1 AN SANS ACHAT đŸ˜±

J’avais testĂ© l’annĂ©e sans achat en 2020. Avec plus ou moins de rĂ©ussite. Je n’avais pas rĂ©ussi Ă  ne rien acheter. Mais une rĂ©flexion a Ă©tĂ© posĂ©e et les actes d’achats ont mĂ»ri :

- ne garder que l’essentiel
On est passĂ© de plus d’une centaine de jeux Ă  environ 70. Exit les jeux non jouĂ©s dans l’annĂ©e et ceux dont il faut relire toutes les rĂšgles avant de jouer/pendant la partie. 
Nos ludothĂšque nous convient mieux maintenant qu’avant, plus dans la qualitĂ© que la quantitĂ©. 

- tester avant d’acheter 
L’asso, la location dans une boutique et maintenant la mĂ©diathĂšque nous permettent de se faire une idĂ©e avant d’acheter.

- faire une wishlist et
 patienter
Les nouveautĂ©s sont attirantes. L’astuce est donc de les listes sur une wishlist et de laisser le temps les trier. Souvent 4 jeux sur 5 finissent pas ne plus ĂȘtre si intĂ©ressants que cela. 

Tout cela n’empĂȘche pas de se faire plaisir, de dĂ©couvrir, de faire un achat coup de cƓur
 mais il y a un cĂŽtĂ© plus auto-satisfaisant Ă  faire ainsi que de « s’obliger Ă  ne pas ». D’autant plus qu’on peut jouer sans se ruiner : bonnes affaires, soldes, occasions. Avec l’avantage de pouvoir revendre au mĂȘme prix si jamais


Dans tous les cas bonne chance dans ton défi.

Antoinette,

Je vous remercie de tous les conseils utiles que j’ai pu trouver dans cette discussion.

Aujourd’hui, aprĂšs une pĂ©riode de boulimie ludique par peur de manquer “le jeu”, mes achats sont bien plus raisonnĂ©s, rĂ©flĂ©chis, documentĂ©s. Et ma ludothĂšque est maintenant notre ludo idĂ©ale et plus ma ludo Ă  parfaire. 
Enfin le plaisir de n’avoir que des jeux auxquels nous jouons tous avec beaucoup de plaisir, idem pour mes jeux solo. Je n’ai gardĂ© que mes pĂ©pites perso et cessĂ© de me plier au dictat du “top 10 bgg”

Un fil de discussion que j’ai trouvĂ© trĂšs inspirant et qui m’a fait rĂ©flĂ©chir.

Mes remerciements. :wink:

John LĂ©nine dit :On va faire quelques choses de mathĂ©matique.

Si c'est pas produit, ce n'est pas consommable, l'inverse n'est pas vrai.

AprÚs libre à chacun de croire à la société libérale.

Comme disait Coluche : "Quand on pense... Qu'il suffirait que les gens ne les achĂštent plus pour que Ă§a se vende pas !"

Cellocell dit :Antoinette,

Je vous remercie de tous les conseils utiles que j'ai pu trouver dans cette discussion.

Aujourd'hui, aprĂšs une pĂ©riode de boulimie ludique par peur de manquer "le jeu", mes achats sont bien plus raisonnĂ©s, rĂ©flĂ©chis, documentĂ©s. Et ma ludothĂšque est maintenant notre ludo idĂ©ale et plus ma ludo Ă  parfaire. 
Enfin le plaisir de n'avoir que des jeux auxquels nous jouons tous avec beaucoup de plaisir, idem pour mes jeux solo. Je n'ai gardé que mes pépites perso et cessé de me plier au dictat du "top 10 bgg"

Un fil de discussion que j'ai trouvé trÚs inspirant et qui m'a fait réfléchir.

Mes remerciements. 😉

C'est vraiment chouette de lire cela. De voir que l'on est plusieurs Ă  mener cette rĂ©flexion et que ça nous convient mieux ainsi. laugh
Merci pour ton retour 

Je vais effectivement me transvaser sur le sujet qui existe dĂ©jĂ . 

La thĂšse comme quoi si il n’y avait plus de consommateurs d’une certaines marchandises, alors ce bien ne sera pas produit est un pur mythe. 

