Essen the Game, en financement participatif

[ESSEN the Game]

Nous avons depuis que le phénomène existe un léger souci avec l’approche informative des jeux en financement participatif. Nous avons exposé nos points de vue, nos problématiques et, comme nous sommes des gens à fort potentiel de remise en question*, nous évoluons en même temps que le crowndfoundig s’installe comme une norme dans la production de jeux de société. Si au début nous ne voulions pas passer de temps sur des jeux qui pouvaient, au final, ne pas atteindre la somme demandée, et donc ne pas exister, nous avons commencé à parler des jeux en cours de financement, mais ayant atteint la somme minimale rapidement et route vers l’exploser de plafond. Là, nous allons passer un cap. Nous allons vous parler d’un jeu dont l’appel de fonds démarre ce jour.

Essen The salon

Tout commence par une envie de joueurs voulant rendre un hommage au plus grand salon ludique européen. Faire un jeu sur la frénésie d’Essen, la Mecque du joueur de jeux de société moderne, voilà l’idée. Ils sont 3, Étienne Espreman, Fabrice Beghin et Frédéric Delporte. L’un de ces noms vous est peut-être connu. Étienne Espreman est l’auteur de « Bruxelles ». Un gars sérieux, s’il en est.

Le Participatif, chez Tric Trac, on le gère comme on peut, comme on veut…

Essen The Game

Le jeu propose donc de vous mettre dans la peau d’un acheteur compulsif, mais réfléchit. Ces joueurs que l’on croise dans les allées, trainant un caddy vide, puis plein, puis vide, puis plein, puis vide… Vous savez, ces amateurs de carton frais qui courent chercher leur exemplaire précommandé sur internet pour être sûr de ne pas louper le bijou de l’année parce qu’il n’y en aura que 500 boites. Ces joueurs qui analysent les listes du buzz des classements et des forums ludiques. Ces optimisateurs aux listes longues comme le bras parce qu’ils rendent aussi service à des camarades qui n’ont pas pu venir. Bref, vous savez de quoi on parle. On parle de vous, on parle de nous, on parle de lui, on parle d’eux, on parle de moi… C’est cette ambiance que vous propose « Essen, The Game ».

« Essen, The Game » est un jeu dit « à l’allemande ». Enfin, c’est comme cela qu’on qualifiait ce type de jeux il y a 10 ans. Maintenant, on dit « jeu européen », ou, quand on est spécialiste habitué « Kubenbois ». C’est donc un jeu pour joueur, vu le thème, mais pas que. Car vous allez voir, la chose est extrêmement facile à comprendre et d’un accès comment dire… accessible. Oui. Un jeu que l’on peut qualifier de « familial ++ ».

Le Meeple mouton, c’est pour la foule…

Un salon sur un plateau

Niveau matériel, il y a un plateau représentant des halls découpés en zone de couleur. Sur ces espaces, il y a les stands des éditeurs, et sur ces stands, des tuiles « jeu ». Ce sont ces tuiles qu’il va falloir aller récupérer pour les amener dans le coffre de votre voiture situé, forcément, sur le parking. Seul endroit d’ailleurs qui vous permettra de retirer du cash, car à Essen, tout se paye en cash et la machine à billets, l’unique distributeur est sur le parking.

En début de partie, tous les jeux ne sont pas encore arrivés sur le salon. On en place donc que 24. 30 vont arriver en cours de partie, 6 par 6. Ces arrivées vont faire monter ou baisser la cote de popularité des 4 types de jeux existants (les jeux à Meeple, les jeux de dés, les jeux de cartes et les jeux avec des sabliers de type party games). Cette popularité correspond aux points de victoire de fin de partie que vous allez marquer en fonction de ce que vous avez réussis à acquérir. Vous allez donc pouvoir anticiper le « marché ». Ces jeux qui arrivent provoquent aussi des déplacements de foules. Le buzz, c’est bien, mais cela créé des embouteillages. Il y a donc 2 pions foules qui vont embêter vos déplacements. Là aussi, il va falloir gérer. Ces jeux qui arrivent provoquent aussi des événements pas prévus, par exemple un « sold out » prématuré, mais aussi de bonne affaire parce qu’un jeu peu être « bradé »… À vous de vous adapter et de foncer aux bons endroits…


Le joueur vert va faire ses achats…

Les jeux.

