Amis rôlistes, amies rôlistes…
Je me suis récemment posé une question…si je devais ne retenir que cinq jeux de rôle…juste cinq…lesquels je choisirai ? et pourquoi ? alors je commence :
1 : Hurlements : juste exceptionnel…un jeu d’une profondeur quelques fois insoupçonnée…avec des illustrations dont le symbolisme n’a d’égal que le talent des artistes…
2 : Pendragon : parce que.
3 : Warhammer : le tout premier jeu de rôle auquel j’ai joué…ça remonte…alors forcément hein…
4 : Shadowrun : un contexte d’une richesse incroyable…
5 : INS/MV : transgressif, violent, décalé, dérangeant…l’humour…Croc dans toute sa splendeur…chapeau l’artiste…
Et je rajoute un joker : Crimes…
Et vous ?
P.S. : Nan Le Zeptien, Zargos n’est pas un jeu de rôle…
Salut,
visiblement on n’a pas le même imaginaire même si j’ai joué à tous les jeux que tu cites.
1=>AD&D2: l’édition de mon adolescence du mythe et de la référence rôlistique du médiéval fantastique. J’avoue que la 5ème est très bien depuis…
2=>Star Wars D6: pour l’univers, le système très simple qui permet des actions de folie.
3=>Cyberpunk: le jeu le plus connu de Mike Pondsmith, violent, simple et efficace.
4=>Cthulhu: car résoudre les “quètes” n’est pas tout et l’univers tellement riche et barré de Lovecraft. Le 2ème jdr le plus vieux après D&D.
5=>Rolemaster: parce qu’une fois les règles digérée, c’est le jeu de simulation ultime. Il y a même la compétence
d’accouchement. Et en plus c’est le grand frère de JRTM.
Bobby en finissant son taff !
J’ai joué à tous le jeux que tu cites aussi…beaucoup…d’où la difficulté de n’en retenir que 5…
1 - Mage L’Ascension 2ème édition: pour la vision de la réalité comme consensus, le système libre de magie et l’univers gothic-punk. Celui qui me stimule le plus intellectuellement.
2 - Fiasco: la combinatoire pour créer une histoire me fascine, j’ai presque l’impression de faire de l’Oulipo, un jeu sans préparation et sans MJ où tous les joueurs sont responsables de l’histoire à égalité. Jouer des personnages veules et/ou condamnés à l’échec, ça change de l’ordinaire.
3 - In Nomine Satanis/Magna Veritas 2ème édition: même si Baron Samedi fait partie de la 1ère édition, le livre de base est nettement supérieur et ses scénarios sont excellents. Ses suppléments forment une campagne qui changent l’univers de jeu petit à petit et c’est ce qu’on aime lorsqu’on est joueurs, avoir une emprise sur l’univers du jeu.
4 - GURPS 3ème Edition: pas tant le bouquin de règles que la pléthore de suppléments excellemment faits, qui épuisent en terme de jeu une période ou un concept. Illuminati, Supers ou encore Time Travel sont des références.
5 - TORG 1ère édition: un melting-pot qui fini par partir vraiment dans tous les sens en VO mais pas en VF car la gamme s’est arrêtée avant. L’héroïsme est au coeur de l’univers, les personnages peuvent accomplir des actions incroyables, et la Cyberpapauté et L’Empire du Nil sont des mondes où j’ai toujours envie d’aller jouer.
Je suis totalement passé à côté de Hurlements. je l’ai eu à l’époque mais je ne l’ai pas compris. Il faut dire que je voulais INS/MV (1ère édition) mais que le Virgin Megastore des Champs Elysées de l’époque ne l’avait plus. Ce jeu où les PJs n’avaient pas leurs fiches de personnages et où je devais tout garder secret n’était pas fait pour mon âge à l’époque.
J’ai beaucoup joué à Star Wars D6. Ce jeu a maintenu vivant cet univers pendant des années en le développant, de l’excellent travail de création.
Il n’est pas trop tard marvelarry pour jouer à Hurlements…
Kane dit :Amis rôlistes, amies rôlistes...
Je me suis récemment posé une question...si je devais ne retenir que cinq jeux de rôle...juste cinq...lesquels je choisirai ? et pourquoi ? alors je commence :
1 : Hurlements : juste exceptionnel...un jeu d'une profondeur quelques fois insoupçonnée..avec des illustrations dont le symbolisme n'a d'égal que le talent des artistes...
2 : Pendragon : parce que.
3 : Warhammer : le tout premier jeu de rôle auquel j'ai joué...ça remonte...alors forcément hein...