Pour croire Ă  ce mythe, il faut d’abord adhĂ©rer Ă  l’idĂ©e que la demande crĂ©erait une offre. Cette affirmation ne fait pas la concorde chez les Ă©conomistes hĂ©tĂ©rodoxes et qui ne sont pas des libĂ©raux en gĂ©nĂ©ral. Sur le papier, si tout le monde ne consomme pas un produit alors il ne sera plus synthĂ©tisĂ© (notez qu’il est quand mĂȘme produit mdr) et c’est la vĂ©ritĂ©. Mais, ce genre d’évĂšnement n’arrive jamais. Pourquoi ? Car, il faut qu’absolument tous les consommateurs ou une part importante de ces derniers arrĂȘtent l’acheter. Dans une Ă©conomie mondialisĂ©e et internationale c’est le genre humain tout entier qu’il faut convaincre, bonne chance Ă  vous. Vous pourrez, Ă  minima faire diviser le ,ombre de clients mais le seul impact que cela aura in concreto c’est de faire disparaĂźtre les petites unitĂ©s de productions comme des PME qui s’étaient spĂ©cialisĂ©s sur le bien en question. Or, une entreprise trans et multinationale ne verra pas ses fondations s’éroder. 

Nous avons l’information comme quoi la surproduction (et non la fameuse surconsommation) que la sociĂ©tĂ© «Amazon» gaspillent l’équivalent de 300 000 marchandises diverses dans un entrepĂŽt tous les trois mois. Vous avez encore la matĂ©rialisation devant vous que le prolĂ©tariat n’est en rien responsable de la situation (mais il est difficile pour une population tertiarisĂ©e de comprendre cela car l’expĂ©rience forge plus que le savoir). Sachant que les marchandises ne coĂ»tent presque rien Ă  produire, les marges sont si grandes que la bourgeoisie internationale peut faire produire en masse et se permettre de gaspiller voire de dĂ©truire la surproduction. 

Vous pouvez vivre comme un ermite si cela vous chante mais les faits sont lĂ  et ils sont tĂȘtus. Ce que vous ne consommez pas sera tout de mĂȘme produit et mĂȘme des produits qui n’ont jamais Ă©tĂ© demandĂ©s grĂące au Â«marketing» voire le «neuro-marketing». Tant que vous bornerez la question politique Ă  la morale, ça ne fonctionnera pas. Et vos pleurs ou vos cris mĂȘme justifiĂ©s ne rebondiront que sur les dĂ©charges africaines Ă  ciel ouvert et les incinĂ©rateurs indiens. Bravo, vous n’achetez pas les daubes produites, vous ĂȘtes conscients, mais le capitaliste s’en contre-fiche et Ă  juste titre. Il serait temps de creuser la problĂ©matique au lieu d’uniquement Ă©rafler son vernis. 


Ce n’est donc pas un problĂšme qui se rĂšgle au moment de la consommation mais au moment de la production. Il faut se battre pour que les Etats rĂ©gulent, voire planifient, l’économie et qu’on ait plus cette surproduction. Il n’y a pas de surconsommation mais il y a une surproduction. Surproduction qui n’est mĂȘme pas profitable aux travailleurs car comme nous l’avons vu plus tĂŽt, certains ont du mal Ă  accĂ©der Ă  tous les biens d’équipement et encore plus n’ont jamais accĂšs aux biens de consommation. De plus, la surproduction impose des cadences infernales Ă  ceux qui travaillent dans la distribution ou dans les usines, surtout dans les pays avec des droits du travail malheureusement bien moins Ă©levĂ©s qu’en France.

Que faire ? Disait LĂ©nine. Commencez par rĂ©industrialiser la France pour avoir la souverainetĂ© Ă©conomique ainsi que le pilotage macro-Ă©conomique, limiter les importations ne respectant pas des normes environnementales et humaines fortes, resserrer des liens politiques avec la Chine (qui contrairement aux États-Unis respectent ses engagements long-termistes, Ă  conscience des problĂ©matiques environnementaux et de ses propres limites) voire l’Inde aussi et la Russie (qui elle a plus Ă  gagner qu’à perdre pour le rĂ©chauffement climatique), bref faire de la gĂ©opolitique, de la politique. Donc, il va falloir minimum faire du colerbertisme voire du communisme. Le reste ce sont des contes pour enfant d’écolo-rĂ©ac et libĂ©raux-libertaires.

Merci de votre attention.

C’est exactement ce que j’ai commencĂ© Ă  faire en juin 2021. Je suis passĂ© d’une collection de 400 jeux (sans compter les extensions) Ă  moins de 100 aujourd’hui. Je me suis fixĂ© pour objectif d’avoir moins de 50 jeux Ă  la fin de l’annĂ©e 2022.

Ok, il est vrai que c’est d’abord un problĂšme de surproduction. De toute façon, mĂȘme une fois achetĂ©s les jeux ne sont pas consommĂ©s et restent sous cellophane.

Je trouve juste ridicule l’espĂšce de culpabilitĂ© que tu as exprimĂ©e Ă  propos de ne plus faire tourner l’économie des diffĂ©rents acteurs. C’est tout de mĂȘme un comble de faire culpabiliser le fait de ne pas consommer, alors que tu n’es pas responsable de la production.

