Je vais pas être original, mais je me rue sur les Ystari, et j’ai jamais était déçu pour le moment (y’a que un ou deux vintage et + que j’ai pas)…rien ne dit que ça viendra pas mais pour moi c’est un gage de qualité, tout simplement.
Un peu comme quand je vais chez mon boucher ben la viande sera de meilleur qualité que dans une grande surface…(si je connais bien le boucher!)
Humm… j’en déduis que tu connais bien les éditeurs d’Ystari, j’ai bon ?
Alors j’étais carrément éloigné des noms d’auteurs ou d’éditeurs, mais comme cela a été dit, le temps passant et les jeux que je connais devenant plus (très) nombreux, il est vrai que j’ai acquis quelques repères.
Du coup, je plussoie arenx.
Sinon, et ça ne me le fait pas que dans le jeu de plateau, j’ai une très mauvaise mémoire des noms, et surtout, une mémoire très visuelle…
Cela signifie que pour les auteurs de livres ou de jeux (ou autres) que j’ai apprécié, je m’en souviens surtout si j’ai vu au moins une photo de ladite personne.
Suis-je le seul dans ce cas?
Bon, après, on ne va pas ajouter les photos des auteurs et/ou éditeurs sur les boîtes de jeux ( ), en tous cas, je ne le souhaiterais pas; mais il est vrai que certains livres de poche le font bien, en quatrième de couverture.
Je ne m’arrête pas à un nom d’auteur ou d’éditeur mais par exemple j’aime les petits jeux de cocktail Games ou de Gigamic quand je cherche des trucs pas trop prise de tête pour juste passer un bon moment en famille.
Après j’aime beaucoup les jeux d’Antoine Bauza qui conviennent particulièrement à l’utilisation des jeux que l’on fait en famille chez moi
Sinon à part ça pas de règles précises, j’achète au ressenti après lecture des règles ou test du jeu.
Au premier abord j’ai failli répondre “non” à la question initiale. Mais en réfléchissant un peu quelques noms me sont venus naturellement à l’esprit tels que Wallace ou Avalon hill …
Comme déjà dit il ne s’agit pas d’une garantie de jeu sensationnel, mais quand un auteur ou un éditeur prend l’habitude de sortir une majorité de jeux qui nous plaisent, on a tout simplement tendance à leur trouver quelquechose d’attirant.
A l’inverse je fais très attention et ne laisse pas entrer dans ce “cercle de pédilection” le premier venu qui nous sort une poignée de jeux génialissimes. Ce ne serait pas la première fois qu’une série de bouses suivrait un “hit” ou qu’on essaierait de nous prendre pour des pigeons (pour rester poli), par exemple en nous distillant des mini-extensions destinées à nous faire cracher un max (genre LNOE)
Ben j’ai fait un sondage la dessus; je vous laisse consulter l’avis.
C’est l’auteur qui l’emporte mais le design de la boite était aussi en jeu
(sur 131 votes) :
http://neoludi.free.fr/sondage3.php?affichage=true
Ce n’est pas le nom d’un auteur ni celui d’un éditeur qui va me faire acheter un jeu là comme ça.
Par contre, comme l’a dit Monsieur Bilbo, un nom va éveiller ma curiosité (tout comme le buzz) et faire en sorte que j’étudie un peu le jeu (en lisant les règles et/ou en cherchant à y jouer). Ensuite, et seulement ensuite, je prends ma décision d’acheter ou pas.
Je fonctionne exactement pareil pour la musique et les films d’ailleurs.
C’est le fait de tous les passionnés que de suivre des noms (mais pas stupidement, je crois que cela a déjà été assez dit). Sinon il reste quoi? Il faut bien des défricheurs sur lesquels les-gens-qui-n’achètent-jamais-un-jeu-nouveau vont pouvoir s’appuyer. En boutique, tout n’est pas testable, et en ludo, on ne peut pas toujours partir du principe que le ludothécaire est Jésus et qu’il va nous mettre dans les mains la perle rare.
