Vous avez tort

Pour moi, ces réformes orthographiques n’ont pas de sens. Les langues, et passant, l’orthographe, ont toujours évolué et ne sont jamais restées figées. Mais, cette évolution doit se faire naturellement.

Par exemple, l’expression “tout d’un coup” pour signifier “tout à coup” a intégré le dictionnaire officiel alors que les deux expressions n’avaient à l’origine pas la même signification.

Une bonne orthographe est aussi synonyme de bonne culture. Le geai n’est pas noir, mais bleu foncé. Donc, pourquoi écrire “noir comme le geai” alors que c’est le jais qui est noir ? L’étymologie des mots explique la plupart du temps leur graphie, comme c’est le cas pour pêcheur (du lat. piscator) ou maître (du lat. magister). Je ne vois pas en quoi la destruction artificielle et forcée de cette orthographe contribue à quoi que ce soit, à part justement à ce nivellement par le bas que l’on constate à l’ère du texto / SMS.

Je dois être vieux jeu (j’ai moins de 30 ans, ceci dit), mais j’estime qu’il faut laisser faire les choses, mais pas laisser faire n’importe quoi. Un texte bien écrit est tellement plus lisible !

Le problème du style SMS comme de la “nouvelle” orthographe est qu’une pratique régulée, unifiée et générale fait défaut. Chacun fait comme il veut, à sa propre sauce. Le résultat : il faut fournir trois fois plus d’effort pour comprendre quelques lignes que lorsque c’est écrit “juste”.

On en revient à la notion d’orthographe = respect du lecteur.

Pour moi, c’est un principe fondamental pour une bonne communication. Evidemment, je suis tolérante avec les personnes souffrant de dyslexie ou dysorthographie et ceux dont le français n’est pas la langue maternelle, mais ceux qui visiblement ne font aucun effort pour s’appliquer un minimum, qui omettent toute ponctuation, accents et autres, qui écrivent “sa” pour “ça” parce qu’ils ont la flemme d’appuyer sur la bonne touche de leur clavier, révèlent tous (involontairement, je l’espère), une facette de leur personnalité. D’ailleurs, tous les recruteurs vous le diront : à partir de 5-6 fautes d’orthographe, le CV passe à la poubelle.

On “commet” tous des fautes d’inattention, on peut tous être fatigué à un moment donné, mais un minimum d’attention, y compris en lisant les autres, permet de soigner son propos.

Je me relis après chaque écriture… Et je corrige toutes les fautes que je vois.
Je me relis deux heures après, je trouve de nouvelles fautes.
Je me relis deux jours après : je trouve encore des fautes.

Ce n’est pas de la mauvaise volonté. J’ai beau me relire (et je le fais chaque fois) je laisse passer des fautes

Relus deux fois

C'est une histoire de serpent qui se mord la queue, ça, non ? Des romans ont été traduits et écrits en Espéranto, sinon.


L'intérêt d'apprendre l'espéranto pour lire des romans qui n'ont pas été écrit (pensé) en espéranto m'échappe. Est-ce un plaisir pervers ? :shock:

Je vois encore moins pourquoi j'apprendrai l'espéranto pour lire Shakespeare ou pour comprendre Tokyo Hotel. Autant apprendre les vraies langues vivantes directement.
MrSel dit:
C'est une histoire de serpent qui se mord la queue, ça, non ? Des romans ont été traduits et écrits en Espéranto, sinon.

L'intérêt d'apprendre l'espéranto pour lire des romans qui n'ont pas été écrit (pensé) en espéranto m'échappe. Est-ce un plaisir pervers ? :shock:
Je vois encore moins pourquoi j'apprendrai l'espéranto pour lire Shakespeare ou pour comprendre Tokyo Hotel. Autant apprendre les vraies langues vivantes directement.


Ou acheter les trads en français. Pardon. En phranssé.

L'Esperanto, de ce point de vue, c'est pour les petits joueurs, comme l'Interlingua...

Non, la langue internationale des vrais, des durs, des tatoués, c'est le Volapük !

http://fr.wikipedia.org/wiki/Volap%C3%BCk

greuh

C’est moi, ou greuh apprécie vraiment mal qu’on puisse être d’un avis différent du sien ?

Et n’oublions pas :
John Keating : Le langage s’est surtout développé pour un motif ; quel est-il, M. Anderson ? Vous êtes un homme ou une amibe ? M. Perry ?
Neil Perry : Pour communiquer ?
John Keating : Ah non ! Pour courtiser les femmes !