4 : Shadowrun : un contexte d'une richesse incroyable...
5 : INS/MV : transgressif, violent, décalé, dérangeant...l'humour...Croc dans toute sa splendeur...chapeau l'artiste...
Et je rajoute un joker : Crimes...
Et vous ?
P.S. : Nan Le Zeptien, Zargos n'est pas un jeu de rôle...
Comment ça Zargos n'est pas un jeu drôle ? Mais si Monsieur, c'est toujours drôle de voir les amazones se casser la binette de leur chevaux...
PS : Blague en partie inspirée d'un fait réel : c'est arrivé à un copain dans une boutique...
- "Bonjour, je cherche un jeu de rôle qui s'appelle (je sais plus ce qu'il avait demandé)
- "Oh lala jeune homme, des jeux drôles, j'en manque pas. Celui là, je le connais pas, mais tenez, avec le Trivial poursuite là, on s'amuse bien vous savez..."
C'est arrivé à d'autres m'a t-on dit...
Sinon, j'ai été autrefois un voleur du nom de Shétif Lefrèl, pour vous servir...(enfin, surtout pour me servir...)
Pas assez d'expérience passée dans le JdR pour te répondre. Pour moi, ce fut surtout D&D et un peu de Mega (lointain souvenir)...
Que du vieux pour moi, je ne connais rien aux petits nouveaux.
Je les mets sans ordre de préférence, d’ailleurs il ne serait pas le même si je faisais un classement en tant que MJ ou en tant que joueur.
1- L’appel de Cthulhu : la découverte de l’univers de Lovecraft, le côté enquête/horreur, les années 20-30, le suivi dans tous les magasines de l’époque, toussa quoi.
2-Malefices : après l’appel, c’était une gageure que de faire du fantastique “à la française s’il vous plaît”. Un bon paquet d’excellents scénarios dans des ambiances différentes (même s’ils étaient pour la plupart très dirigistes). Un ésotérisme subtil jouant sur les croyances locales, de beaux et bons suppléments, du super boulot d’édition.
3-Berlin XVIII : vendue que dalle en deux fascicules sous une pochette cartonnée à la couverture atroce, imprimée sur du PQ, elle était roots, la première version. N’empêche, le premier JdR “nouvelle génération” auquel j’ai joué : violent, assez déjanté, on y trouvait une ambiance à la Hill Street Blues, parasitée par Mad Max et le Joker. De bons scenars publiés également.
4- Paranoïa : parce que … Ovni, et de gros fou rires autour de la table (sauf chez les plus susceptibles, mais de ces traîtres là, l’Ordinateur n’en a fait qu’une bouchée)
5- Hawkmoon : pour la richesse de l’univers et toutes les intrigues qu’il permettait.
Et mon gros regret de l’époque : n’avoir jamais joué ni à Rêves de dragon, ni à Hurlements
Kane dit :Il n'est pas trop tard marvelarry pour jouer à Hurlements...
Je sais pas, t'habites où ?
Quoique ça va me pincer le coeur de voir un belle édition de JdR que je ne possède plus...
5 pour moi c’est trop difficile, alors je n’en développerai qu’un : Wasteland, les Terres gâchées.
Outre un univers bien barré (mélange de post-apo et de med-fan), ce jeu a pour moi deux points forts :
- une campagne très (très) bien écrite, avec des rebondissements, des trahisons, des surprises, des choix… le tout dans un monde qui bouge en même temps que les PJ progressent. Bref rien de linéaire, et cerise sur le gâteau (presque) tous les choix possibles des PJ sont envisagés, et permettent de quitter la “trame principale” sans problème pour y revenir plus tard.
- un système simple et fun, le Choose Your Dice System (CYD). Au moment de résoudre une action, le PJ choisit une action prudente et mesurée en lançant 1D10 et ajoute le résultat à ses attributs/compétence, ou tente une action flamboyante et risquée en lançant 1D20, mais dans ce cas seuls le résultats pairs comptent. Ce petit choix implique le joueur dans chaque action, et ça change tout. Mournblade fonctionne également avec le CYD.
Et je citerai pour compléter Les Lames du Cardinal (les plus beaux combats dont on puisse rêver) et Tales from the Loop (coeur sur Strangers Things).
Je n’arrive pas à 5 mais ce sont trois jeux qui se détachent du lot, mangez-en c’est du bon.
Evidence Kane, mais ce topic fait apparaître bien des noms, c’est cool !
Bobby en faisant semblant au taff !
1- Donjons et Dragons.
