Logan dit: PS 1 : Ne pas oublier le merveilleux cycle des "Fondations".
Asimov c'est mythique, mais alors la "préquelle" de Fondation est parfaitement oubliable en revanche.
ça n'est pas le sujet, mais je ne suis pas trop d'accord. Je l'ai trouvé parfois simpliste (moins à la fin), mais éminemment sympathique - même s'il est clair qu'elle n'a pas le souffle épique du corpus principal.
Il est clair que la trilogie initiale est LE vrai chef d'oeuvre. Les suites sont des avatars qui seraient corrects si on ne pouvait pas les comparer aux trois premiers tomes mythiques. Il y a quand même clairement une différence de niveau. (désolé pour le HS )
(HS quand tu nous tiens) Que les deux suites soient clairement autre chose que la trilogie initiale de fondation, ok. Mais perso, je les trouve carrément d'un aussi bon niveau
pyjam dit:Selon toi, combien de temps faut-il pour expliquer les règles à un groupe de joueurs ? Merci.
ça dépend de celui ou de celle qui explique et de ceux qui écoutent.
En soit les rouages ne sont pas compliquées et pas mal intuitif, il y a juste deux trois petites choses à bien mettre en valeur. Les bagages émotionnelles déclenchés par des mots clefs, insister sur les tokens de Pv liés à la conspiration ou encore le fait que pas mal de cartes se déclenchent lorsque l'on rentre dans des lieux particuliers et donc que celui qui joue doit bien prendre le temps de décomposer son mouvement pour laisser le temps aux adversaires de vérifier s'ils peuvent le pourrir avec une carte.
Si celui qui explique les règles c'est préparé, c à d, à lu le livre des règles 2-3 fois, à fait une partie solo pour tester les mécanismes, puis à parcouru le livre de règles une fois de plus pour bien comprendre quels sont les points à mettre en évidence, en 15-20 minutes maxi les règles sont expliqués.
Avec des gros gamers aux cerveaux habitués 10 minutes max. Avec des non gamers, ça peut prendre plus de temps et surtout ces derniers seront perdus en court de partie et auront oublié la moitié des règles.
le plus longs sera à mon avis de laisser le temps aux joueurs de lire leurs cartes en court de jeu et de répondre aux questions qui ne manqueront pas de fusées. Et là soit tu maitrise le sujet, soit tu plonge dans le livre de règles et rallonge le temps de jeu d'autant.
Essayé hier avec Dncan (merci) à la ludo de boulogne. Une heure d'explication de règle c'est long pour 3 heures de jeu. Le jeu contient de bonnes idées les différents systèmes sont plutôt intuitifs, l'idée d'avoir une histoire personnelle à gérer en plus de la trame générale et intéressante mais assez mal exploité. Le plateau est beaucoup trop grand pour l'utilisation qu'on en fait. La gestion des pions indices (un joueur les replace au fur à mesure) ne m'a pas plu. Globalement, on peut plus pourrir un joueur qu'un autre car on pioche les cartes sombre de qui on veut. Le système de jeu est beaucoup trop lourd pour être immersif. Surtout que la partie ambiance des cartes et bien séparé des effets de la carte, ce qui fait qu'on a pas envie de lire le texte. En plus en anglais, j'ai un peu de mal. Je referais peut-être un essai quand le jeu sortira en français.
Après une première une partie à plusieurs, le jeux tient toujours toute ses promesses, pour peu que les personnes avec qui vous jouez aiment "romancer" les actions prises par leur personnage.
Le jeux est un gros jeu, un bon "monster game" comme on dit. Donc la première partie, même si elle fut très plaisante pour nous, eu quelque ralentissments, computages de règles et autre hésitations des joueurs perduent dans leurs réflexions. Tout cela plombant un peu le rythme et amenant le temps de jeu à plus de 4h.
Maintenant tout le monde est remotivé pour en faire une et je pense que des la seconde partie le jeu tournera beaucoup plus vite.
Essayé donc à la ludothèque, comme déjà dit par Lilian (de rien ). Je précise que je n'avais pas lu les règles, et c'est un troisième joueur qui lui-même avait lu les règles mais n'avait pas encore joué qui s'est efforcé de nous les expliquer, c'est pour cela que cela aura pris tant de temps. Avec un peu plus de maîtrise de son sujet, il doit être possible d'expliquer ça en 15-20 minutes, je dirais.
