Pas vraiment de conseils à te donner.
Mais pour moi cette ville était un cliché de pub ou de scènes de film.
J’ai complètement changé d’avis après y être allé.
Ville merveilleuse et très ludique avec ses petites impasses et ses ruelles.
Le fait seulement de se balader sans but précis est un plaisir en soi.
Tu ramèneras de superbes photos du fait des couleurs de la cité.
Faire absolument le Palais des Doges.
piesstou dit:
- Le musée Guggenheim,
bof...c'est pas très loin du centre et c'est pas très grand, du coup ça te prendra pas bcp de temps, mais c'est pas bouleversant...on sent la vieille aristo excentrique un peu tarée pour qui des artistes pas désintéressé du tout (mécénat...) ont crée quelques hochets un peu débiles...pourtant y'a du Giacometti, et j'adore Giacometti, mais c'est un peu déprimant amha
Cool, encore plein de petites infos pour m’aider à préparer ça au mieux !
Merci beaucoup, je note, je note
akhela dit:
- San Marco est payant, mais payer le supplément pour l'étage et le musée n'est pas forcément rentable (c'est beau mais à voir selon ton budget)
San Marco est gratuit. Tu payes pour voir le Trésor, la Pala d'Oro... faire l'économie de 4 € et ne pas voir les voutes mosaïquées serait vraiment très très dommage. Il n'y a pas d'endroit dans l'église où tu peux te poser (pas de chaise, sauf si tu vas dans une chapelle prier), tu suis le flux des touristes, ce ne sont pas les meilleures conditions de visite. Au moins avec la visite de l'étage, il y a moins de monde, tu peut vraiment prendre ton temps pour tout regarder et comprendre l'architecture du lieu. INDISPENSABLE!
Conseil : bien vérifier les jours d'ouverture pour ne pas avoir de surprises dans ton planning (surtout le lundi qui pose problème, éventuellement le dimanche pour certaines églises)
Il semble que tu ais des tarifs plus avantageux si tu achètes ton pass vaporetto sur le site internet de ACTV (à prendre qq jours avant ton départ). Mais tu ne te poses même pas la question, tu prends ce pass!
Pour le moment le programme des choses à voir/faire devrait contenir quelques un des points suivants. Sachant que nous n’y allons pas du tout pour faire nos Japonais, mais pour prendre le temps de vivre, de se balader, de se reposer, et de profiter tranquillement d’un grand weekend de vacances à l’étranger.
(Comprendre : Je déteste être pris par le temps en vacances ou avoir un emploi du temps surchargé et réglé à la minute près)
Du coup ça se fera (…ou non) à base de :
- Réservation OK pour “Itinéraires secrets du Palais des Doges” en Français (+ pont des soupirs), (16€ la place)
- Réservation OK pour une représentation de “2 Concertos + 4 Saisons de Vivaldi” à l’Ateneo di San Basso à San Marco ,(25€ la place)
- Le Campanile de San Marco,
- La Basilique San Marco + Etages
- Le Pont du Rialto + Mercati di Rialto (marché pittoresque)
- L’île de Burano + l’île de Torcello,
- L’île de Murano (pour les souffleurs de verre et son marché de Noël)
- L’île de San Michelo (île cimetière),
- Le grand théatre de La Fenice,
- L’escalier du Bolovo,
- Quelques églises gratuites pour l’architecture, les ornements et aussi les crèches de Noël,
- Quelques Campo,
- Peut-être le musée Guggenheim ,
A priori, à vue de nez, il y aura une journée “San Marco / Rialto” (le grand classique blindé de touristes), une autre sur le thème des Îles, et le reste en flânerie voire même grâce mat’
Si on voit tout ça et qu’on peut flâner et passer un peu de temps dans quelques bons restaurants et cafés Vénitien, je pense qu’on pourra être pleinement satisfaits
@ Blancas : je vais vérifier les Tarifs pour l’ACTV, il me semble que c’est 33€ par personne pour 72h, ce qui est SUPER reloud vu qu’on reste 4 jours et pas 3, et que la durée du pass dépend de la première utilisation… c’est à dire en arrivant à l’aéroport si je ne me trompe pas
EDIT :
Erreur de ma part, la liaison Aéroport/San Marco semble être gérée par “Alilaguna” (pas ACTV), du coup en restant la 1ère ou la dernière journée autour de San Marco on devrait pouvoir s’arranger avec un Pass 72h. A voir.
et alors ce voyage? de ce que j’ai entendu, les bottes n’étaient pas de trop???
