont l’ordre de protéger le route de retraite. L’artillerie pivote et désorganise les grenadiers de Mathew. Il s’emploie à mettre en défense Birminghan Hill avec ses 2 brigades de réserve. Au sud-est, Kniphausen parvient à dissoudre la brigade de Hampton et s’empare de la colline surplombant Chard’s Ford. Quant à Rocky Hill, très disputée, elle voit le reflux des écossais et des virginiens pendant qu’une brigade anglaise disparait des unités combattantes.
Des kilts et du tartan qui escaladent les pentes après la traversée de la Brandywine au son des cornemuses …
Tour 3
Pour les américains, Sullivan attend le choc. Il parcourt la ligne à cheval en enflammant les coeurs.
Kniphausen rallie les écossais et Prescott. Il envoie cette fois ses Hessois galvanisés sur les brigades américaines surplombant Brinton’s Ford. Greene rallie aussi ses unités : il faut préparer la contre attaque.
Howe (et Cornevallis) jettent 2 brigades sur la droite américaine, ainsi que ses dragons. Il dispose de 4 brigades en réserve pour la suite. Il est serein. Washington fait face. Son artillerie donne, ses lignes de bataille sont prêtes.
Le choc est terrible mais les coloniaux sont repoussés.
Tour 4
Au nord ouest, Howe lance l’attaque générale. Du côté américain, au sud, le général Greene fait de même pour repousser l’ennemi de l’autre côté de la rivière.
Pour les américains : Washington opte pour un repli tactique maintenant une pression sur la route du nord. Sullivan retraite de manière organisée et forme la ligne de bataille jusqu’à Green qui passe à la contre attaque.
C’est aux anglais de subir… Mais les écossais viennent à bout des virginiens et les kilts s’emparent de Rocky Hill. En revanche, Chard’s ford reste aux mains des continentaux.
Tour 5
Pour Cornevallis, il faut contrôler cette route. Il va donc demander à ses unités exténuées après leur longue marche d’approche et leurs combats, de fournir un dernier effort. “For The King !!!” Forward !
Effort payant : c’est le combat de trop pour les unités de Washington qui lâchent prise et refluent en désordre par la route de Dilworth où le jeune Marquis de La Fayette tente de les rallier. La retraite n’est pas la déroute.
Bilan :
3 brigades perdues au dernier tour : c’est rageant. Les Britanniques ne l’emportent qu’à ce moment là. Si les dragons résistaient, la route échappait à How et les insurgés pouvaient espérer un match nul voire, une victoire. Le rouleau compresseur des unités d’élite Britanniques paraît difficile à maîtriser .
En revanche, Green a tenu Kniphausen en grande difficulté. Et Sullivan a opéré une retraite efficace -secondé il est vrai par l’artillerie de Washington.
La route de Philadelphie est ouverte pour les “homards”.
Washington n’a pas tout perdu : son armée a résisté. Elle a montré sa cohésion et a su apporter des réponses tactiques. Elle pourra retraiter en bon ordre et -de nouveau- combattre.
PS : Aucun rectangle de bois n’a été maltraité durant les prises de vue.