Perso j’ai supposé jusqu’à ton message que l’abonnement de 40$CAD était annuel.
Oh oh ! Aurai-je mal lu ? Je vais tâcher de retrouver le passage en question.
Et en cas de disparition du co-acheteur qui conservait le jeu ? En cas de destruction (incendie de la maison par exemple) pour les assurances ?
Oh qu’on est pénible ! ^^
Mais oui, c’est annuel. Ça m’intéresse de savoir où tu as lu et mal compris la chose. Il faudra peut-être que je reformule.
Je ne sais pas si tu as mal lu ou moi, je crois que ce n’est pas clairement écrit, mais le raisonnement devrait plutot être “la structure s’adresse à ceux qui achètent au minimum 3 jeux”. Car à 2, comme c’est le même prix, ni gain ni perte, il vaut mieux pour le même prix être 100% proprio par la voie classique.
“Avec un abonnement annuel, vous montrez deux choses: vous êtes sérieux à propos du partage des jeux de société et vous tenez à vous assurer que je pourrai faire vivre ce système”.
Mon analyse est donc totalement erronée.
Désolé !!
Ben ça reste juste mais ça devient “c’est intéressant pour ceux qui achètent minimum 2 ou 3 jeux par AN”
C’est pas faux !
non, c’est “c’est intéressant pour ceux qui achètent minimum 3 jeux par AN” (pas 2)
Oh qu’on est pénible ! ^^
Bah, c’est normal d’aller chercher les petites bêtes pour faire avancer le schmilblik. Je n’ai pas la science infuse non plus et tout est encore flexible puisqu’en gestation.
Virtuellement, c’est coludik qui est propriétaire des jeux. Mais ce n’est que du virtuel bien sûr. Coludik ne joue pas aux jeux de société En fait au départ, j’ai confronté 2 modèles: celui où les joueurs sont coproprios et celui où ils ne le sont pas. J’ai écarté le premier car en étant coproprio, on s’attache au jeu, on se fâche plus sur l’état, on attache une valeur monétaire de revente à SON jeu, etc…
Dans le fonctionnement normal de coludik ou si le service devait un jour dire “ciao, on ferme dans X jours”, un système de “revente” (terme peut-être mal choisi pour l’instant) permettra de se défaire de sa part d’utilisation tout en récupérant la quasi totalité de son investissement (car on ne revend pas une part de valeur du jeu physique mais une part d’utilisation). On pourra laisser aller sa part à un des coacheteurs ou à un nouveau membre qui voudrait s’insérer dans le cercle. D’autres options sont aussi possible. J’ai détaillé ça ici: https://coludik.com/fr/385/la-gestion-du-desinteret-pour-un-jeu-coachete
Encore fois, rien n’est figé: vos bonnes idées m’intéressent.
Je comprends que vous vouliez faire des calculs. Mais il n’y a pas que cela. Coludik permettra la création de nouveaux cercles de joueurs locaux. Il permettra aussi la vente de jeux d’occasion (vous savez, le terme vente au prix juste que j’utilise) et l’accès à des jeux gratuitement par l’emprunt et le relais.
Ceci dit, pour un calcul, tout dépend du prix du jeu. Mais si je coachète un jeu valant 60 euros à 15 euros, et si l’abonnement valait 40 euros (ça je ne le sais pas encore et d’ailleurs le cours du jour me dit que ce serait plutôt aux alentours de 30 euros), vous avez sauvé 5 euros au premier co-achat. Si on y va dans du partage à coûts égaux, je dirais qu’en moyenne au 2ème coachat c’est gagné. Mais là encore, difficile d’écrire des généralités vraies pour chacun.
Connaissez aussi ma mentalité. Si Coludik marchait bien, je n’ai pas l’intention d’en profiter. Je souhaite pérenniser un système. S’il y avait des surplus, un fonctionnement type coopérative m’irait vraiment bien. En pratique, ça veut dire qu’il y aurait de multiples récompenses et retours pour les adhérents. C’est ma façon de voir les choses.
