A propos du burn-out

Maintenant que ca commence a aller un p’tit peu mieux, je n’ai pas envie de raconter ma vie mais d’être un peu préventif. Si vous avez un boulot hyper stressant qui demande beaucoup d’investissement moral et personnel: faites gaffe. Le burn-out, on en le voit pas spécialement venir et je crois sincérement qu’il peut tomber sur n’importe qui: quelque soit la résistance au stress de l’individu. Je ne sais pas comment l’éviter, la preuve, mais posez-vous souvant des questions essentielles: n’en fais-je pas trop? Vais-je tenir le coup? Me vie professionnelle ne bouffe-t-elle pas trop ma fie familliale?
Se reconstruire après une telle période n’est pas une mince affaire, mieux vaut l’éviter.

un de mes ex-directeurs a été victime de ca… il buvait pour aller aux réunions sinon il ne gérait plus le stress, il cachait des bouteilles ds son bureau, descendait ds le parking pour aller boire ds la voiture… la boite lui a laissé 1 chance, il ne l’a pas saisie, sa femme l’a quitté avec les gosses… bref, dur de s’en remettre qd tout ca tombe dessus, c’est clair qu’on ne peut souhaiter ca à personne… il a retrouvé du boulot, mais à préférer arrêter car il sentait qu’il rechutait :-(

lambeer dit:un de mes ex-directeurs a été victime de ca... il buvait pour aller aux réunions sinon il ne gérait plus le stress, il cachait des bouteilles ds son bureau, descendait ds le parking pour aller boire ds la voiture... la boite lui a laissé 1 chance, il ne l'a pas saisie, sa femme l'a quitté avec les gosses... bref, dur de s'en remettre qd tout ca tombe dessus, c'est clair qu'on ne peut souhaiter ca à personne... il a retrouvé du boulot, mais à préférer arrêter car il sentait qu'il rechutait :-(


Tomber dans l'alcoolisme en plus du burn out doit être encore plus horrible. Mais il est évident que je ne sais pas où j'en serai si je n'avais pas été aussi bien entouré par ma famile.

Je croyais que c’était un sujet rigolo sur les fans de tunning qui font les kékés en faisant déraper leur bagnole… :shock:

Un truc important c’est de faire le point, avec autant d’objectivité que possible, à intervalles réguliers, genre tous les 6 mois.

Il y a quelques questions à se poser qui permettent de savoir si la vie qu’on se construit est bien celle qu’on veut vivre, du genre mon job m’intéresse t’il toujours autant ; le rapport privé/professionnel de mn emploi du temps me convient-il encore ; qu’est-ce qui m’amène au bureau tous les matins (si c’est uniquement le salaire, il est grand temps de songer à se reconvertir ;-) )

Si on commence a sentir qu’on va bosser à contrecoeur, dans la crainte ou l’indifférence, il est grand temps de faire une pause.

Et ce genre de question vaut aussi pour les autres activités, notamment le sport qu’on commence parfois comme activité saine et déstressante mais qui peut sous l’effet de la compétition devenir juste une autre source de stress.

ceci dit, bcp vont travailler pour le salaire hein… j’ai une maison à payer pdt 18 ans encore, c’est pas mnt que je vais me dire “ah ben tiens, je prends une pause, et je ne saispas comment je ferai pour payer ma maison” Mais bon, j’aime mon boulot pour l’instant, heureusement :-) Par contre, j’ai fais certains trucs pour mon boulot qui font que mnt je divorce, ca a p-e influencé, mais bon, c’est la vie…

Evidemment, il faut remplir la gamelle :mrgreen:
Ceci dit, c’est parfois très intéressant de changer de job pour un truc qui paye un peu moins mais qui offre un meilleur équilibre. Il faut juste bien préparer la transition, sans couper les ponts pour se lancer à l’aveuglette.

le poney dit:Je croyais que c'était un sujet rigolo sur les fans de tunning qui font les kékés en faisant déraper leur bagnole... :shock:


Vous ne connaissez pas le terme burn out? Y'a que des belges qui répondent "intelligemment"?

