Jour 3 Samedi
Chapitre VII : Manuel Rozoy ou le droit de perdre une histoire de temps
Samedi matin, après avoir dormi 5 heures, rendez-vous avec Manuel Rozoy pour une interview que nous avions malheureusement jamais réussie à réalisée par mails du fait de son emploi du temps.
Nous profitons que son fils participe au tournoi Splendor afin de nous éclipser dans l'espace pro et de prendre 1h15 afin d'explorer sa vie.
J'avais une image assez bizarre de Manuel avant de discuter avec lui par les réactions qu'il avait pu avoir suite aux critiques sur Time Stories.
Après avoir réfléchi à ce que pouvait ressentir un auteur sur les critiques basées des années de travail, j'avais décidé de franchir le pas de mes aprioris et de lui proposer.
Je dois avouer que je me suis complétement trompé sur son compte, Manuel est quelqu'un de profondément sympathique. Il parle avec passion et intelligence de ses activités dont Time Stories.
J'ai vraiment apprécié de discuter avec Manuel.
Manuel Rozoy
En sortant de l'interview je rencontre la dream team du rire, Yves Hirschfeld et Fabien Bleuze.
Les auteurs des éditions Le Droit de Perdre, deux messieurs toujours de bonne humeur, et qui organisaient encore cette année les Cocktails Games d'or.
Leur philosophie de ne pas se prendre la tête et de vivre le jeu de manière "pure" me plait vraiment .
Yves Hirschfeld
Fabien Bleuze dédicace leur nouveau jeu "J'aime beaucoup ce que vous dites"
Je ne suis pas un fan de dédicace sauf parfois avec des personnes que j'apprécie, Merci Yves et Fabien
Dans l'après midi, je rencontre par hasard Guillaume Chifoumi.
Guillaume, est quelqu'un de vraiment de très appréciable, durant toutes les semaines où nous avons échangé ensemble par mails, Guillaume a toujours eu des propos gentils, personnalisés, me demandant des novelles de mes enfants lorsqu'ils étaient malades...
Même si nous nous sommes vue en coup de vent, j'apprécie de rencontrer enfin ces personnes avec qui j'ai pris du plaisir a échanger.
J'espère pouvoir prendre un jour le temps de me poser avec lui afin de discuter au calme.
Chapitre VIII : Fred Henry, un monolith du jeu
A 13h direction stand Monolith pour ma rencontre avec Fred Henry.
Une interview que je lui demande depuis ...1 an, tellement son discours m'interroge, me fascine
Fred est un être à part, certainement ma plus belle rencontre du week end.
Je ne sais quoi dire sur Fred
Vivant, passionné, survolté, différent mais si passionnant, touchant,
Pro, humain, parfois les mots ne suffisent pas pour décrire quelqu'un.
Fred m'invite gentiment à déjeuner, nous commençons une interview, je lui pose la première question, sa réponse durera 1 heure... 1 heure passionnante qui vous fait comprendre qu'il y a des auteurs et puis il y a Fred Henry
Soudain Fred reçoit un appel, il est attendu pour des dédicaces, nous continuerons l'interview à 18h, une nouvelle heure, une seconde question...
Ne vous baladez pas avec Fred Henry à Cannes, il est constamment arrêté par des gens qu'il connait, discute, toujours de manière passionnée, débordante .
Fred pense à 1000 trucs à la fois, travaille sur 1000 choses.
Je ne suis pas un client pour Conan, mais quand on voit les critiques qu'il a pu prendre pour ce jeu, alors qu'il est entrain de réaliser de grandes choses, on peut se demander parfois si les joueurs se rendent compte de l'effort que cela demande.
Je ne peux pas réaliser une interview normale avec Fred Henry, je ne sais pas où nous mènerons ces entretiens, mais l'homme mérite de prendre le temps, beaucoup de temps si besoin.