Le classique qui a posé les bases et le seul que je pratique encore, dans sa 5e édition.
2- L’appel de Cthulhu.
Mes meilleurs souvenirs de campagne viennent de mes parties de ce jeu.
3- Warhammer, le jeu de rôle.
J’ai énormément joué à la première édition.
4- Rêve de dragon.
Un univers suberbe que je n’ai jamais pu exploiter autant que je l’aurais voulu, hélas.
5- L’Oeil noir.
Le tout premier jeu de rôle que j’ai possédé et dont je regrette de ne rien avoir conservé.
Dans le désordre et en faisant des choix cruels :
Vermine. Un jeu “survivaliste” dans un monde légèrement futuriste et devenu hostile, délabré par le mode de vie des hommes. L’originalité de la situation ne naît pas comme souvent ailleurs d’un événement soudain et brutal laissant place à un univers post-apocalyptique mais envisage une situation écologique originale. Il revient sous le nom Vermine 2047
Pavillon noir. Le top de l’exigence pour envisager des aventures maritimes au temps de la navigation à voile et donner libre cours à toutes ses envies d’épopées pirates. Et moi, la voile, j’aime ça.
Wastburg. Parce que c’est grâce à lui que j’ai découvert le système du Free Universal Roleplaying Game, particulièrement bien adapté à l’univers de Wastburg où l’on incarne des gardes, patrouillant dans une ville autonome, coincée entre deux régions, où rien n’est jamais certain, rien n’est jamais très légal, et où combines, petits arrangements et humour noir cohabitent joyeusement.
Shadowrun. Une large palette de choix pour jouer selon ses goûts : il fait tout (trop?) et a zccompagné mes premiers lancés de dés. Une madeleine de Proust du JDR.
Vampire. Celui grâce auquel je suis entré dans le JDR. Le côté politique des intrigues, impliquant le développement d’une organisation et d’un réseau nécessaire au développement d’un monde m’a toujours fasciné. A elle seule cette reconstruction offre un panel infini de situations de jeu, s’appuyant simplement sur la société mise en place et les interactions qu’elles génèrent.
Te Deum pour un massacre. Parce que je ne peux pas négliger un JDR qui traite des Guerres de Religion en France (ma spécialité historique).
(Mais comme @M le Neophyte j’aurais bien ajouté Berlin XVIII et Maléfices, tiens d’ailleurs, j’avais mis mon réveil pour septembre pour le PM mais, Anne, soeur Anne, je ne vois toujours rien venir…; et comme @Kane, j’aurais bien ajouté Pendragon, parce que…oui, hein ! Et puis, aussi, un petit dernier historique pour la route : Praetoria Prima).
@Kane Ok Zargos n’est pas un jeu de rôles, mais Res Publica Romana, ça passe, hein !
Dur, dur, de n’en retenir que 5.
En retenant le critère de ceux qui m’ont marqué dans ma vie de rôliste (principalement MJ), je dirais :
> l’Appel de Cthulhu : découverte du jdr, originalité, universalité, et au final assez indémodable.
Je masterise toujours avec ma v5 des années 90, qui se suffit à elle seule.
> James Bond 007 (édition Victory Games) : parce qu’il a presque tout inventé, et ce qu’il n’a pas inventé, il l’a singulièrement amélioré (points héros, célébrité, table de résolution unique, règles de séduction, de casino, de poursuite, aides de jeu réalistes et classes…etc). Je ne me verrai plus jouer à JB007, et j’ai peur que l’évolution de la licence ciné ait ringardisé le jeu, plus axé Sean Connery / Roger Moore, mais il demeure une référence de mon point de vue.
> Skyrealms of Jorune : le choc des illustrations, et la rencontre héroic-fantasy + SF + mysticisme, longtemps avant Shaan Même si le système était un peu foireux, l’univers était génial.
> Ambre : la petite révolution du jdr, avec suppression des dés et la domestication du hasard, longtemps avant les autres. J’en garde le souvenir de parties épuisantes à masteriser (pas possible de se reposer sur des lancers de dés pour improviser) mais exaltantes. Avec un univers offrant une liberté totale.
> Vampire : le ton, le look, la tentative d’aborder le jdr sous un autre angle. Le concept a fini par tourner au ridicule, avec un monde empli de vampires/fées/fantômes/loups-garous/mages, et où l’humain lambda devenait une denrée rare, mais pendant plusieurs années, la gamme a offert une alternative intéressante. En particulier Vampire, à mon sens, les autres jeux ayant plus contribué à galvauder le truc.
