Bruno des Montagnes dit : 7- QUEENZ 73 parties Un jeu qui sort à ESSEN 2019. J'y ai encore joué en ludothèque vendredi dernier. Le super matos de Mandoo Games et les illustrations de Vincent Dutrait font mouche. Ou plutôt font abeille puisqu'il s'agit ici de produire du miel toutes fleurs. A suivre bientôt sur une TTTV j'espère. (distribution Blackrock pour la France)
Ho la découverte ! Le créneau commence à se remplir..
Pour la petite histoire, j'ai une idée de jeu que je trimballe depuis quelques temps, un truc d'abeilles qui vont butiner des fleurs pour faire du miel. Je pensais de loin à Myrmes, mais en beaucoup plus simple !
Y'a bien l'excellent Waggle Dance, mais c'est du placement d'ouvrier avec majorité pour les fleurs. Moi j'avais envie d'avoir un placement dans l'espace (les abeilles volent d'un "spot" à l'autre) avec majorité (j'y suis le premier, je choppe plus de nectar), des fleurs de nature différentes qui éclosent à différents moment de la partie..
Ce QueenZ avec son plateau en 6x6, là il me fait penser à des trucs auxquels j'avais pensé.. Hâte d'y jouer, du coup. Et pour concrétiser mes divagations, on verra.. un jour.
Ah oui, concernant l'abondance... je ne vois pas de raisons de s'en voir désolé, au contraire. Un tel "chef de fil" du secteur permet de démocratiser le statut d'auteur du jeu et d'en accélérer la reconnaissance (oui c'est un métier, et oui on peut en vivre...). Donc tant mieux, et tout de bon pour la suite.
Bruno des Montagnes dit : 7- QUEENZ 73 parties Un jeu qui sort à ESSEN 2019. J'y ai encore joué en ludothèque vendredi dernier. Le super matos de Mandoo Games et les illustrations de Vincent Dutrait font mouche. Ou plutôt font abeille puisqu'il s'agit ici de produire du miel toutes fleurs. A suivre bientôt sur une TTTV j'espère. (distribution Blackrock pour la France)
Ho la découverte !
Ce QueenZ avec son plateau en 6x6, là il me fait penser à des trucs auxquels j'avais pensé..
Alors en fait, le plateau n'est là que pour la sélection des jetons "fleur"
Chaque joueur se construit son propre domaine en fleurissant des champs de 5 cases aux formes diverses et variées, donnant une grande variété finale ;-)
Merci Bruno d’avoir pris le temps de longuement donner votre avis ici, et de partager toutes ces infos ! Je joue malheureusement moins que ce que je voudrais (faute de temps, de gens…) et donc j’ai (re)trouvé sur cette discussions pas mal de jeux à essayer - dont Cyclades, shame on me - et d’autres à attendre en fin d’année ou 2020
Pour la quantité, je comprends un peu le besoin créatif, je ressens un peu la même chose dans divers domaines - trop, alors je n’aboutis pas grand chose Comme Woody Allen ou Clint Easwtood, quoique moins prolifiques ces dernières années, le rythme rend difficile d’assurer une qualité élevée constante, mais ça n’exclue pas de fréquentes pépites et un plaisir pour le public de retrouver les oeuvres régulièrement.
Quant à la stratégie, il y a souvent cette opposition avec la tactique… Pour moi c’est un peu comme Beatles VS Stones, le débat est intarissable… Les goutet les couleurs, toussatoussa. Court terme et adaptabilité, ou long terme et prévision… Tant que chacun s’y retrouve… Je penche plus côté opportunisme aussi, mais j’aime bien un bon gros Feld stratégique de temps en temps !
Merci d’être passé en tout cas, et comme le dis Znokiss au-dessus pour ce que vous faites pour le monde du jeu
Le Petit Prince (2013) et Jamaica sont à mon sens de très, très grands jeux.
Ils sont pour moi, chacun avec leurs particularités très distinctes, l’essence même du jeu familial au sens noble du terme: des jeux intelligents et prenants avec un équilibre quasi parfait et miraculeux entre la durée, la complexité, l’accessibilité, le fun, le rythme, la moule, le contrôle, la mise en scène/mise en forme pour réunir sans distinctions et avec plaisir joueurs, non-joueurs, jeunes et moins jeunes autour d’une table.
2 jeux qui dans leur catégorie touchent à la perfection.
Loin de moi l’idée de pratiquer l’exégèse de l’œuvre de l’auteur , mais si l’on se focalise sur les jeux de B. Cathala tout seul , on constate l’attachement quasi exclusif à 2 motifs récurrents.