Salut Blancas
Et bien, comme quoi, les médias
En fait, après une horrifique journée passée au très accueillant aéroport de Roissy CDG, le voyage a été : sen-sa-tio-nnel
(merci pour les quelques conseils )
[Chronique d’une journée infernale]
Samedi, décollage prévu à 7h20.
Comme c’est super bien organisé, on doit se présenter 2h avant l’embarquement. On arrive donc vers 5h20.
Une fois sur place on hallucine : Je n’ai jamais vu une queue aussi longue dans le Terminal. Ça va facilement d’un bout à l’autre et on se dit qu’on va y passer la journée. On se place, on attends 5 minutes gentiment puis on décide de splitter : l’un garde les sacs pendant que l’autre va voir si les bornes fonctionnent. Fort heureusement c’est le cas, on fait donc notre check-in comme ça et on est super content parce qu’on a zappé toute la queue.
Viens maintenant le moment de trouver la queue pour les bagages, et là on se rend compte que l’organisation et Roissy CDG c’est pas trop ça. Tout le monde est en bordel dans une seule et unique queue. On marche un peu, on essaye de se renseigner auprès d’une famille qui patiente mais la seule réponse incompréhensible et surtout gestuelle (ils sont suédois et pas avenants du tout) sera en gros “Vous êtes gentils, vous faites la queue comme tout le monde et tout au bout là-bas”. Bon, c’est pas gagné.
On les laisse dans leur bonne humeur chronique et on trouve quelqu’un du staff pour qu’il nous renseigne. Et là, lui aussi nous sort un vague “ben je sais pas moi, ça doit être la queue, là”. On essaye donc de lui proposer de baliser un peu les files d’attente en fonction de la demande pour que ça soit plus simple et plus rapide pour tout le monde, mais il n’a pas l’air convaincu (et surtout je crois qu’il s’en fout un peu)… et c’est LA, au moment ou on part un brin dépités, qu’il a le coup d’œil du Lynx qui change tout : il voit la carte Air France “Flying Blue Silver” sur une de nos valises. Pourquoi n’y avait-on pas pensé avant ??! Hop direction l’embarquement Zone 1 “Affaire”, avec à peine 2 personnes devant nous, une personne aimable pour nous recevoir avec le sourire, et des bagages expédiés en 2min chrono. Bonheur
On a donc même le temps de se balader un peu ou de squatter les fauteuil design de la zone d’attente pour finir notre nuit. (Le fait de croiser un peu plus tard la famille Suédoise sera un petit plaisir perso’)
Jusque là tout va bien.
L’avion a un peu de retard, car il doit notamment passé en zone de dégivrage. Il décolle finalement avec une 30aine de minutes de retard.
Et là, c’est le drame… et le début d’une journée infernale…
Alors qu’on était à une petite demie-heure de Venise, en plein vol, le pilote nous fait l’annonce suivante : “Suite à une grosse tempête de neige imprévue sur tout le nord de l’Italie, l’aéroport Marco Polo est fermé car sous 15 à 20cm de neige. On fait demi-tour, on rentre à Paris”
Stupeur…
Je crois à une bonne blague pendant 3 secondes… et non, retour à la case départ.
Sauf que là c’est le début de la catastrophe :
- Atterrissage, mais aucune équipe au sol de prévue pour débarquer : 1h dans l’avion.
- Annonce de l’ouverture d’un guichet d’information pour notre vol : Personne pour vraiment nous indiquer où, une masse de passagers perdus quand on y arrive, et finalement ils n’en savent pas plus que nous. L’aéroport va t’il rouvrir ou non ? Va t-on partir sous peu sur le même vol ? Y a t-il une autre solution envisageable de type autre vol ou autre trajet ?