Et ça fait déjà 5… tant pis pour tous ceux que j’aurais voulu ajouter : Castle Falkenstein, Judge Dredd, DC Heroes…
Ah si, en joker, je citerais Rêve de Dragon : le plus beau gâchis de l’histoire du jdr (AMHA) : un univers extraordinaire, avec des scénarios (souvent) épatants, plombé par un système épouvantable…
JudasNanas dit :Mais comme @M le Neophyte j'aurais bien ajouté Berlin XVIII et Maléfices, tiens d'ailleurs, j'avais mis mon réveil pour septembre pour le PM mais, Anne, soeur Anne, je ne vois toujours rien venir...;
Un homme de goût !
Pour Maléfices, toujours rien, la question a été posée sur le forum Ulule, pas de réponse.
Promis, je te Dring Dring sur le forum adéquat dès qu'une info surgit.
Pour les croissants, je te laisse t'en charger (pur beurre, stp).
bobbylafraise dit :Salut,
visiblement on n'a pas le même imaginaire même si j'ai joué à tous les jeux que tu cites.
1=>AD&D2: l'édition de mon adolescence du mythe et de la référence rôlistique du médiéval fantastique. J'avoue que la 5ème est très bien depuis…
2=>Star Wars D6: pour l'univers, le système très simple qui permet des actions de folie.
3=>Cyberpunk: le jeu le plus connu de Mike Pondsmith, violent, simple et efficace.
4=>Cthulhu: car résoudre les "quètes" n'est pas tout et l'univers tellement riche et barré de Lovecraft. Le 2ème jdr le plus vieux après D&D.
5=>Rolemaster: parce qu'une fois les règles digérée, c'est le jeu de simulation ultime. Il y a même la compétence
d'accouchement. Et en plus c'est le grand frère de JRTM.
Bobby en finissant son taff !
Je plussoie ce classement avec en prime les jeux du World of Drakness qui ont été novateurs.
Jeff
- Mage 1ère édition : faut un MJ costaud pour gérer autant de liberté mais qu’est ce que c’est cool d’avoir une magie uniquement limitée par la créativité du joueur !
2. Loup-garou l’apocalypse 1ère édition : jeu auquel j’ai le plus joué. Trop cool d’être un super-héros loup-garou ^^ Et puis tellement moderne sur son thème post-apo/écolo quand on voit le monde d’aujourd’hui…
3. Warhammer 1ère édition : mes débuts, gestion de carrière motivante, univers dark, que du bonheur.
4. Vampire 1ère édition : jeu bien barré et tordu à souhait, surtout avec des joueurs fanboys, c’était surréaliste. ^^
5. Donjon : le jeu issu de la BD culte. Excellent pour l’univers.
'Tin ça rajeunit pas trop en fait
Les grands esprits et rôlistes se rencontrent Jeff !
Bobby en lorgnant sur le bar pour l’apéro.
@ JudaNanas : Ah bah oui que Res Publica Romana c’est du jeu de rôle…curieux d’ailleurs que je n’y ait pas pensé, tant ce jeu est pour moi juste une oeuvre d’art…nous sommes à la croisée des chemins entre JDR, jeu de plateau et wargame…alors oui, ça compte.
Kane dit :@ JudaNanas : Ah bah oui que Res Publica Romana c'est du jeu de rôle...curieux d'ailleurs que je n'y ait pas pensé, tant ce jeu est pour moi juste une oeuvre d'art...nous sommes à la croisée des chemins entre JDR, jeu de plateau et wargame...alors oui, ça compte.
Tout a fait d'accord avec monsieur Nanas, mais alors je rajoute aussi Fief, parce qu'en ce qui me concerne, je l'ai toujours joué comme un JdR, ce qui explique, peut-être, que les eurogamers plus jeunes, orientés jeux teutons et qui n'ont jamais coché la case JdR ne savent pas en générale l'apprécier à sa juste valeur...ils n'y voient que les jets de dés, les tirages de cartes aléatoires et comprennent pas grand chose aux subtilités des négos qui sont pourtant au coeur du jeu. je pense qu'avec Dune qui va être prochainement réédité, on aura peut-être aussi le même phénomène.
Salut,
je plussoie Le Zeptien, les jeux ou la phase de négo est le cœur de la mécanique du jeu mais est juste tacite dans les règles, c’est proche voire très proche du JDR. J’ajouterai le game of thrones jdp, Junta, Diplomatie…
Bobby en mode kiki tout dur devant le rugby et une équipe de France qui vend à nouveau du rêve.