... culture judéo-chrétienne ...
C'est quoi ce truc ?
J'ai l'impression que c'est la poubelle dans laquelle on balance tout ce qui nous emmerde dans notre société.
Pourtant il me semble que notre société n'est pas plus judéo que chrétienne.
C'est quoi ce truc ?
J'ai l'impression que c'est la poubelle dans laquelle on balance tout ce qui nous emmerde dans notre société.
Pourtant il me semble que notre société n'est pas plus judéo que chrétienne.
voilà une discussion interessante.
je te répond rapidement ... (faut que j'y aille, on m'attend 
)
Sur le "modèle" USA/UK, perso, ce que leur envie c'est l'espoir. c'est sur, c'est pas le paradis sur terre, mais nous, ce qui nous mine, c'est le désespoir. même en étant ultra bosseur et compétent, le chomâge te guette, potentiellement. trouver du boulot, c'est pas la fête, y'a 200 candiats minimum pour chaque poste, et faire sa boite et/ou être indépendant, à moins d'être le fils Rotchild ou avoir gagné au loto et/ou vouloir faire nouilles/ravioli pandant au minimum 3 ans le temps que ça démarre, ben, c'est pas gagné.
du coup ça génère au mieux du stress et au pire une detresse humaine énorme alors qu'on est dans le top 10 des pays riches et que c'est pas le pognon qui manque ... et même si tu t'agites, toi, t'en as pas plus ... en tous cas, pas vite ... ???? c'est ça le souci, on voit pas d'issue et du coup ça crée du désespoir ... et le désespoir, en démocratie, c'est pas bon, en général, ça conduit vers des choses ... comment dire ... regrettables par la suite ...
Eric dit:
Maintenant, je te rejoins tout à fait quand tu dis qu'on devrait attacher plus d'importance à l'économie, histoire de proposer des modèles cohérents plutôt que de donner dans la démagogie qu'elle soit de gauche ou de droite...
100 % d'accord, et effectivement, c'est pas un problème de parti politique. ce qui nous manque, ce sont des gens qui réflechissent - aussi en termes économiques - et pas de gens qui se servent d'idéologies pour servir leur carrières et leurs ambitions personelles. et, là, on est comme une armée qui manque de bons généraux : même si les soldats sont vaillants et courageux, c'est perdu d'avance si le chef est un crétin
Jopajulu dit:Décidément, Rody ne rate jamais une occasion d'exhiber ses sentiments réactionnaire dès lors que l'on ne parle plus de jeu...
Désolé.
Heu non... même pas, en fait.
Eric dit:
Maintenant, je te rejoins tout à fait quand tu dis qu'on devrait attacher plus d'importance à l'économie, histoire de proposer des modèles cohérents plutôt que de donner dans la démagogie qu'elle soit de gauche ou de droite...
Pusiqu'on ce topic a l'air de partir vers quelque chose de sérieux, je vais arréter de déconner.
Je pense que vous avez en partie raison. Je dis en partie car il me semble que vous parlez d'économie mondiale (enfin pas sur le post initial de Nim mais quand vous dites "on devrait attacher plus d'importance à l'économie"), qu'on peut-être qualifier de macro-économie. Les pays, les chefs d'entreprise, les foyers, ... ce sont également des systèmes économiques inclus les uns dans les autres et tous dans l'économie mondiale. Prendre en compte la mondialisation de l'économie c'est bien, mais ce n'est pas suffisant. Tous les acteurs que j'ai cité doivent également possèder une validité sur le plan économique : à quel point ces systèmes sont-ils compatibles, c'est toute la question. Les pays qui accumulent les déséquilibrs, les entreprises qui ferment leurs portes car elles n'arrivent plus à suivre la concurrence, les foyers qui ont deux emplois mais qui sont endettés,...
Là-dessus, un ptit coup d'Arbois sur la tartine de cancoillote qui bloque dans l'gosier, et hop ! C'est reparti.
C'est de quoi t'est-ce qu'on cause au juste ?
Bon, dans dix minutes, un ptit Dos Rios avec les potes qui débarquent. Salammmmmmmmmmmmmmmm
Pour rebondir sur les propos de Xavo, il y a eu des émissions et articles hyper intéressants sur le Brésil et sur sa difficulté à articuler un politique économique qui marche.
Depuis que Lula est président, il a tenté de redresser le Brésil pour combattre la pauvreté, donner de l'emploi etc... Seulement, cela passait par des équilibres macroéconomiques qui ont essentiellement profité à une micro-minorité de Brésiliens. Les conséquences sur le terrain, pour le brésilien des favelas sont loin d'être perceptibles...
Le lien entre politique et raisonnement macro (place du Brésil dans une économie mondiale, endettement du pays, inflation etc...) et le salaire moyen, le taux de chômage est difficile et long à trouver...
Lula risque sa tête aux prochaines élections parce que son programme est long à mettre en place. à la limite, il lui faudrait un bon mandat dictatorial à vie s'il voulait voir les conséquences de sa politique... 
Pour Eric (et pour paraphraser Keynes) : "pourquoi imaginer un équilibre à long terme ? A long terme, nous serons tous morts"