Une 30aine de minutes plus tard l’annonce tombe : Vol annulé. Point.
On nous distribuera un reçu d’annulation de vol et on nous annoncera que nos bagages nous attendent à tel endroit, merci, au revoir…
D’ailleurs, les bagages arriveront à l’autre bout du hall, accessoirement. Et pas du tout là où ils l’avaient annoncé au départ… mais là encore, chacun se débrouille comme il peut pour avoir les informations. On récupère nos bagages, on sort et on se retrouve dans le hall du Terminal, comme le matin à 5h. C’est du grand n’importe quoi.
Bref… on appelle l’hôtel pour voir. Ils ne sont pas sûrs de pouvoir annuler le prélèvement. On décide donc d’aller voir ce qu’on nous propose au guichet d’embarquement. Encore une fois, merci la carte Flying Blue Silver pour l’esquive de queue de 2h chrono qui se change en 15-20min max. Là on nous dit :
“Les vols suivants pour Venise sont annulés aussi ou blindés, ils ne savent pas encore si Marco Polo est OK. Merci de patienter, voire d’aller au Service Client Air France pour se renseigner sur un éventuel remboursement”
On y va, on refait un peu la queue (même par file rapide), et là on nous dit que “Oui ce sont des billets Air France mais le vol est un mixte AlItalia/Air France donc il faut aller voir au guichet AlItalia”
On y va aussi, et forcément comme on s’y attendait : “Oui mais non, il faut voir avec votre voyagiste directement”
Super. Et maintenant ?
Ça commence à faire beaucoup d’aller et venues de part et d’autre de l’aéroport, beaucoup de files d’attente, beaucoup de guichets, beaucoup de réponse qui ne font pas avancer les choses… On se casse ?
Direction les navettes “Roissy-Opéra” pour rentrer, on monte. J’appelle mon voyagiste tout en regardant mes billet. Attente répondeur avec musique horripilante et je tombe sur la mention “billets non-remboursables”. Il faut qu’on se décide :
1- Soit on rentre et on a tout dans le fion, l’avion, l’hôtel, le taxi prohibitif du matin et on passe un weekend tout dégouté,
2- Soit on sort de ce fuckin’ bus et on lâche rien !
Choix n°2
Énième guichet.
Marco Polo est plus ou moins rouvert, mais le vol qui part sous peu (15h30) est full et a déjà une liste d’attente avec 3 ou 4 noms.
Possibilités auxquelles on pense (parce qu’à AUCUN moment jusque là on ne nous aura proposé quelque chose ou aiguillé !!) :
- Prendre un vol “Paris-Bologne” sur lequel il reste éventuellement de la place et se taper Bologne-Venise en train. Certains Italien ont fini par opter pour cette option.
- Demander à être surclassé,
- Se mettre en liste d’attente sur le prochain vol et attendre… et croiser les doigts. On avisera à nouveau après.
On demande le surclassement, toujours via Flying Blue et grâce aux éventuels miles en rab. Mais on nous dit que ça n’est pas possible. Pas de place non plus en “Affaire”.
On choisi donc la liste d’attente. On aura bien fait, on apprendra plus tard que le trafic ferroviaire est encore plus perturbé en Italie.
Nouveau chemin de croix pour savoir où avoir les info’ pour la liste d’attente. On nous indique un vague “Zone 3” et pour le reste il faudra se débrouiller. De toute façon il faut à nouveau patienter jusqu’à ce que le vol soit presque sur le point de partir pour savoir si on est pris ou non. On se pose à l’arrache une petite demie-heure et ensuite, Zone 3, en jouant des coudes et en demandant à droite à gauche on finit par savoir : Plus de place. Seuls 3 personnes ont été prises sur la liste, et le comble c’est que ce sont des personnes qui avaient vraiment acheté un billet pour ce vol. Bravo le surbooking.
