Anarchie orthographique

oreclemage dit:C'est sûr, mais moi et l’orthographe cela fait deux.

Environ ou exactement ?

Ah tiens une erreur que je viens de lire et qu'on trouve très souvent sur ce forum : "valoir le coût".

Dans la même gamme, il y en avait une magnifique dans la première version de Seven Wonders avec la-merveille-dont-j’ai-oublié-le-nom-qui-permet-de-jouer-la-dernière-carte-se-sa-main-au-lieu-de-la-défausser.
“Le joueur peut jouer la dernière carte de sa main à condition de payer son coup.”
Je me suis toujours demandé si nos Belgo-Mexicains chéris l’avaient fait exprès…En tous cas j’ai toujours exigé l’application stricte de la règle par les joueurs qui avaient cette merveille. :^:

Quand je viens sur ce sujet, je constate simplement que la poésie est toujours bien vivante en France, bande de rabat-joie. (j’attend vos remarques sur l’accord du dernier mot)

Arthas Anté dit:Quand je viens sur ce sujet, je constate simplement que la poésie est toujours bien vivante en France, bande de rabat-joie. (j'attend vos remarques sur l'accord du dernier mot)

à rabat-joie je ne sais pas, mais j'aurais volontiers mis un s à "attends", par contre :kwak:

Je me rappelle une réflexion d’un prof. de français tatillon pour avoir utiliser “par contre” au lieu de “en revanche”, mais il parait que c’est autorisé maintenant.
Allez, à mon tour de me prendre une remarque. :)

Sur le site de l’Académie française, il parle de tolérance plus que d’autorisation, si mes souvenirs sont exacts.
Il y est fait mention d’écrivains reconnus ayant utilisé cette “expression”.

Par contre en revanche je ne suis pas certain que vous ayez raison.

Enpassant dit:Par contre en revanche je ne suis pas certain que vous ayez raison.

Ah oui mais non.
Enpassant dit:Par contre en revanche je ne suis pas certain que vous ayez raison.

Ils ont même sûrement tord, on peut le dire.
Arthas Anté dit:Sur le site de l'Académie française, il parle de tolérance plus que d'autorisation, si mes souvenirs sont exacts.
Il y est fait mention d'écrivains reconnus ayant utilisé cette "expression".

Bah c'est débile ça...
Genre si un écrivain connu et reconnu utilise une expression "fausse", c'est un argument pour l'homologuer ?
(Queneau et Perec ont dû doubler le volume du dictionnaire à eux seuls alors)
Alors que si Monsieur Lambda se permet la même chose dans son premier roman, on va lui tomber dessus...

J’avoue ne pas très bien comprendre non plus cet argument d’autorité. Peut-être qu’à une époque les écrivains connaissaient mieux la langue que l’homme de la rue, mais les choses ont bien changé. D’ailleurs c’est connu : les cordonniers sont les plus mal chaussés.

pyjam dit:J'avoue ne pas très bien comprendre non plus cet argument d'autorité. Peut-être qu'à une époque les écrivains connaissaient mieux la langue que l'homme de la rue, mais les choses ont bien changé. D'ailleurs c'est connu : les cordonniers sont les plus mal chaussés.


Surtout s'il s'agit de contemporains.
Parce que, apr contre, je comprends qu'un néologisme vieux d'un siècle, repris encore et encore, popularisé et entré dans le langage courant a sa place dans la langue moderne.

Allé boire un coût

Nan, les vampires vont boire un cou. :)

pyjam dit:J'avoue ne pas très bien comprendre non plus cet argument d'autorité. Peut-être qu'à une époque les écrivains connaissaient mieux la langue que l'homme de la rue, mais les choses ont bien changé. D'ailleurs c'est connu : les cordonniers sont les plus mal chaussés.

Pour les plus flemmards.