Premier motif, parmi les jeux les plus anciens , la ligne de cartes : - SANS FOI NI LOI / SAMARANDE - ATLAS & ZEUS - MOW - SOBEK - TROLLAND
Second motif, très présent depuis les tout premiers jeux mais de plus en plus prégnant (100% des jeux publiés depuis 2010) : les grilles et les matrices : - FIVE TRIBES : grille de 5x6 tuiles - KINGDOMINO : grille de 5x5 terrains - JURASSIC SNACK / GUERRE ET BEEE : grille de 6x6 cases - MAIN DU ROI : grille de 6x6 personnages - KIWARA / DRÔLES DE ZÈBRES : grille de 6x5 terrains - HARU ICHIBÀN : grille de 5x5 cases - LONGHORN : grille de 3x3 terrains - OKIYA : grille de 4x4 tuiles - TONG : grille de 5x5 animaux - DRAKE & DRAKE : grille de 6x6 terrains - TONY & TINO : grille de 6x6 personnages - QUEENZ : grille de 6x6 (coauteur) (et aussi, en co-création : RAPTOR 6x11, MJPOCKET 3x3, NAGARAJA 3x3, QUEENZ 6x6)
Cela pourrait paraître banal mais quand je regarde ma propre Ludotheque (100jeux), seuls 6 présentent cette caractéristique matricielle, dont … 6 de M. Cathala !
Ne tient-on pas là une forme de signature ? je suis curieux de connaître l’avis de l’auteur à ce sujet , est-ce conscient ou pas du tout ?
Dans ce florilège quasi exhaustif , le jeu BURDIGALA se détache nettement avec un plateau déstructuré , organique, naturel. A ma connaissance le seul exemple dans cette ludographie… en voyez vous d’autres ?
Hâte de voir comment va évoluer la création de notre auteur préféré de l’année
Concernant Queenz, je parle sous le contrôle de Bruno Cathala, il me semble que la grille 6x6 s'apparente davantage à un présentoir de fleurs qu'à un "plateau de jeu" Le terrain est beaucoup plus ouvert, car constitué de polyminos par le joueur, et sans forme obligée (contrairement à Kingdomino par exemple) Là encore n'oublions pas de citer le co-auteur Johannes Goupy (si je ne fais pas de faute à son nom)
Alfa dit : Loin de moi l’idée de pratiquer l’exégèse de l’œuvre de l’auteur , mais si l’on se focalise sur les jeux de B. Cathala tout seul , on constate l’attachement quasi exclusif à 2 motifs récurrents.
Premier motif, parmi les jeux les plus anciens , la ligne de cartes :
Second motif, très présent depuis les tout premiers jeux mais de plus en plus prégnant (100% des jeux publiés depuis 2010) : les grilles et les matrices :
Cela pourrait paraître banal mais quand je regarde ma propre Ludotheque (100jeux), seuls 6 présentent cette caractéristique matricielle, dont ... 6 de M. Cathala !
Ne tient-on pas là une forme de signature ? je suis curieux de connaître l’avis de l’auteur à ce sujet , est-ce conscient ou pas du tout ?
Alors...
Il faut bien avoir conscience que Thématique, Mécanique et composants ne sont que des outils au service des auteurs pour créer une expérience ludique spécifique.
Tous les jeux cités proposent, à mon sens, une expérience ludique spécifique à chaque fois. Pour autant, effectivement, ils peuvent avoir été façonnés sur la base d'outils identiques.
Les files de carte, ainsi que les systèmes matriciels, font partie de ces outils.
Il est assez naturel que je sois plus à l'aise avec certains outils et que, donc, je les utilise encore et encore. Comme un ébéniste utilise son ciseau à bois préféré. Ces outils ne sont pas exclusifs. Mais concernant ceux qui sont cités ici, ils ont pour principal mérite d'être aisément compréhensibles et faciles à prendre en main par la lus grande majorité des joueurs. Du coup, l'accessibilité du jeu, qui est toujours un élément qui me tient à coeur, en est facilitée.
Enfin, ces deux méga,iques sont source infinies de possibilités de choix tactiques particulièrement intéressant pour mon goût personnel. Donc il serait dommage que je m'en rive ;-)
Sur l’opportunisme, je trouve ça très bien, dommage que cela soit vu de manière péjorative. Pour moi c’est savoir s’adapter, donc un très bonne qualité.
J’aime bien ce fil avec des analyses comme celle d’Alfa, très intéressant
Il me semble que Burdigala est une commande à contraintes. Ceci explique peut être cela.
parce qu’ils tiennent dans mon sac à main : on les sort dans les apéros de nos city trips ou de simples terrasses du coin et c’est toujours un bon moment!
parce qu’ils tiennent dans mon sac à main : on les sort dans les apéros de nos city trips ou de simples terrasses du coin et c’est toujours un bon moment!
aussi parce qu’ils ont l’élégance de l’économie de moyens. deux phrases de règles et tout est dit.
Comme Woody Allen ou Clint Easwtood, quoique moins prolifiques ces dernières années, le rythme rend difficile d’assurer une qualité élevée constante, mais ça n’exclue pas de fréquentes pépites et un plaisir pour le public de retrouver les oeuvres régulièrement.