Bonjour,
Ton idée est un peu étrange par rapport à ce qui existe déjà.
Les associations ludiques et les ludothèques répondent déjà aux demande des joueurs, qu’ils soient novice, amateur ou expert. Elles te donnent accès à énormément de jeux de tous genre et toute l’année en ne payant juste qu’une inscription à l’année. Et en plus en règle général tu as la possibilité d’avoir des explications de règles et des conseil de choix de jeux en fonction de tes goûts (entre autres).
Tu ne posséderas pas du tout le jeu mais en aura l’accès pour jouer sur place ou l’emprunter.
Tu auras un large choix de jeux, varié, et en quantité.
Bref, je ne vois pas l’intérêt de ton idée qui au final apporteraient plus de complications que d’innovations :
- propriétaire réel du jeu ?
- perte ou détérioration (tout ou parti) du jeu ?
- temps d’emprunt non égal ?
- etc.
Je n’ai pas utiliser le mot solution, mais plutôt innovations, car la solution est déjà là…
Les associations ludiques et les ludothèques.
Donc si tu n’as pas d’assos ou de ludo prêt de chez toi, montes une asso avec tous les joueurs locaux en manquent de partenaires de jeu ou proposes la création d’une ludothèque dans ta zone géographique.
Ludiquement,
Garshell
Bonjour Garshell,
Merci de ton message et d’apporter ton avis.
Pour faire court et simple, je crois à la diversité des solutions surtout quand elles sont complémentaires. Tu es fan des associations ludiques, publiques ou privées, et c’est bien. Tu as raison d’en faire la promotion. Perso, je n’en ai pas dans mon quartier et je n’ai pas l’énergie ou la volonté pour en créer une. Alors j’y vais avec ce que je sais faire.
Pour faire plus long, tu vois des complications et des conflits là où ils n’existent pas encore. Quand j’ai créé PlantCatching, j’avais un peu peur de ça au début. J’ai même passé trop de temps à écrire des conditions d’utilisation qui préviennent de potentiels problèmes. Au final, 4000 membres plus tard, pas un seul problème rapporté. En général ce sont ceux qui ont une critique qui s’expriment et pourtant je n’ai reçu que des mails de remerciements de la part de jardiniers à travers le monde. Aurais-je dû leur dire de créer un club de jardinage à la place ? Oui c’est une solution locale possible mais ce n’est pas la seule. Je ne vais pas arrêter de réfléchir à la question juste parce qu’il existe des alternatives. Celles-ci ne conviennent pas à tout le monde et je pense qu’il y a de la place pour tous les goûts et toutes les couleurs. Si une façon de faire m’intéresse, je crois que d’autres personnes peuvent avoir la même. C’est en général le genre de réflexion qui motive les entrepreneurs à essayer quelque chose de nouveau.
Au niveau du développement je suis pragmatique. Je vais y aller avec l’essentiel au début, proposer, itérer, réagir quand problème il y aura, s’il y a.
Oui tu as raison, je fais la promotion des assos et ludo car elles sont une solution efficace sur beaucoup de plans, mais encore trop peu présentes dans certaines endroits.
Plantcatching est un excellent site et je recommande son utilisation, mais ce modèle est basé sur de l’échange ou du don local, non pas de la copropriété de matériel non divisible.
Des graines se partagent facilement en cas de copropriété rompu. Un jeu… bah… oki je prends les dé et toi les cartes…l’autre le plateau… (et on appel tous l’éditeur pour tenter de récupérer nos éléments manquant à moindre coût.)… J’ai de gros doute.
Pour prendre un exemple qui te parlera :
Si 10 personnes cofinancent un motoculteur et que l’un d’entre eux casse ou perd l’outil, que ce passe t il ? Et si le fautif n’a pas les moyens de réparer le préjudice ? Et si je déménage super loin ?