Je me demande dans quelle mesure l’utilisation du terme ‘burn-out’ pour désigner une dépression due au boulot n’est pas un belgicisme :mrgreen:

ehanuise dit:Je me demande dans quelle mesure l'utilisation du terme 'burn-out' pour désigner une dépression due au boulot n'est pas un belgicisme :mrgreen:


Oui mais je n'aime pas parlé de dépression car ce terme laisse à penser que rien ne va nul part. Hors, il y'a moyen de se sentir étonnement bien dans sa vie privée tout en étant en situation de burn out....

burn-out , je crois qu’en France on parle de surmenage non?

Non non, burn out c’ est bien utilisé en français aussi.
C’est devenu un terme médical.

C’est arrivé à une de mes collègues en début d’année dernière. D’après ce qu’elle m’a raconté, gros sentiment d’échec, impression de n’être bonne à rien… résultat plus de 2 mois d’arrêt de travail.
Je ne sais pas trop quels sont les signes annonciateurs, mais c’est clair que si le boulot est exigeant, il faut savoir se “gérer” comme un sportif devant l’effort, et lever le pied avant de se mettre dans le rouge.

Le terme en français est symptôme d’épuisement professionnel, ou surmenage professionnel, ou parfois encore surmenage tout court.
Sauf chez les traders qui trouvent burn out plus hype après un check up.

El comandante dit:Le terme en français est symptôme d'épuisement professionnel, ou surmenage professionnel, ou parfois encore surmenage tout court.
Sauf chez les traders qui trouvent burn out plus hype après un check up.


:mrgreen: :lol:
sebduj dit:Vous ne connaissez pas le terme burn out? Y'a que des belges qui répondent "intelligemment"?

oh tu sais, la France est un pays de fonctionnaires en grève, de chercheurs qui ne trouvent rien, de mammouths à dégraisser, d'ouvriers en chômage partiel et d'élites en vacances chez les narcos. Rien d'étonnant à ce que chez une nation de jouisseurs on ne comprenne que le burnes out. ;)

le burn out je connais j’ai vécu ça, c’était il y a deux ans et je commence seulement maintenant à m’en remettre.

Avoir à faire le boulot de trois personnes du jour et lendemain et ne pas arriver à dire non pendant un an a laissé quelques séquelles. Une d’entre elle est de pouvoir aujourd’hui envoyer péter n’importe qui sans même lever un sourcil :mrgreen:

RenaudD dit:le burn out je connais j'ai vécu ça, c'était il y a deux ans et je commence seulement maintenant à m'en remettre.
Avoir à faire le boulot de trois personnes du jour et lendemain et ne pas arriver à dire non pendant un an a laissé quelques séquelles. Une d'entre elle est de pouvoir aujourd'hui envoyer péter n'importe qui sans même lever un sourcil :mrgreen:


Et tu travailles de nouveau? Tu as changé de secteur? Perso, je n'ai jamais su dire non et je ne suis pas sur que ca changera un jour...
sebduj dit:
Et tu travailles de nouveau? Tu as changé de secteur? Perso, je n'ai jamais su dire non et je ne suis pas sur que ca changera un jour...


Oui je travaille et je n'ai même pas changé de boulot. Je n'ai pas voulu lâcher prise en fait.

Heureusement que je travaille à un endroit où j'ai pu dire 'time' sans que ça m'attire des ennuis et où le fait que, pendant les nombreux mois qui ont suivi, j'étais incapable de me concentrer plus de 15 minutes d'affilée n'a pas eu de conséquence néfaste sur ma carrière.
sebduj dit:
Et tu travailles de nouveau? Tu as changé de secteur? Perso, je n'ai jamais su dire non et je ne suis pas sur que ca changera un jour...


apprendre à dire NON

http://www.dailymotion.com/video/x53h5v ... n_creation

“Y’a pas cinquante façon de dire non, y’en a qu’une.
Dire oui et pas le faire.”