Du coup t’envoies tes potes dĂ©penser Ă  ta place (t’as plus qu’à t’inviter Ă  leur table). Effectivement, en voilĂ  une astuce trĂšs Ă©conomique.

John LĂ©nine dit :Je vais effectivement me transvaser sur le sujet qui existe dĂ©jĂ . 

La thĂšse comme quoi si il n'y avait plus de consommateurs d'une certaines marchandises, alors ce bien ne sera pas produit est un pur mythe. 

Pour croire Ă  ce mythe, il faut d'abord adhĂ©rer Ă  l'idĂ©e que la demande crĂ©erait une offre. Cette affirmation ne fait pas la concorde chez les Ă©conomistes hĂ©tĂ©rodoxes et qui ne sont pas des libĂ©raux en gĂ©nĂ©ral. Sur le papier, si tout le monde ne consomme pas un produit alors il ne sera plus synthĂ©tisĂ© (notez qu'il est quand mĂȘme produit mdr) et c'est la vĂ©ritĂ©. Mais, ce genre d'Ă©vĂšnement n'arrive jamais. Pourquoi ? Car, il faut qu'absolument tous les consommateurs ou une part importante de ces derniers arrĂȘtent l'acheter. Dans une Ă©conomie mondialisĂ©e et internationale c'est le genre humain tout entier qu'il faut convaincre, bonne chance Ă  vous. Vous pourrez, Ă  minima faire diviser le ,ombre de clients mais le seul impact que cela aura in concreto c'est de faire disparaĂźtre les petites unitĂ©s de productions comme des PME qui s'Ă©taient spĂ©cialisĂ©s sur le bien en question. Or, une entreprise trans et multinationale ne verra pas ses fondations s'Ă©roder. 

Nous avons l'information comme quoi la surproduction (et non la fameuse surconsommation) que la sociĂ©tĂ© «Amazon» gaspillent l'Ă©quivalent de 300 000 marchandises diverses dans un entrepĂŽt tous les trois mois. Vous avez encore la matĂ©rialisation devant vous que le prolĂ©tariat n'est en rien responsable de la situation (mais il est difficile pour une population tertiarisĂ©e de comprendre cela car l'expĂ©rience forge plus que le savoir). Sachant que les marchandises ne coĂ»tent presque rien Ă  produire, les marges sont si grandes que la bourgeoisie internationale peut faire produire en masse et se permettre de gaspiller voire de dĂ©truire la surproduction. 

Vous pouvez vivre comme un ermite si cela vous chante mais les faits sont lĂ  et ils sont tĂȘtus. Ce que vous ne consommez pas sera tout de mĂȘme produit et mĂȘme des produits qui n'ont jamais Ă©tĂ© demandĂ©s grĂące au Â«marketing» voire le «neuro-marketing». Tant que vous bornerez la question politique Ă  la morale, ça ne fonctionnera pas. Et vos pleurs ou vos cris mĂȘme justifiĂ©s ne rebondiront que sur les dĂ©charges africaines Ă  ciel ouvert et les incinĂ©rateurs indiens. Bravo, vous n'achetez pas les daubes produites, vous ĂȘtes conscients, mais le capitaliste s'en contre-fiche et Ă  juste titre. Il serait temps de creuser la problĂ©matique au lieu d'uniquement Ă©rafler son vernis. 


Ce n’est donc pas un problĂšme qui se rĂšgle au moment de la consommation mais au moment de la production. Il faut se battre pour que les Etats rĂ©gulent, voire planifient, l’économie et qu’on ait plus cette surproduction. Il n’y a pas de surconsommation mais il y a une surproduction. Surproduction qui n’est mĂȘme pas profitable aux travailleurs car comme nous l’avons vu plus tĂŽt, certains ont du mal Ă  accĂ©der Ă  tous les biens d’équipement et encore plus n’ont jamais accĂšs aux biens de consommation. De plus, la surproduction impose des cadences infernales Ă  ceux qui travaillent dans la distribution ou dans les usines, surtout dans les pays avec des droits du travail malheureusement bien moins Ă©levĂ©s qu’en France.

Que faire ? Disait LĂ©nine. Commencez par rĂ©industrialiser la France pour avoir la souverainetĂ© Ă©conomique ainsi que le pilotage macro-Ă©conomique, limiter les importations ne respectant pas des normes environnementales et humaines fortes, resserrer des liens politiques avec la Chine (qui contrairement aux États-Unis respectent ses engagements long-termistes, Ă  conscience des problĂ©matiques environnementaux et de ses propres limites) voire l'Inde aussi et la Russie (qui elle a plus Ă  gagner qu'Ă  perdre pour le rĂ©chauffement climatique), bref faire de la gĂ©opolitique, de la politique. Donc, il va falloir minimum faire du colerbertisme voire du communisme. Le reste ce sont des contes pour enfant d'Ă©colo-rĂ©ac et libĂ©raux-libertaires.