Chaque espace Editeur va accueillir, à un moment ou à un autre, une tuile de son jeu phare. Il s’agit ici de rendre hommage à l’édition 2013 du salon, donc vous trouverez des tuiles pour les jeux présentés sur le salon en 2013. Sur une tuile jeu, vous aurez son prix en €uros, prix qu’il faudra payer pour en prendre possession, vous aurez l’emplacement de son stand (la tuile est de couleur pour vous aider à retrouver son espace sur le plateau), vous aurez un picto qualifiant son genre (meeple, dès, …) et parfois un bonus.

Un jeu pour Geek, par des Geeks, mais pas que…

Courir dans les allées.

Chaque joueur va avoir devant lui un petit plateau personnel lui permettant de gérer ses déplacements et ses emplettes. Vous allez vous déplacer de stand en stand. Chaque déplacement d’un éditeur à un autre est considéré comme un déplacement. Sortir du salon aussi, passé manger une saucisse aussi (oui, on peut aller se restaurer). Sur votre plateau, il y a 8 emplacements correspond au nombre d’actions dont vous disposez à chaque tour. C’est très important, et tout le sel du jeu, toute la subtilité de la mécanique, le cœur du jeu, l’innovation intéressante est là. Dans ce tout petit principe de rien du tout. Vous avez donc 8 cases. Un déplacement effectué, vous avancez votre marque d’une case. Acheter un jeu n’est pas une action. Par contre, vous posez la tuile « jeu » sur votre plateau, sur l’une des cases caddy en fin de piste. Là, vous comprenez tout de suite que c’est une case sur laquelle vous ne pourrez plus aller tant que nous n’êtes pas allez au parking vider votre caddy dans le coffre. Donc, plus vous achetez de jeux, moins vous aurez d’action à votre tour. Car quand vous avez utilisé toutes vos actions, c’est au joueur suivant de courir…

Vous commencez à capter l’idée ? Oui ? Il va falloir gérer votre appétit d’achat, choisir entre se déplacer vite, et donc acheter moins, et ne pas laisser une opportunité d’achat tellement attirant sur le chemin quitte à vous ralentir. Bref, on sent parfaitement l’ambiance du gars qui se charge comme un mulet et qui ne sait pas se retenir.

Le plateau du joueur vet qui a déjà fait des achats et est allez au parking…

Les points de victoire.

Quand on achète un jeu, on va marquer autant de points que la cotation de son genre dans le tableau de cotation. Simple. On rajoute les éventuels bonus que le jeu procure.

Le parking.

Vous l’aurez compris, il va donc falloir remplir son caddy et aller au parking le vider. Le mini plateau individuel propose 4 emplacements de genre (meeple, dès, …), quand vous êtes sur le parking, vous pouvez libérer vos cases actions et stocker vos jeux dans ces emplacements. Vous pouvez aussi prendre du cash pour retourner faire des achats. Parce qu’en début de partie, chaque joueur à 300€, et pour qui est allé à Esse, 300€, ce n’est pas grand-chose. Donc pour retirer du cash, il faut aller au parking, mais il vous faudra sacrifiez des points de victoire. 50€ retirez égale 2 points de victoire en moins… Gestion. Réflexion.

Les wishlists.

Les joueurs n’achètent pas n’importe quoi n’importe comment. Non. Un bon salon, c’est un salon préparé. Il y a donc un système de wishlists. Chaque joueur va avoir des objectifs. À la fin de la partie plus vous possédez de carte wishlists et de jeux qui vont avec, plus vous marquez de points de victoire. Chaque tuile « Jeu » possède sa carte « wishlists ». En début de partie, il y a un draft pour monter une wishlists d’avant salon. Durant la partie, des cartes apparaitront et vous pourrez vous les procurer quand vous achetez les jeux…

La cotation des jeux montre que la tendance est aux jeux de cartes…

Les classements.

