Bah, rien de bien nouveau dans le discours de cette vidéo : un constat sur les déficiences du système scolaire que tout le monde connaît ; un unique responsable, le monde syndical (prudemment distingué du corps professoral pour ne vexer personne) ; des solutions simplistes. Bref, rien de neuf sous le soleil conservateur plus ou moins ultra.
Sur le fond, la complexité du problème est telle que personne ne se sent l’envie/capacité d’en dresser un tableau exhaustif. Les responsabilités sont partagées à tous les niveaux, depuis les profs jusqu’à leurs syndicats, de l’élève aux parents, des pédagogues aux démagogues, des élus français aux décisionnaires européens, etc
Tant que tout le monde se renverra la balle et politisera (au sens négatif du terme) cette question cruciale, il ne sera pas possible de progresser. Rendez-vous donc dans 10, 20 voire plus années, pour qu’on dresse le même constat impuissant, jouant sans cesse à ce ridicule chifoumi devant déterminer le seul responsable de toute cette gabegie.
Don Lopertuis, pessimiste, what else ?
Que l’ifrap ne soit pas une source acceptable pour débattre de ce sujet, est une certitude : l’orientation est biaisée par avance. Autrement dit, la conclusion y est préexistante à l’analyse.
Par ailleurs, connaissant les thèses en économie d’une de ses porte-paroles (Mme Agnès Verdier-Molinié en l’occurrence), je vous conseille de savoir de qui l’on parle. Ou autrement dit, “d’où l’on parle”.