Je vends ces deux jeux qui n’ont malheureusement pas soulevé les foules par chez moi.
J’habite à Sceaux dans le 92 mais travaille à St Michel dans le 6e arrondissement de paris, ça laisse des possibilités.
Dragon run est un push-your-luck de Cathala joliement illustré ménageant la possibilité de coups sacrément pendards mais qui a laissé de marbre mes camarades de tablée. 10€
Chacun son tour, les joueurs devront prendre une décision:
- tirer une carte au culot dans la micropioche, en espérant tomber sur un trésor plutôt que sur le dragon. Si l’envie leur en prend, ils peuvent même récidiver. Certaines cartes octroient des trésors, certaines obligent à repiocher et si c’est le dragon, vous cramez.
- remélanger prudement la pioche et la défausse, toutes deux ridiculement maigres (moins de cartes = plus de chances de tomber sur le dragon !) puis décider ou non d’oser prendre une carte. Pour pouvoir remélanger, il faut tirer un dé et obtenir plus que le nombre de cartes restantes dans la pioche. En cas d’echec: vous piochez obligatoirement.
- refiler le bébé à l’aventurier suivant mais pour ce faire, il faut sacrifier deux trésors. Hé oui, pour courir plus vite, il faut larguer du lest.
Chaque joueur a un pouvoir particulier et la possibilité de se faire roussir les poils du dos deux fois. Si tous les joueurs finissent au barbecue, le dragon gagne. Si le dragon se rendort (il s’assoupit selon certaines conditions), le survivant le plus fortuné l’emporte.
Et puis Fish fish, un jeu de bluff et de pari qu’on m’a offert mais qui convient assez peu à mes barbus ronchons fans de zombies. 7€
Fish fish semble idéal pour appendre aux enfants de façon fluide les bases du bluff et du pari: un des joueurs incarne un pecheur qui, face caché, posera sur la table un hameçon ou un appat. Les autres joueurs sont les poissons. Ils doivent tacher de deviner ce qu’a mis le pecheur et poser un nombre de poisson en conséquence. Si il s’avère que c’était un hameçon, le pecheur récupère tous les poissons. Si c’était un appat, les joueurs poissons le mangent et scorent en fonction du nombre des poissons qu’ils ont osé poser. Le pécheur récidive ensuite jusqu’à la fin de la manche.
Quelques subtilités dans les règles obligent aussi les joueur poisson à ne pas se baser que sur le bluff du pecheur.