Je crois savoir que Monsieur Phal à énormément de rush sur Fred, je pense comprendre dans quel état il doit être.
Je pense que l'on peut rapidement devenir addict au passionnant discours, tellement l'homme est vrai, vrai et passionné, un mélange subjuguant .
Chapitre IX : Soif de Cocktails
Durant 2 heures de "repos" je profite pour aller voir Serge Laget, un auteur sympathique et intéressant présentant Argo, son jeu réalisé avec Bruno Faidutti.
Je profite d'un moment pour jouer, avec un ami d'enfance, puis d'aller manger au restaurant.
Soudain je réalise que je suis en retard aux Cocktails Games d'or!
Je paye rapidement, et cours vers le casino où se déroule la soirée privée.
Je rate une partie de la soirée, mais j'ai pu y rencontrer notamment Sebastien Dujardin très sympa, Yoann Levet l'auteur de Myrmes, Mathilde (de Gigamic) qui ne m'a pas reconnu je crois ^^ , Tom Vuarchex l'ami de Mireille Dumas :-)
Le célèbre trophée
Charles Chevalier, l'un des nombreux "co auteurs" de Bruno Cathala, une petite dédicace :-)
Encore merci à Matthieu d'Epenoux, Yves Hirschfeld, Fabien Bleuzee, Tom Vuarchex et Ian Parovel pour l'organisation de cette soirée
Roberto Fraga et son épouse me propose à nouveau de venir manger avec eux, mais je souhaite profiter du dernier off.
Un jour, j'arriverai enfin à diner avec eux, promis!
Chapitre X : Un off cathaliesque
Durant ce off, j'ai pu en testant un prototype inspiré des Loups-Garous de Thiercellieux mais non sans intérêt rencontré un gentil couple venant de Bayonne.
Il est certain que la photo ne changera pas votre vie, mais j'avais l'envie de laisser ici une trace de cette belle discussion.
Ils ont dans l'intention d'ouvrir un café jeux à Bayonne.
Quelques minutes avec Cyril Blondel, l'un de mes invités que j'avais "piégé"
Apriori des personnes n'auraient pas apprécié que je place son interview entre les deux parties de Bruno Cathala.
Ce qui partait d'un bon sentiment de ma part n'a pas été compris, je le regrette.
J'ai pu bien discuter avec Cyril qui ne m'en veut pas évidement.
Cyril qui a gagné un cocktail games de bronze avec la réédition de son jeu Flip flap chez Cocktail games sous le nom de tropico.
Je suis heureux pour Cyril que son jeu obtienne ainsi une deuxième vie.
J'aperçois a présent Bruno Cathla discutant avec Nicolas Soubies et Monsieur Phal, à la fin de leur discussion j'en profite pour me présenter.
Après un début un peu froid, Bruno Cathala m'expliquera qu'il n'avait pas tout apprécié dans l'interview notamment une question.
Nous en avons parlé et j'ai compris ce qu'il l'avait chagriné.
Même si jusqu'ici je n'ai toujours pas cerné entièrement le personnage Cathala, encore très mystérieux pour moi, je respecte sa sincérité qu'il a pu avoir envers moi, et l'échange courtois que nous avons eu a été constructif.
Jour 4 dimanche
Chapitre XI : Croc et moi, Croc et moi, Croc et moi!
Après un sommeil de 3 heures seulement, je me rends au rendez-vous avec Croc, nous avions déjà réalisé notre entretien par mail, mais Croc avait été peu bavard, certaines de mes questions étaient d'ailleurs plus longues que ses réponses!
Nous avions donc décidé d'en parler en vis à vis, une manière plus simple et plus directe pour lui.
Autant j'avais pu être frustré des échanges épistolaires, autant j'ai pu passer une heure formidablement agréable à ses côtés.
Croc est quelqu'un d'une formidable franchise, direct, drôle et passionnant à écouter.
De ses débuts avec Marc Nunes à Space cow-boys toujours avec le même homme, tout est passionnant .