* Le Cercle des poètes disparus, Tom Schulman, 1989, Robin Williams et Robert Sean Leonard


Donc ce n’est pas en écrivant kom sa ke vou séduiré lé gonzes kikoololrofl.

greuh :clownpouic:

Blue dit:C'est moi, ou greuh apprécie vraiment mal qu'on puisse être d'un avis différent du sien ?




AU BUCHER, SIRE ! AU BUCHER !

greuh

C’est bien ce qu’il me semblait…

tehem dit:Je me relis après chaque écriture... Et je corrige toutes les fautes que je vois.
Je me relis deux heures après, je trouve de nouvelles fautes.
Je me relis deux jours après : je trouve encore des fautes.
Ce n'est pas de la mauvaise volonté. J'ai beau me relire (et je le fais chaque fois) je laisse passer des fautes
Relus deux fois


Raté...
MrSel dit:
C'est une histoire de serpent qui se mord la queue, ça, non ? Des romans ont été traduits et écrits en Espéranto, sinon.

L'intérêt d'apprendre l'espéranto pour lire des romans qui n'ont pas été écrit (pensé) en espéranto m'échappe. Est-ce un plaisir pervers ? :shock:

Relis bien ma phrase. Des romans ont été écrits en Espéranto.
Je vois encore moins pourquoi j'apprendrai l'espéranto pour lire Shakespeare ou pour comprendre Tokyo Hotel. Autant apprendre les vraies langues vivantes directement.


On ne peut pas demander à tout le monde d'apprendre dix langues (dont l'anglais ancien pour Shakespeare). En apprendre une, c'est faisable.

Je ne dis pas que l'Espéranto est la panacée, mais je trouve que ça va dans le bon sens. Une solution plus pragmatique, et qui ne serait pas pour me déplaire, serait d'ajouter l'anglais comme langue officielle de chaque pays.

L’anglais, le vrai, est une langue très difficile et subtile. Beaucoup plus qu’on ne croit généralement.

Très peu de gens, finalement, maîtrisent l’anglais (et je parle là des habitants des pays anglophones). Donc au final, on aurait les mêmes récriminations contre l’anglais. D’ailleurs, dans le style, les anglais ont inventé le Basic English (d’où Orwell tire l’idée de la novlangue, entre autres).

Pour éviter les récriminations, plutôt que le schtroumpf, prenons le toki pona, une vraie langue construite, plus simple encore que l’Esperanto.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Toki_pona
On y dit tout* avec 120 mots et une grammaire anémique.

greuh.
* : dans les limites de l’utilitaire. Pas la peine d’envisager une conversation philosophique, une négociation politique, une exégèse juridique ou un cours de metallurgie en toki pona…

Bonsoir
Quelqu’un pour faire un Boggle Klingon ou un Scrabble en Sindarin ?
Je suis déjà :arrow:
A+

scand1sk dit:
MrSel dit:
C'est une histoire de serpent qui se mord la queue, ça, non ? Des romans ont été traduits et écrits en Espéranto, sinon.

L'intérêt d'apprendre l'espéranto pour lire des romans qui n'ont pas été écrit (pensé) en espéranto m'échappe. Est-ce un plaisir pervers ? :shock:

Relis bien ma phrase. Des romans ont été écrits en Espéranto.


Relis bien ta phrase. :pouicboulet:
lubjisen dit:Bonsoir
Quelqu'un pour faire un Boggle Klingon ou un Scrabble en Sindarin ?
Je suis déjà :arrow:
A+


Le sindarin c'est une langue de fermiers! Les vrais parlent le westron :mrgreen:
Cookie dit:
tehem dit:Je me relis après chaque écriture... Et je corrige toutes les fautes que je vois.
Je me relis deux heures après, je trouve de nouvelles fautes.
Je me relis deux jours après : je trouve encore des fautes.
Ce n'est pas de la mauvaise volonté. J'ai beau me relire (et je le fais chaque fois) je laisse passer des fautes
Relus deux fois

Raté...

C'est bien ce que je dis... alors on comprendra qu'il me gonfle ce discour expliquant que gnagnagna faut faire un effort et gnagnagna c'est une question de politesse.
Je veux bien respecter ceux qui ne font pas de faute, mais qu'ils ne m'emmerdent pas !