La production est foisonnante et il faut bien des critères de pré-sélection, des raisons de sentir notre intérêt s’exciter. A partir de là, il suffit parfois, c’est vrai, qu’un mec sorte trois bons trucs de suite pour que certains deviennent des gros fan-boys perdant toute objectivité, mais je ne pense pas qu’ils soient légion ici.
Ça me rappelle un ami qui est sorti manifestement perplexe de The Phantom Menace mais qui trouvait plein de bonnes raisons à Lucas d’avoir fait tel ou tel choix, et qui se forçait, littéralement, à avoir aimé…
Moi, j’aime les jeux Ystari, que ce soient leurs jeux maison ou leurs adaptations. Ils n’ont pas tous le même intérêt, mais tous remplissent mes critères de plaisir ludique*. Ça n’a rien de snob : un jour j’ai juste constaté que leur logo était étonnamment sur-représenté dans mes étagères…
* Pas Metropolys. Mon contre-exemple.
moi c’est plutôt l’éditeur
mais le nom de l’auteur me fait comme dirait un de mes prof d’IUFM
crée un horizon d’attente
donc j’espère des truc et cela éveille ma curiosité
par un exemple je jette toujours un oeuil attentif a un jeu de Chris Boelinger
mais cela ne veut pas dire que je vais acheter
Bruno des Montagnes dit:tu sais... je travaille comme vendeur en boutique de jeux spécialisés deux jours par semaine... et je peux t'assurer que 99% des clients n'ont aucune idée du nom de l'éditeur et/ou de l'auteur lorsqu'ils font un achat.
Evidemment, cette proportion n'est pas la même si on faisait une analyse des membres de ce forum uniquement. Mais en boutique...
J'suis d'accord avec Bruno: c'est une préoccupation de tric-traciens monomaniaques...
Même si ça m'arrive de m'intéresser à un jeu parce qu'il vient d'un auteur que j'ai déjà apprécié, la question de l'éditeur n'a vraiment aucune importance à mes yeux.
Par ailleurs, je pense sincèrement que peu de gens parviennent à avoir des dizaines d'idées génialissimes sur leur vie.
Bonjour,
Je pense à l’éditeur un peu comme à une marque, en général chacun à une gamme et en sachant qui fait quoi tu peux orienter tes choix.
Tu sais que tu ne trouvera pas le même genre de produit chez tropicana ou chez kronembourg donc à partir de là tu peux allez voir où tu as envie…
Après pour certains (ou peut-être inconsciemment pour plus) il y a peut-être un effet j’achète pour la “marque” comme ça se retrouve souvent pour les vêtements.
Mais bon, les gens s’y connaissent en fringues et en binouze mais pas en jeux de société alors…
Idem, l’auteur et l’éditeur sont les premiers trucs que je regarde, mais ce ne sont pas les derniers !
Vlaada Chvatil nous a sorti 4 perles d’affilée (TTA, Galaxy Trucker, Dungeon Lords et Space Alert) toujours pile-poil dans ce que je recherche : un thème présent qui ne sacrifie pas les mécanismes, un matos coloré, lisible, de bon gout et pas trop cheap, des jeux riches mais pas sérieux, etc. Du coup, je m’intéresse même rétrospectivement aux premiers jeux de l’auteur, et en particulier Prophecy, alors que sur seule foi des avis je me serais enfui en courant.
Même chose pour Tom Lehmann, dont la « patte » pour moi est de reprendre des mécanismes déjà vu et d’en tirer le plus possible via une procédure de test intensive.
Idem pour Friedmann Friese, que j’apprécie au même titre que Vlaada Chvatil pour les mêmes raisons, malgré sa tendance à faire des jeux parfois trop légers à mon gout.
Pour les éditeurs, c’est un peu pareil. Hans im Gluck a plutôt déçu ces dernières années, mais à la fin des années 1990-début des années 2000, ils sortaient chef d’œuvre sur chef d’œuvre. Même a priori positif pour les jeux Alea, Z-Man Games. Pour le coup, ça marche aussi dans l’autre sens, mais je ne citerai pas de noms
Ben moi j’avoue … L’éditeur et l’auteur ont une grande influence sur mes choix.
Bien sur cela reste subjectif, mais il n’y a pas de fumé sans feu.