Et le jeu ? Moi j'ai bien aimé, sans être transporté non plus.
Ce qui m'a le plus gêné, c'est cette histoire de déplacement des indices. Quand un joueur suit la piste d'un indice, c'est le joueur à sa droite qui déplace ensuite l'indice vers un nouveau lieu, sachant qu'on joue dans le sens horaire (donc vers la gauche). Lilian a mentionné un plateau trop grand. Je pense qu'à 5 joueurs il est parfait, et probablement encore viable à 4, mais à 3 joueurs on est en effet loin d'en couvrir toutes les possibilités. Du coup, il est facile de placer un indice à côté de soi, à un endroit où on pourra aller le chercher à son tour sans trop craindre de se le faire prendre avant. Ceci nous enjoignant encore moins à trop nous déplacer: pas besoin de perdre du temps à aller chercher les indices puisqu'on va tout simplement amener les indices à nous. Je suppose qu'avec plus de joueurs, ça prend une toute autre allure. De la même façon, on jouera peut-être un peu plus avec les conspirations qu'on ne l'a fait dans cette première partie...
Un deuxième point qui m'ennuie, c'est que je ne vois pas trop l'avantage d'être premier joueur (je l'ai été toute la partie). Alors pourquoi une règle pour devenir premier joueur ? J'essaierai peut-être un jour une variante: le joueur qui enquête sur le lieu du crime choisit le nouveau premier joueur, qui peut être lui... ou un autre détective.
En dehors de ça, j'ai apprécié le matériel (j'adore l'illustration du plateau, que l'on trouve dans le bouquin de règles sans toutes les cases imprimées par dessus), les idées originales, les scénarios personnalisés pour chaque investigateur (pardon: détective), la gestion des cartes "light" et "dark"...
Quant à la présence du thème: Lilian a fait remarquer à la fin de la partie que si dans Horreur à Arkham les éléments ambiance et mécanique sont mélangés, obligeant à les prendre en compte, ici les textes d'ambiance et l'explication de l'effet sont séparés, ce qui fait qu'on peut jouer la mécanique du jeu sans s'occuper réellement de ce qui se passe au niveau de l'histoire. Ce n'est pas faux, et c'est ce qui me fait considérer que Horreur à Arkham reste supérieur à Android. Mais si on prend le temps de lire ces textes, chaque nouvelle partie nous fait découvrir un peu plus cet univers qui mélange plein de références majeures de la littérature SF/Cyberpunk: P.K.Dick, A.C.Clarke, I.Asimov, W.Gibson, W.J.Williams...
Au final, Android reste un OLNI, qui passionnera probablement certains joueurs, en décevra certainement d'autres. Personnellement, je suis impatient d'effectuer un nouvel essai, à 4 ou 5 joueurs.
A noter qu'un minimum de connaissances en anglais me paraît indispensable tant qu'il n'y a pas de traduction des cartes (non, je ne m'en occupe pas: j'ai déjà Conflict of Heroes à traduire).
Merci pour ces comptes-rendus ! Ce jeu me laisse perplexe, je me demande comment y jouer. Avez-vous commencé en suivant des pistes ou en piochant des cartes ? Peut-être que ça dépend du personnage que l'on joue.
Moi j'ai joué en suivant trois des conseils de ma fiche stratégique (chaque personnage dispose d'une petite aide de jeu qui indique comment le jouer, et comment jouer l'antagonisme avec les autres personnages).
Jouant Caprice (la clone de Jinteki Corporation), ma priorité était donc (1) de bien veiller à ce que mes histoires personnelles se déroulent au mieux (plus de good baggages que de bad baggages, pour ceux qui ont parcouru la règle), (2) d'éviter autant que possible les lieux majeurs, sujets de nombre de mes cartes "dark", et (3) de profiter de mon mandat chez Jinteki pour récupérer au passage quelques marqueurs à +3PV.
Ne bénéficiant donc pas des actions associées à ces lieux majeurs, je jouais beaucoup sur les cartes pour compenser. Côté utilisation des indices, un petit peu d'enquête, mais également un peu de conspiration "évoluée" (faveurs et baggages) pour récupérer quelques avantages supplémentaires.