Toutefois, si tu axais l’initiative non pas sur la copropriété mais sur l’échange ou le prêt de jeu entre particulier localisé comme pour le jardinage, je pense que cela intéresserait surement plus de monde.
En gros si Tric trac donnait la possibilité “option utilisable ou non” de localiser précisément ses membre (qui le souhaitent) souhaitant prêter/échanger tout ou partie de leur ludothèque, cela serait intéressant et proche de ce que le précédent paragraphe dit.
Bonne chance pour ton idée quand même si tu souhaites continuer cette piste.
Je n’irai pas de contre argument en contre argument. Toute position est valide. Je comprends beaucoup de choses sur ce que tu dis et je prends note de tes points pour m’aider à optimiser le modèle. Merci donc.
Peu importe les avis, faut aller au bout du truc sinon on saura jamais si ca peut marcher ou non.
C’est un projet assez original donc il est normal de se poser des questions et d’avoir des réticentes au début.
Mais tu t’en fous, fonce et tu verras bien ce que ca donnera (surtout que ca semble déjà bien avancé).
Donc bon courage à toi
L’idée me plait. Est ce que j’y adhérerai au final je ne sais pas ? Mais un des avantages que je vois est que le co-achat garantie d’avoir des joueurs. On achète ensemble un jeu auquel on veut jouer. Car avoir un jeu ne suffit pas, faut les joueurs. Et de plus, apprécier un jeu et le découvrir c’est y jouer souvent. Du coup je vais m’inscrire du côté de la France.
Un article qui cite Pierre Rabhi, je signe les yeux fermés!
Ah ah ah ! Je citerai ce grand homme plus souvent…
Oui, l’idée peut paraître étrange car il y a déjà des structures pour essayer des jeux ou en emprunter mais on connaît tous autour de nous des acheteurs compulsifs, des collectionneurs de tous horizons. Et ne vous arrive t’il pas de penser en entrant dans la boutique que votre porte monnaie va en prendre encore un coup donc il vous faudra faire les bons choix et prendre un jeu qui devra vous plaire … et reposer 1, 2 ou 3 boîtes qui vous font de l’oeil depuis des mois ?
De plus, sur les sites d’achat de jeux d’occasion, combien de joueurs, à la place réduite sur leurs étagères ou sur leur compre en banque, revendent leurs jeux “encore sous cello” ou avec “juste 2 parties au compteur” ? ne serait-ce pas mieux d’essayer de partager un peu plus ?
Pour ma part, j’ai créé un club de jeux dans ma petite ville au bout des terres à partir de rien : pas de joueurs autour de moi et ma ludothèque perso que je n’hésite pas à partager. Au fur et à mesure, un coeur de joueurs réguliers se forme et ça prend bien : plusieurs fois, certains étaient tellement contents de leurs soirée qu’ils achetaient le jeu en sortant !!
Loin de moi l’idée d’éviter des achats en boutique, bien au contraire car je pense que cette initiative aura tendance à développer les ventes. De plus en plus de jeux édités,le prix moyen qui doit augmenter au vu de certaines parutions mais même si j’aime les jeux, jamais je ne pourrai mettre 100 € pour Assaut sur l’Empire et le sortir 2 fois dans l’année ! Pourtant j’aimerais bien y jouer et faire jouer les joueurs de mon club.
On a décidé cette année de faire ça entre nous : coacheter des jeux, les partager, ils n’appartiennent à personne, ils appartiennent au groupe. Je trouve donc excellente l’idée de développer ce principe sur une zone plus large autour de nous et fédérer les joueurs invétérés de notre secteur. De plus, ça peut créer de nouvelles relations, de nouveaux échanges donc pas de souci pour moi, déjà inscrit et à la recherche d’éventuels co-acheteurs intéressés sur Brest et dans le Finistère !