On est dépité… On est crevé… Mais y’a pas moyen. Si on n’a pas ce foutu vol pour Venise alors qu’ils nous filent autre chose en compensation, tant pis pour l’hôtel on s’arrangera, mais on décollera de Roissy avant le soir.
Re-Flying Blue guichet “Affaire”, re-redirection vers un guichet “Annulation”, et là… miracle, enfin un agent compétent, sympa, efficace.
“Vous allez à Venise ? Le vol de 15h30 est en retard et il est toujours là. Il devrait partir sous peu mais attendez j’appelle.
Bon, il reste de la place.
vous avez des bagages censés aller en soute ? [Oui ]
OK, on va les passer en cabine, voilà vos ticket d’embarquement, suivez moi en vitesse au portique de sécurité, il faut faire super vite !”
On arrive donc au portique “Affaire”, heureusement vide, on passe nos petits bagages à main, les ceintures, et forcément ma grosse valise.
Biiiiiiiiiip.
“Monsieurs vous avez des liquides dans votre sac de voyage là”
Et là, c’est soit je chipote 3h et on rate notre unique chance d’avoir enfin notre weekend à Venise, soit j’ouvre mon fuckin’ sac et je vire tout en 2-2 sans me poser de question débile.
Bilan : je leur fait cadeau de ma trousse de toilette et de 2 bouteilles de champ’.
On se met à courir à fond comme des cons dans la zone d’embarquement, fauchant au passage quelques pieds et autres sacs qui trainent dans le passage, on arrive à la passerelle, ils nous attendent tout en étant au téléphone pour prévenir si on arrive bien ou pas (j’ai bien aimé le “Je les vois ils arrivent”)
A peine le temps de filer nos papiers, on embarque dans l’avion tant espéré et, abus total, il reste encore au moins 10 places vides…
On décollera peu après.
Bilan : 9h de retard et autant de déambulations dans un aéroport bourré de gens pas du tout à l’écoute ni au service des usagers. Décollage sur un autre vol soit-disant blindé mais avec encore de la place.
On s’est imaginé 2 secondes dans la peau d’une famille d’étrangers en transit ne parlant quasiment pas Français, sans carte préférentielle, et avec des gamins en bas age et on s’est dit que c’était juste une horreur.
La suite du périple, la vraie cette fois, plus tard
d’où l’intérêt de partir avec Ryanair!
et bé… vous étiez très motivés…
mais alors botte ou pas botte???
épique!
piesstou dit:On s'est imaginé 2 secondes dans la peau d'une famille d'étrangers en transit ne parlant quasiment pas Français, sans carte préférentielle, et avec des gamins en bas age et on s'est dit que c'était juste une horreur.
C'est aussi ce que je me disais !! Vive la République et vive la France !
Maintenant la suite en “résumé” (ça va être long mais lit qui veut, je le fais surtout pour moi en fait ^^)
Sincèrement Venise est définitivement une ville à voir. C’est à la fois majestueux, intimiste, typique, chargé d’histoire, contemporain : Vraiment magnifique.
On est arrivé à l’aéroport et ils n’avaient pas menti. En sortant il y avait bien 20cm de neige par endroit. Assez hallucinant, et très sympa.
On a rapidement trouvé le guichet distribuant les Pass ACTV et on a pris sans hésiter le Pass 72h (33€) permettant d’utiliser à loisir toutes les lignes ACTV qu’elles soient bus, vaporetto ou ferry. Au final, notre “retard” nous aura permis de nous satisfaire uniquement de ce Pass 3 jours puisque nous avons pris nos dernières correspondance 3 jours plus tard quasiment à la minutes près. Nickel.
Ensuite direction le Bus orange n°5 qui prend la direction de la gare routière de Venise. Là le trajet n’a rien de spécial, il faisait nuit, et ça dure en gros une 20/30aine de minutes max. De là, direction l’embarcadère Vaporetto. On opte pour la Ligne n°1, direction San Marco là où se trouve notre hôtel, car c’est précisément celle qui parcourt l’intégralité du Grand Canal en marquant tous les arrêts (sinon pour faire plus vite, il y a la n°2) Malgré le froid très présent on s’installe à l’avant, dehors. L’avantage c’est qu’on est tout seul car tout le monde est au chaud à l’arrière du bateau. Et là, c’est la découverte. De nuit, qui plus est en période de Noël, la ville est magnifique. Le Grand Canal est calme, on découvre donc au fil de l’eau et on en prend plein les yeux tant ça nous semble hors du commun.