Etant obsédée par mon suspect (j'avais ses deux cartes "coupable" et "innocent") et voyant les deux autres joueurs démarrer au quart de tour sur les leurs, j'avais un peu laissé tomber ce côté du jeu en le considérant comme perdu, mais ce que j'ignorais c'est que les deux autres joueurs étaient également obsédés par leur suspect, et qu'ils se sont donc pourris mutuellement en me foutant la paix. J'ai donc découvert avec surprise à la fin du jeu que j'étais parvenue à faire condamner mon suspect et remportait ainsi la partie en... 42 points .
Au sortir de la partie où l'univers m'avait bien plu, ainsi que les mécanismes, mais où j'avais toujours les réserves mentionnées précédemment, il m'est venu une réflexion :
Avec un tel background, un tel matériel, et une telle base de mécanique, j'ai la conviction qu'il doit être possible de mettre au point une variante solitaire viable (et là je vois d'ici l'oeil de Logan qui s'allume). Il ne s'agira évidemment pas de jouer soi-même plusieurs personnages, mais il faudra trouver quelque chose pour gérer les cartes "dark" (celles qu'on joue sur les autres pour pouvoir jouer ses propres cartes "light", et celles qu'on se prend dans la face...), ainsi qu'apporter des preuves inconnues sur les suspects... le tout en préservant un certain équilibre.
J'ai déjà quelques idées que je dois trier et tester avant d'en dire plus, mais je vous ferai part du résultat dès que possible...
J'ai peur qu'il y ait une grosse part de hasard liée à la disparité de valeurs des jetons (-5, +5, je crois). Ça me laisse perplexe. Je me demande si l'on parvient à contrôler quelque chose dans ce jeu. Il doit falloir une bonne expérience.
Au niveau anglais, c\'est costaud comme du Arkham (vocabulaire non conventionnel, varié et riche) ? ou simple comme du Doom ou Descent (vocabulaire heroic-fantasy standard) ?
Il y a une grande disparité sur les valeurs de jetons, oui, mais la répartition n'est pas régulière. Il y a plus de jeton positifs, et peu des valeurs extrêmes.
De plus, on dispose parfois de moyens d'aller les regarder : cartes light dans les decks personnalisés, personnage de Lily la journaliste, événements...
Par exemple on a eu une carte événement qui indiquait que Jimmy the snitch voulait se mettre à table. En allant l'interroger on pouvait choisir un type de preuves (matérielles, documents ou témoignages) et on révélait alors tous les jetons de ces fichiers sur tous les suspects. Ca c'est de l'indic' à la page !
bloodyraoul dit:Au niveau anglais, c\'est costaud comme du Arkham (vocabulaire non conventionnel, varié et riche) ? ou simple comme du Doom ou Descent (vocabulaire heroic-fantasy standard) ?
On est plutôt dans la catégorie Arkham.
Le vocabulaire en lui-même n'est pas réellement délicat pour qui a l'habitude des univers SF/Cyberpunk (ça parle de clones, de bioroids, de cyberware...), mais les effets des cartes doivent être bien compris pour pouvoir être joués de manière appropriée. Si on n'y prend pas garde on peut facilement faire des contresens, et comme le jeu n'est pas coopératif, on peut plus difficilement demander de l'aide à ses petits camarades...
Bref, vocabulaire plus simple qu'Arkham, mais il faut être capable d'une véritable compréhension du texte alors que dans Doom ou Descent la seule reconnaissance de mots-clefs suffit généralement. Disons que c'est d'un niveau juste au-dessus des cartes overlord de Descent...
Dncan dit:Un deuxième point qui m'ennuie, c'est que je ne vois pas trop l'avantage d'être premier joueur (je l'ai été toute la partie).
Je pense qu'il est pas mal pour le dernier joueur de devenir premier. Ca permet d'enchaîner 2 tours ce qui ouvre pas mal de portes je pense (sans compter que le 1e joueur se retrouve alors dernier).
De plus, lorsque survient un évenement offrant une récompense au 1e joueur se rendant dans tel ou tel lieu, c'est pas mal non plus.
Enfin, la résolution des "Dark cards" se fait dans l'ordre du tour et une seule carte ne peut être jouée sur une action donnée. Là aussi, il peut être intéressant d'être premier (ou du moins le plus proche possible du premier) dans le cas où plusieurs joueurs voudraient jouer une dark card sur la même action.
Ca reste théorique pour moi, je n'ai pas encore joué. Peut-être qu'en situation, ce n'est pas si intéressant que ça.