Par exemple : j’achète les jeux Aléa les yeux fermés. Non seulement ils ont une allure folle dans ma bibliothèque, mais force est de constaté qu’il n’y a pas un sel mauvais jeu chez eux !!!
Je veux dire qu’il n’y a pas un seul jeu auquel je ne rejouerai pas immédiatement et volontiers.
Dans mon cœur et juste derrière Alea, il y a Ystary et plusieurs longueur derrière, peloton emmené par Hans Im Gluck
A l’inverse, je n’achèterai jamais un Queens Game sans l’avoir essayé.
Chez les auteurs, je serai nettement moins catégorique. Toutefois est-ce que Wolfgang Kramer à signé un mauvais jeu ?
Et que dire de la paire Kramer – Ulrich ? Que des chefs-d’œuvre !
(alors un Kramer –Ulrich chez Aléa… je ne vous dit pas … je serai prêt à tuer pour l’obtenir )
Sur 33 jeux de poche sortis, celui qui se vend le moins bien (et de loin) est :
- Signé par l’auteur le plus connu et le plus prolifique du marché ;
- Le seul où le nom de l’auteur figure sur le devant de la boîte.
Il s’agit pourtant d’un excellent jeu, joliment dessiné mais probablement trop calculatoire pour notre gamme.
Je porte la responsabilité complète de cette édition et n’en veux en aucun cas à l’auteur concerné.
Matthieu.CIP dit:Sur 33 jeux de poche sortis, celui qui se vend le moins bien (et de loin) est :
- Signé par l'auteur le plus connu et le plus prolifique du marché ;
- Le seul où le nom de l'auteur figure sur le devant de la boîte.
Il s'agit pourtant d'un excellent jeu, joliment dessiné mais probablement trop calculatoire pour notre gamme
Bien dit ça, un incapable ce Reiner !!

moi c’est mon préféré de la gamme
mais bon c’est sûrement parce que je n’aime pas les jeux crétins
Pour moi, il y a 2 types d’auteurs : ceux avec qui j’ai déjà discuté/sympathisé à l’occasion et les autres.
Pour les premiers, forcément, j’ai plaisir à suivre leur actualité ludique et leurs succès.
Ca ne veut pas dire que je vais tout acheter (quoi que bon, si un éditeur veut se décider à éditer un jour Naja de Monsieur Speccy, ou un jeu pour joueur de Monsieur Peio, genre Hoyuk, je me ferais un plaisir de craquer ), mais je vais clairement plus me renseigner sur leurs jeux que sur un jeu lambda qui n’a pas le buzz suffisant.
C’est un peu pareil pour les éditeurs d’ailleurs.
Après, je dois avouer que j’aime bien l’ecclectisme d’un Corne Van Morsel donc tous les ans, je guette son ou ses nouveaux jeux pour Essen, même si tout n’est pas forcément bon (je préfère couper court aux cris d’orfaies de Monsieur Grillo brandissant son Aloha ). Au moins, il avait ?) le mérite de se renouveler à chaque édition et d’avoir sorti quelques perles à mes yeux. Ca me fait d’ailleurs penser qu’il va sérieusement falloir que je pense à organiser une soirée jeux et croiser monsieur Gaetbe re-:kingboulet:
Disons que quand Wallace, Chvatil ou Splotter annonce un jeu, je surveille ça à fond.
Ystari j’y jette toujours un oeil, même si mon petit chouchou (Caylus) n’est pas représentatif du reste de la gamme
Récemment j’avoue apprécier le travail de Iello.
A contrario il y a un éditeur bien connu dont je n’achète jamais les jeux, car ça me fait chier de payer 10 ou 15 boules de plus pour une traduction d’un jeu sans texte sur le matos, et dont les règles ont été traduites depuis longtemps par des fans…
ara qui rit dit:Humm... j'en déduis que tu connais bien les éditeurs d'Ystari, j'ai bon ? M. Green
Par forum interposé et de nom ça compte?

Pour moi, c’est comme en littérature : c’est un auteur qui me dirige en priorité. L’éditeur n’est “que” l’emballage.