Il y a sur le plateau 3 emplacements pour les classements Internet. Il y a le classement Boardgamesgeek, le classement FairPlay et, forcément, le classement Tric Trac. Il y a un classement du matin et un classement du soir. En début de parti sont tirés 3 classements. Ces classements indiquent ce qu’il est bon de posséder comme genre de jeu. Par exemple, il peut être bon d’avoir au moins 2 jeux avec des Meeple, 1 jeu avec des dés et 1 jeu avec des cartes. Au milieu de la partie, il y aura un comptage de points. Si vous avez ce qui correspond dans vos achats, vous allez marquer des points. Si vous jouez bien, vous pourrez marquer dans plusieurs classements. On change alors les classements et on les remplace par des classements de fin de partie, car il y aura le même type de comptage en fin de partie.


Les jeux qui vont arriver lors de la phase suivante…

Oui, mais comment je gagne ?

On enchaine ainsi 7 manches, à la fin de la 7eme manche on comptabilise les points des « wishlists » et le joueur qui a le plus de points est déclaré grand vainqueur.

Kickstater

« Essen, The Game » passe par une plateforme de financement participatif. Kickstarter. Parce que les auteurs voulaient tout faire tout seuls. Parce qu’ils voulaient s’essayer à la production. Et puis ils trouvaient que c’était mieux de ne pas passer par un vrai éditeur vu que c’est un jeu « hommage ». Ils ont donc monté leur propre maison d’édition, Geek Attitude Games. Rien que pour le nom, il ne fallait pas s’en priver. C’est un jeu de geek, fait par des geeks, pour des geeks.

Pourquoi nous en parlons sur Tric Trac ?

Parce que nous sommes des joueurs et que nous n’avons pas résisté au plaisir de jouer à un jeu qui caricature (un peu) le salon que nous fréquentons depuis 12 ans. Et que nous avons aimé le jeu. Oui. Tout simplement. Le propos est bon et la mécanique excellente. Et nous sommes persuadé qu’il va forcément atteindre, voire dépasser, que dis-je, exploser le minimum qu’ils attendent pour le produire. Pourquoi ?

D’abord parce que je ne vois pas un joueur ayant été une fois dans sa vie à Essen ne pas vouloir son exemplaire. Et ça fait du monde. C’est un vrai « Tribute » au secteur et nous allons tous le vouloir sur nos tables. Le draft du début est hallucinant lors de sa première partie. Oui. On ne peut s’empêcher de prendre des jeux qui nous plaisent vraiment. Entre un jeu que l’on n’aime pas, mais qui a de bons bonus, qui irait bien dans notre « wishlists » et un jeu qui ne cadre pas avec notre stratégie, mais qui est l’un de nos jeux préférés, la logique voudrait que l’on prenne le premier… Et bien… comment dire… Lors de la première partie… vous aurez du mal à résister. Foi de joueur chevronné.

Ensuite parce que la mécanique est extrêmement maline, elle rend parfaitement la sensation d’encombrement. Le jeu est fluide, clair, limpide et, surtout, accessible. Le thème est le jeu, mais cela pourrait marcher avec n’importe quoi. Son tour est rapide, les parties sont rapides. Bref, après une partie sur le proto, l’envie de rejouer est très présente.

Voilà pourquoi nous publions une annonce qui est à deux doigts d’avoir un « Phal Approuved » direct. Oui. Mais bon, comme je n’ai pas vu le produit final, et que je suis un homme sérieux, je me retiens. Oui. Nous verrons ça quand le jeu sera disponible.

En attendant, le lancement du projet est maintenant. Pour vous faire votre opinion vous avez 2 vidéos dans la Tric Trac TV et tous les éléments qu’il faut sur la page de Kickstarter. Si avec tout ça vous ne savez pas si c’est pour vous ou pas… Nous, chez TricTrac, il y a de grandes chances que l’on participe au moins pour une boite, il y a notre tronche sur la couverture. Malin les gars de Geek Attitude Games.


► Le Facebook de Geek Attitude Games, c’est par là !