On nous avait d’ailleurs dit qu’arriver à Venise par le train était magique. Je confirme que ça doit être le cas au moment où on passe devant la Gare : La sortie donne directement sur un escalier plongeant sur le Grand Canal. Sympa.
On continue la visite touristique tranquillement, le Casino, le Rialto, la Ca d’Oro, Santa Maria della Salute, etc… tout est splendide à contempler. On s’amuse à retrouver les inspirations byzantine, romane ou gothique de chaque bâtiment à l’aide des quelques bribes de souvenir qu’on peut encore avoir dans la tête. Après grosso-modo 20/25 minutes on arrive à San Marco. On aperçoit sans mal le Campanile et les coupoles de la Basilique qui surplombent les toits de la ville. Direction l’hôtel.
On trouve sans mal. Je noterai d’ailleurs que se repérer dans Venise, en tous cas dans le quartier de San Marco et du Rialto ne posera jamais de souci. Tout au plus vous aurez la surprise d’arriver dans un cul-de-sac donnant directement sur un canal, mais c’est finalement très marrant.
L’hôtel est vraiment bien, la chambre telle qu’on la souhaitait, à savoir spacieuse, équipée du nécessaire et surtout typique et rococo. Joie.
Et puis cette vue, depuis la fenêtre le lendemain matin…
Bref, on ne s’attarde pas, on est tellement content d’être là après cette journée de galère qu’on décide d’en profiter un peu en allant manger un morceau en tête à tête. Le programme du soir sera : classique et sympa.
En plus des quelques notes que j’avais prises auparavant, on se renseigne auprès du gérant pour une bonne pizzeria et il nous en indique 2. C’est parti pour la 1ère balade dans les rues de Venise, la nuit et sous la neige. Magique. Le top ? Il n’y a bien évidemment aucune voiture. Et, ce qui nous surprend aussi c’est que es ruelles sont vides alors qu’il n’est qu’environ 19h/19h30. On s’attendait à une forte affluence de touristes (on nous a assez bassiné avec ça, surtout quartier San Marco), mais rien. D’ailleurs il n’en fut rien de tout le séjour. Sans doute que la période se prête moins aux touristes “short-tong-chaussettes” et que le blocage de l’aéroport le matin a considérablement ralenti l’affluence. On fini par trouver où manger et on passera un super moment. A savoir que les prix des restau’ sont finalement les mêmes que chez nous et qu’on en aura pour tous les goûts durant tout le séjour, depuis la pizza ultra-bonne à 14€ jusqu’au petit restau gastronomique de Burano à 130€ à deux.
Bref, tout se déroulera sur la même tendance : zé-ni-tu-de. On n’était clairement pas là pour jouer les “japonais” mais plus pour profiter, se reposer et partager de bons moments. Tranquillement.
Du coup on a fait ça :
- “Itinéraires secrets du Palais des Doges” en Français (16€ la place / A réserver avant sur Internet)
Excellent. La guide est super sympa, c’est bourré d’anecdote très intéressantes qui rendent la visite riche en informations. Il est conseillé ensuite d’enchainer directement sur la visite du Palais des Doges, comprise dans le ticket, car la sortie est définitive. Cette partie se fera plus rapidement, à moins d’être féru de peinture classique, ce qui n’est pas vraiment notre cas.
Compter 2 à 3h pour tout ça. Je pense que c’est un immanquable du séjour.
- "Concerto de Vivaldi à l’Ateneo di San Basso à San Marco ,(25€ la place)
Très sympa. L’avantage des “Quatre Saisons” c’est que tout le monde connait, qu’on soit ou non un auditeur régulier de musique classique. Le cadre n’est pas d’une qualité hors-pair (ça n’est pas La Fenice) mais sympa mais les artistes sont de qualité.