Seboss dit:Je pense qu'il est pas mal pour le dernier joueur de devenir premier. Ca permet d'enchaîner 2 tours ce qui ouvre pas mal de portes je pense (sans compter que le 1e joueur se retrouve alors dernier).
Euh non, il devient second...
Pour les dark cards, il ne doit pas être très fréquent que deux joueurs cherchent à en jouer simultanément. Dans notre partie à 3 ça n'est tout simplement jamais arrivé. Peut-être à 5...
Pour les événements "premier arrivé, seul servi", peut-être, oui. Pour jouer deux fois de suite (je suis dernier, je passe premier), peut-être aussi.
Mais ça reste du cas particulier...
Je ne sais pas encore. J'ai pensé à cette variante de donner un choix, mais j'attendrais d'avoir plus de parties au compteur avant de la proposer. Il y a encore très certainement pas mal de choses qui m'échappent quant aux stratégies possibles dans ce jeu...
Oui je dis une ânerie. Une double en fait parce que je pensais au cas général, pas dans le cas du dernier qui devient premier. C'est ça de poster au travail.
Il semble en effet que d'être premier n'a globalement pas trop d'intérêt, sauf dans des circonstances exceptionnelles et surtout imprévisibles, n'en déplaise à Kevin Wilson qui prétend le contraire.
Bon je suis en train de gentillement traduire les règles, cartes... et je me trouve face à un petit problème de vocabulaire. Certains mots, que j'ai traduit, ne me convienne pas par rapport à l'ambiance du jeu, et font un peu tache.
J'en appelle à l'aide pour avoir des idées
Voici la liste des mots :
Beanstalk : l'ascenseur qui relie la terre à la lune
Plot : j'ai traduit ça par intrigue, mais ca me gene un peu. Ce sont les cartes en rapport avec les evenements personnel du détective.
Twilight : traduction litérale, crépuscule. Les cartes twilight correspondent à l'humeur et l'etat mental du detective on a donc
Light and dark Twilight Card
Baggage : correspond aux pions que l'on mets sur ses cartes intrigues perso, et qui peuvent faire avancer l'intrigue en bien ou en mal
Shift : alors celui la, la traduction me convient pas du tout, que ce soit pour les shift pieces du puzzle ou pour le dark shift et light shift de la fiche detective
Et pour finir (pour le moment), comment vous traduiriez les reglettes pour les distances de vehicules
Dyce dit:Bon je suis en train de gentillement traduire les règles, cartes... et je me trouve face à un petit problème de vocabulaire. Certains mots, que j'ai traduit, ne me convienne pas par rapport à l'ambiance du jeu, et font un peu tache.
Je me suis fait la remarque en parcourant les règles. Et j'ai aussitôt entrepris de ne pas traduire les règles cette fois Bon courage Dyce. Surtout pour les traductions de cartes
(HS : dites, le "beanstalm", son point de base sur terre il se déplace aussi ? pasque la lune c'est pas toujours au dessus du même point fixe )
Ascenseur spatial me paraît être une bonne traduction, du moins meilleure que "le Haricot Magique", ce à quoi le terme Beanstalk fait référence (http://en.wikipedia.org/wiki/Beanstalk)
Concernant la physique de l'ascenseur, j'ai posé la question sur le forum officiel et le consensus qui est ressorti c'est que - tout comme dans l'excellent Mars la Rouge de Kim Stanley Robinson - l'extrêmité de l'ascenseur spatial est maintenue par une lourde station en orbite géostationnaire, le voyageur désirant se rendre sur la lune devant emprunté une navette lors du passage de notre satellite.
Ou alors ils ont carrément mis la lune en orbite géostat au-dessus de New Angeles, mais les poissons doivent faire la gueule, s'il en reste.
Il est expliqué quelques part que l'ascenseur est relié à une station spatiale en orbite, qui lance des navettes pour la lunes, navettes qui demandent moins d'énergie pour être propulsées puisque lancées hors de l'attraction terrestre.
Il se trouve que cette idée n'est pas si farfelue que ça, puisqu'il existe un projet similaire en développement à la NASA.
Beanstalk : Élévateur spatial
Plot : vécu
Twilight card : Carte de Karma, bon et mauvais ou sombre et lumineux.
Shift : déplacement, ou migration Karmique (oui c'est un peu trop peut être)
Les véhicules : je les appellerai "Spiner" pour faire référence à Blade runner.