► La Tric Trac TV de l’explication, c’est par ici !

► La Tric Trac Tv de la partie, c’est par là !

► La page Kickstarter, c’est par ici !


ESSEN the Game
Un jeu de Etienne Espreman, Fabrice Beghin, Frédéric Delporte
Illustré par Cyrille Breuil
Publié par Geek Attitude Games
2 à 4 joueurs
A partir de 10 ans
Langue des règles: Française, Allemande, Anglaise
Durée: 60 minutes
Prix: Non renseigné


* Malgré ce que certains analystes à la petite semaine peuvent dire.

Attention, toutes les images sont faites sur un prototype, elles ne sont pas contractuelle. Surtout celle avec un cadre noir qui ont été faites chez Tric Trac…

6 « J'aime »

A qui doit-on est le "tandem" inséparable svp ?

Cher Monsieur @Arbre2vie,

L'illustrateur, donc Cyrille Breuil qui est indiqué à la fin, dans les infos du jeu ;)

Allez, je suis faible, j'ai craqué ! Déjà 1/3 de l'objectif atteint !

Merci pour cette news, bonne chance aux créateurs et bon courage à eux pour le suivi des com' !!

Itou. Céfé !

;o)

Fait aussi. :)

Bonjour,

est-ce une impression ou les jeux vendus sur KS semblent afficher des prix unitaires élevés. ?

Ouhla, 65 euros pour un envoi au Japon, sont fous chez KS... Surtout quand on voit le prix d'un Colissimo 7 kg de nos jours :) Super idée mais ce sera sans moi. J'ai l'habitude.

Par contre, est-ce que le jeu ne risque pas de prendre un coup de vieux assez vite, étant donné qu'il est dans l'actu ? Bon, en même temps, on n'en est plus à jouer aux jeux longtemps de nos jours, j'ai l'impression.

Je vais suivre le projet de loin, parce qu'il m'intéresse malgré tout. Bonne chance à lui !

@ Petitours : nous avons essayé de calculer nos prix au mieux. 55$ font 40€, ce qui me semble être un prix moyen (malheureusement ;-)) de nos jours pour un jeu de société.

Et si par bonheur nous atteignons tous les Strech goals, je peux certifier que, pour ce prix, les acquéreurs de "Essen the Game" ne seront pas déçus !

@ Izobretenik : merci. ;-) Pour info, le jeu est à la fois simple et stratégique, fun et calculatoire, donc rejouable très souvent, même avec un public non-geek. Et si tout se passe comme nous le souhaitons, il se pourrait qu'il y ai un jour une extension (avec de nouvelles mécaniques à la clé, pas seulement de nouvelles tuiles ;-)), et donc toujours d'actualité.

Bien à vous.

Si les éditeurs jouent le jeu, il y aura au moins des compléments de tuiles pour l'actualiser.

Le jeu nombriliste par définition !

J'imagine mal les éditeurs et les acteurs du monde du jds ne pas mettre la main au porte-feuille pour conclure le truc !

Malin le business plan !

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Je ne comprends pas la différence entre la version The Geek et la version The Essener sur KS. Quelqu'un peut-il m'expliquer ?

@jokari :merci du compliment mais très franchement, ce n'était pas planifié. Nous avons simplement voulu faire un jeu sur un thème qui nous est cher (sans mauvais jeu de mot ! ;-)). Lorsque nous avons développé la méca, nous nous sommes dit que ce serait plus sympa de présenter les vrais jeux et les vrais logos. On leur a alors simplement demandé. Mais, tout aussi franchement, je ne pensais pas qu'autant d'éditeurs joueraient spontanément "le jeu". C'est d'ailleurs leurs sympathiques réactions qui nous a donné l'envie d'aller jusqu'au bout.

@ Hellhammer : c'est juste les titres des pledges. La version "geek" était le early bird à 45$ pour les 250 premiers achats.

Ca sent le vécu :)

Ca l'est !