Durée : 1h30 env.
- La Basilique San Marco + Etages (4€)
Fabuleux. Déjà d’extérieur c’est imposant et riche en détail mais l’intérieur est magnifique. Je ne vous cache pas que le fait d’avoir joué à “Assassin’s Creed 2” a beaucoup joué dans mon appréciation du lieu également (on ne se refait pas ) car on y retrouve moults détails d’un des tombeaux d’assassin du jeu.
Les étages apportent un plus indéniable car ils permettent d’accéder à un petit circuit-musée, de surplomber la place San Marco en extérieur, et de contempler les innombrables et somptueuses mosaïques dorées de la Basilique.
A ce titre d’ailleurs, attention car les plafonds ne sont allumés que durant environ 1h dans toute la journée. Autant dire qu’on a eu de la chance car on ne le savait pas, et on s’est demandé pourquoi au moment de redescendre quand tout s’est subitement éteint. On a demandé, et il semble qu’il faille choisir son créneau pendant midi. Je vous conseille de vous renseigner.
Remarque :
Il est interdit de prendre des photos ou d’entrée avec un sac. Cependant il est proposé gracieusement de se rendre une rue plus loin pour déposer tout ça dans une consigne gratuite. J’ai été assez agréablement étonné. En France, on nous aurait sans scrupule demandé 1 ou 2€ de plus par sac, j’en suis sûr.
- Le Pont du Rialto + Mercati di Rialto (marché pittoresque)
A faire au cours d’une balade dans les rues de Venise. On y est arrivé la nuit (à cette époque il fait nuit très tôt, forcément). C’est effectivement un peu plus mouvementé qu’ailleurs mais sans plus. Il est d’ailleurs très facile de se couper du monde en 20 secondes, simplement en empruntant une ruelle annexe qui sera, elle, totalement vide.
Le pont est impressionnant. Il est “immense” (pour un pont de Venise) et il est le seul à surplomber le Grand Canal. Partout ailleurs il faudra prendre le Vaporetto. Les décorations de Noël apporteront pas mal à l’ambiance, le petit marché de Noël qu’on découvrira par hasard sur un campo tout proche aussi.
- Burano + Torcello
On a consacré une journée entière à la visite des Iles. Je pense clairement que c’est ce qu’il faut.
D’ailleurs, mieux vaut savoir que pour s’y rendre, il vous faudra pas mal de temps car on vous dira certes que c’est un immanquable mais personne ne vous dira que c’est loin… très loin.
Nous avons pris un Vaporetto ACTV, peut-être pas le plus direct, qui est passé par le Lido, puis directement jusque Burano. On a du mettre une bonne heure et demie je pense, pour arriver sur place.
Fort heureusement, si le trajet n’a rien de transcendant, Burano propose un cadre très particulier. Les maisons colorées, le calme, l’architecture, les quelques petits canaux qui parcourent l’ile. Ce n’est pas très grand mais on s’y balade avec beaucoup de plaisir. Et la neige, là encore, a donné un rendu vraiment sympa.
Petite pause dans un super petit restau en plein coeur de Burano, certes un peu plus cher que la moyenne mais le cadre, l’accueil, et la cuisine en valaient la peine. Et on était vraiment loin des autres restaurants/brasseries qu’on a pu croiser là-bas. Si on peut, ne pas hésiter (130€ à deux à la carte, repas complet de l’entrée au café et avec bouteille de vin)
On décide ensuite d’enchainer sur Torcello. Je conseille de regarder les horaires de départ de la navette ACTV à l’embarcadère car dans le coin, elles étaient planifiées toutes les 30min.
La traversée dure 5min chrono, la nuit commence à tomber, et on débarque sur une île minuscule, ou il n’y a personne. Et quand je dis personne c’est qu’on s’est retrouvé dans un quasi no man’s land, un peu inquiétant (pour ceux qui ont déjà regardé quelques slasher movies ^^) mais avec un charme particulier. C’est beaucoup plus rustique, plus moyenâgeux, il y a de la poudreuse fraiche et immaculée partout. Même chose qu’avant, attention aux horaires de navette. La visite n’est vraiment pas longue (nous le musée était fermé) et on a vu le Vaporetto partir devant nous… dommage… et 30min à attendre.