Merci de votre attention. 

Ha là ça devient intéressant comme discussion :) et je te remercie d'avoir pris le temps de coucher par écrit tes idées. Je n'en ai malheureusement pas le temps.
je suis trĂšs majoritairement d'accord avec toi.
C'est surtout le dérÚglement climatique qui me préoccupe, et au delà, sa dimension sociale et économique. On sait que pour arriver à relever le défi devant nous, 25% viendra du citoyen et 75% de "l'état". Tu as raison, il faudra planifier et prendre des décisions qui ne feront par plaisir, il va nous falloir inventer un nouveau récit pour y arriver.
Concernant l'international et ce grand marché mondialisé capitaliste et néo libéral qui ne réfléchit que profits à court terme. Pour pouvoir acheter local, "éthique" et "eco responable" plutÎt que produit loin, dans des conditions humaines et environnementale dégueulasses, il va falloir imposer des lois à l'échelle européenne.
Et peut ĂȘtre, demain on ne pourra plus acheter ce qu'on a envie, mĂȘme si on en a les moyens, car, par exemple, en tant que citoyen on aura un budget carbone pour l'annĂ©e Ă  ne pas dĂ©passer....

cette avalanche de nouveautés, de jeux tous les jours, toutes les semaines participe a mon non-achat

y’a qu’a voir l’excellent boulot de compil du labo des jeux chaque semaine en actu ici meme : arrivĂ© en milieu de page, vous scrollez juste pour arriver Ă  la fin, le cerveau sature, c’est fou !!

mon dernier achat en mai il me semble : Thunder Alley" de GMT, pas une nouveautĂ© donc et puis Ringmaster Ă  sa sortie (moins de 10balles). c’est tout

par contre, j’ai craquĂ© pour etoffer mes escouades Warzone Mutant chronicles pour mon jeu d’escarmouche perso oĂč j’ai converti un nouvel adeptes au JDF !

@John LĂ©nine, plus j’y rĂ©flĂ©chis et plus je pense qu’on peut pousser la rĂ©flexion encore plus loin.

La problĂ©matique survient avant mĂȘme l’étape secondaire de production. Le problĂšme Ă©merge dĂšs l’extraction des ressources ! Les ressources sont extraites, et quoi qu’il arrive, il leurs seront trouver une utilitĂ©, peu importe le dĂ©bouchĂ©.

Quelle diffĂ©rence avec “De l’expĂ©rience ludique: une annĂ©e sans achat” ?

Bientît “365 jours sans achat”, " 52 semaines (et demie) sans achat" 
 ?

Le vrai defi ce serait surtout 1 annee sans troll


SDO dit :Le vrai defi ce serait surtout 1 annee sans troll


MĂȘme 1 jour serait pas mal

Le problùme c’est que si tous les cons se retrouvaient en orbite, comme par magie, on ne verrait plus le soleil


Bobby en mode philosophe-drĂŽle.

bobbylafraise dit :Le problĂšme c'est que si tous les cons se retrouvaient en orbite, comme par magie, on ne verrait plus le soleil...

Bobby en mode philosophe-drĂŽle.

Pas mal pour lutter contre le réchauffement climatique.

https://www.wedemain.fr/inventer/pour-rafraichir-le-climat-ces-ingenieurs-veulent-bloquer-la-lumiere-du-soleil_a4546-html/

Aquasilver dit :
SDO dit :Le vrai defi ce serait surtout 1 annee sans troll


MĂȘme 1 jour serait pas mal

Bien d'accord.

Quelle est la différence entres les 2 fils svp?

antonella75 dit :
bobbylafraise dit :Le problĂšme c'est que si tous les cons se retrouvaient en orbite, comme par magie, on ne verrait plus le soleil...

Bobby en mode philosophe-drĂŽle.

Pas mal pour lutter contre le réchauffement climatique.

https://www.wedemain.fr/inventer/pour-rafraichir-le-climat-ces-ingenieurs-veulent-bloquer-la-lumiere-du-soleil_a4546-html/

Cela ressemble Ă  un mauvais plan Ă  la Don't Look Up.

antonella75 dit :Quelle est la différence entres les 2 fils svp?

La diffĂ©rence ? Vous n'ĂȘtes pas sur l'autre fil. surprise


J'ai toujours aimé la seconde bulle de ce dessin de Geluck.

Tric Trac

Antoinette dit :
antonella75 dit :Quelle est la diffĂ©rence entres les 2 fils svp?

La diffĂ©rence ? Vous n'ĂȘtes pas sur l'autre fil. surprise

Perdu!