Fred Henry m'avait déjà parlé de Marc Nunes d'une manière vraiment touchante, Croc a continué à sa manière.
L'homme mystérieux, qui ne parle pas aux médias, ne répond pas aux critiques, réussit tout, mais en accompagnant avec lui sa troupe, un homme qui par les mots des autres m'impressionne, renvoie un respect sans faille.
Quand on sait que les contrats chez Asmodée avec lui se faisait encore à la poignée de main, on se dit que l'homme possède autre chose.
Dommage que les gens ne tentent pas de voir plus loin que l'image de dévoreur de monde d'Asmodée
Marc Nunes n'a pas été notre seul sujet bien évidement, jeu de rôle, jeux de société, amitiés, famille...j'espère pouvoir vous présenter notre discussion bientôt.
Les Space cow-boys ne sont pas des assoiffés des prix ludiques , prêt à acheter Mr Phal tous les 4 matins, non ce sont juste des hommes travailleurs et talentueux qui avancent en laissant les autres parlés, et cela mérite encore une fois le respect.
Merci à Croc d'avoir pris le temps de manière sincère et pour le café également.
Je n'ai malheureusement pas de photos à vous présenter ayant oublié de le photographier.
Chapitre XII : Emilie, Yoann, Louise et fin du voyage....
Avant de rencontrer Yoann Laurent géant de chez Blackrock, j'allais voir Emilie Thomas, l'auteure de Taup'chrono et infirmière de profession que j'avais pu interviewer en janvier.
Emilie, en compagnie d'une amie découvrait King domino, nous avons pu échanger ensemble et passer un bon moment.
Elle prépare son second jeu actuellement!
Petit détour par Bioviva, avec de beaux jeux en 3D
Rencontre avec Yoann, un gérant pas comme les autres.
Blackrock, c'est un mélange d'amis et de famille, où chacun est sur un pied d'égalité.
Yoann a pu m'expliquer tous les changements actuels se réalisant dans le monde du jeu, des informations qui resteront OFF, mais passionnantes, on peut vraiment se demander comment sera le monde ludique dans un ou deux ans.
De gros changements se préparent comme ont pu vous l'annoncer Monsieur Phal, Docteur Mops et Guillaume dans leur très intéressant débriefing de Cannes.
Yoann, m'a fait rencontrer Louise, dit Loulou, sa nouvelle employée, venant de rejoindre il y a peu Blackrock.
Pour ceux qui suivent les festivals, Louise les arpente depuis un moment avec son appareil photo.
Elle est devenu la responsable de l'organisation des festivals, une chouette fille avec qui j'ai passé vraiment un bon moment .
Blackrock c'est vraiment une philosophie particulière, différente mais que j'apprécie, et beaucoup le disent donc je crois beaucoup en eux
Voila....c'est fini... retour avec mes covoitureurs de l'aller, Antoine et Hugo du coffre à jouer ainsi que Thomas propriétaire du café jeux de Langres Les chats perchés
Mon arrivée à minuit m'a laissé vide, un silence assourdissant, angoissant presque.
Après 4 jours de bruits et de foule, je me retrouvai seul devant mon ordinateur à vous raconter mon voyage....
Certains commentaires ont retenu les rixes de Cannes autour du prix.
Ne retenez pas cela, retenez l'amour qui s'en dégage, l'amour du jeu évidement mais surtout l'amour des gens avec qui vous avez pu discuter, échanger, débattre.
Je vous remercie pour ceux m'ayant lu jusqu'au bout.
Merci au festival pour toute l'organisation qu'elle porte, pour son accueil et pour mon accréditation.
Dédicace a tous ceux que je n'ai pas cité comme au très sympathique Tapimoket, Juan, Olivier, Florent et Alexandre, le gang lyonnais, Ludo ou ceux que je n'ai pas croisé comme Christine, Maeva, Timothée et les autres!