- Murano
Une fois de retour sur Burano, on prend la navette retour en direction de Murano. Malheureusement il fait déjà nuit noire, et on est également pas mal claqué. Je ne me souviens plus de la durée du trajet. Peut-être 30-40min. Du coup on arrive, on s’y balade un petit quart d’heure, on prend quelques clichés (mais de nuit, c’est pas terrible) et comme le verre ne nous intéresse pas plus que ça (la production locale fait quand même assez kitch, il faut bien le dire, même si c’est agréable à regarder) on prend la navette suivante vers San Marco (40min de trajet en plus)
J’aurai voulu me faire “San Michele” (île cimetière) mais on préfèrera rentrer en fin d’après-midi, complètement HS.
Le temps de passer à l’hôtel pour se changer et se poser un peu avant de retourner flâner au hasard des rues de Venise (essentiellement quartier San Marco / Rialto / Castello) et stop dans un autre restau’, un petit bar à vin sympatique.
Remarque :
J’ai souvent entendu ou lu que les restaurants proches de San Marco n’étaient pas terribles. Franchement, je pense qu’il faut surtout savoir les choisir, car nous n’avons pas été déçu une seule fois par ce quartier.
A part ça, beaucoup beaucoup de balade au fil des ruelles. La ville n’est pas si grande, on s’y retrouve assez bien (au pire on a un plan dans la poche) On passera par le grand théâtre de La Fenice, par quelques églises (la période étant propice pour quelques crèches) comme Santa Maria della Salute entre autre, quelques Campos et on s’y perdra avec bonheur, toujours à notre petit rythme.
On manquera l’escalier du Bolovo, ainsi que le musée Guggenheim qui était fermé le seul jour de la semaine ou on pensait y aller (le mardi). Dommage.
Enfin, et pour répondre à la question “bottes ou pas bottes” je dirai :
En fait on a eu droit a une seule et unique Aqua-Alta de tout le séjour. Il faut savoir que c’est fonction des marées, qu’elles ne sont pas toutes de même intensité et surtout qu’elles ne durent pas.
Ainsi, le premier matin, on émerge gentiment vers 9h30, préparation et direction le petit dej. Pour accéder à celui-ci il faut sortir de l’hôtel et passer par un petit jardin intérieur qui doit être magnifique durant les beaux jours. Et en sortant on se retrouve nez à nez avec de l’eau dans la rue. Pas grand chose genre 5 cm. J’ai trouvé ça complètement génial et typiquement vénitien
On remonte donc pour mettre nos bottes, on sort et on patauge. Après le petit dej’ on parcourra donc une Venise très légèrement sous les eaux. Il y a bien sûr les passerelles en place au besoin mais ça va. On croise quelques touristes en galère, quelques Vénitien habitués et quelques gondoliers obligés de se courber complètement pour passer sous les ponts. C’est marrant.
Il y a sans doute des Aqua Alta conséquente mais on a eu de la chance pendant tout le séjour. On en a vécu une petite, c’est très impressionnant et fun, sans être réellement dérangé. De toute façon c’est la période
Voilou,
J’en oublie sans doute.
En tous cas un super séjour, et ce malgré un début catastrophique.
Au final, 3 jours pleins (et 3 nuits) suffisent à en prendre plein les yeux. Venise en hiver est définitivement une très bonne idée. Peut-être un jour la même chose en version été pour compléter la visite et découvrir cette superbe ville (sans doute “l’une des” ou “la” plus belle ville d’Europe) sous un autre jour et avec une toute autre ambiance.
+
PS :
Et en plus ce n’est pas un séjour vraiment ruinant, si on exclue bien évidemment le budget “restaurant” qui, lui, représente une (très) grande partie de l’investissement. Mais bon, on peut aussi se contenter de bien petit déjeuner et de quelques snacks, sandwich ou excellentes pizzas tout le séjour.