Il y a un encadré “Lire” avec les textes ci-dessous. Vous noterez les deux dernières assertions, péremptoires, à 12 jours d’intervalle… Vive la République des sondages.
Parmi les articles précédents Sondage M. Le Pen gagne trois points dans un sondage, M. Sarkozy en perd deux 31.01.07 Cadrage Les candidats Sarkozy et Royal cumulent 60 % des intentions de vote 19.01.07 € Sondage Nicolas Sarkozy battrait Ségolène Royal au second tour, selon un sondage 16.01.07 € Les faits Ségolène Royal l’emporterait sur Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle 04.01.07
La vache à lait des instituts de sondages nous prendrait-elle pour des c*** ?
Le problème n’est pas le sondage mais la lecture qui en est faite. Le sondage donne un cliché flou à un instant donné d’une situation en perpétuel mouvement. Quand on a compris ça, on a tout compris. Hélas, aucun journaliste politique ne l’a jamais compris et n’a jamais cherché à le comprendre.
Pour ces braves gens, le chiffre est sacré, 47,0237 contre 52,9763, c’est le deuxième qui gagne, point. Le fait que ces résultats soient donnés avec une marge d’erreur de 2%, et ce avec une probabilité de 95%, ne les gêne pas le moins du monde, pas plus que le fait, trois jours après, de nous dire que c’est cette fois 48,576 contre 51,424. Les chiffres, mon cher, y’a que ça de vrai.
Une véritable analyse de ces sondages consisterait, par exemple, à les mettre côte-à-côte et à analyser ledit mouvement. Par exemple. Et je t’assure qu’on en déduirait des choses très sensées. Mais ce serait fatiguant et tellement moins sensationnel.