Au fait, j'en profite pour rebondir sur une demande faite sur le forum.
Si vous faites partie d'une association, club, ludo, ... (et que vous ne savez venir ni à Essen ni au festival En Jeux) et que vous voulez plusieurs boîtes, vous pouvez d'abord nous contacter sur notre page FB. Si vous n'êtes pas situés trop loin de la Belgique, on peut peut-être faire la livraison de main à main.

Encore une chose à souligner car apparemment ce petit détail (mais ô combien important) n'a pas été perçu par tout le monde :

"ESSEN The Game" est une édition UNIQUE ! Il ne sera donc jamais réédité. En outre, il ne sera pas non plus distribué. On ne pourra donc pas se le procurer en magasin.

Le KS est donc le seul moyen pouvoir se le procurer.

C'est ici : https://www.kickstarter.com/projects/670498880/essen-the-game

Comme je le disais sur un autre forum, je trouve vraiment dommage que les icônes « type de jeu » soient complètement random et pas liées pour un brin au jeu auquel elles sont associées. Voir des cartes pour Russian Railroads et encore plus des dés pour Concordia, ça me dérange. Surtout dans le cadre d’un jeu qui est censé taquiner notre âme de ludopathes.

Si on croise ça avec le design très « caricatural » (moche malgré l'apparition des tauliers, l'intégration d'inconnus est vraiment bof) de la boîte, les mécanismes plutôt simples et le plateau très bariolé, je trouve que le jeu loupe le coche côté identité propre et je passe donc mon tour sur ce projet.

Dommage, le concept était intéressant

@Whisper : je comprends. Mais il était impossible d'avoir une équation parfaite entre les jeux et les symboles. Car pour équilibrer "Essen the Game", nous avons dû répartir les jeux selon leur prix, leur situation dans le salon, la distance du stand au parking,... et autres paramètres.

En outre, nous avons dû composer avec les jeux dont nous disposions, ceux pour lesquels nous avions les accords.

Ainsi, pour avoir une répartition idéale et en adéquation avec chaque jeu, il aurait fallu avoir 15 jeux de chaque type, que ces jeux soient répartis un peu partout sur le salon (et ce n'est pas nous qui avons décidé des emplacements des stands éditeurs lors du Spiel 2013 ;-)) et que pour chaque type de jeu, la palette des prix soit suffisamment variée (ce n'est pas non plus nous qui avons décidé des prix des jeux au dernier Spiel ! ;-)).

Or, notre préoccupation principale lors de la conception de ce jeu fut le thème. Peut-être aurions nous dû choisir des symboles neutres ? Nous nous sommes bien sûr posé la question. Mais nous avons décidé de garder des symboles "ludiques", quitte à ce qu'ils ne correspondent pas toujours. Je le répète, c'était malheureusement infaisaible.

Quant au design, les goûts et les couleurs... Mais parlons caricature, justement ! Car le salon d'Essen est lui même une caricature. Et ce n'est pas péjoratif. Moi qui attend ce salon avec impatience chaque année, je suis toujours amusé de voir les gens courir partout, jouer partout,... et d'autant plus amusé que je fais pareil ! Amusé aussi de voir défiler des chevaliers en armes, elfes ou autres "asian girls",... Qui est déjà allé une seule fois à Essen dans sa vie saura de quoi je parle.

Enfin, la raison pour laquelle nous avons intégré des inconnus sur la boîte, c'est parceque, avant toute chose, la salon d'Essen, c'est eux ! C'est toute cette masse de gens qui font le salon. Sans chacun d'eux, il n'y aurait pas d'univers ludique ! C'est ça aussi que nous avons voulu mettre en avant. Le Spiel, c'est le salon de TOUT LE MONDE et surtout... de Monsieur "Tout le monde" ! La planète Ludique est peuplée de millions d'inconnus et c'est ça qui fait sa force !

Tout ceci me permet d'affirmer que, non, ce jeu n'est pas passé à côté de son identité. Mais le mieux, pour s'en rendre compte, est d'y jouer ! Une seule partie suffit à s'en convaincre. ;-)

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En tout cas, moi, je viens de prendre mon exemplaire de Essen The Game! J'avoue que j'ai tellement de jeux que ça aurait été un comble de ne pas l'avoir celui-là! :)

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