Grand jeu concours : Rose-Marie je t'aime !

Ma douce et tendre Rose Marie,

Je viens à vous écrire, car vous hantez mes pensées charnelles par le souvenir de cette soirée ou nous nous sommes livrés l’un l’autre sans retenues.

Je le vois bien à votre regard quand il m’arrive à vous croiser, la flamme qui vous anime et le désir brûlant qui vous ronge. Dans ces moments, je me meurs de ne pouvoir vous déshabiller et observer votre peau nue frissonnante dessinant les courbes de votre beauté inégalée.

Mais comme vous savez me le rappeler, notre amour doit rester secret. Vous êtes la femme que j’aime éperdument et j’espère un jour pouvoir le dévoiler au reste du monde.

Retrouver moi après votre récital de ce soir. Je serais au premier rang à vous observer. Tous connaissent le son si pur et cristallin de votre voix lorsque vous vous donnez corps et âme à votre public. Mais je suis le seul à connaitre le gémissement qui sort de votre bouche lorsque vous vous donnez toute entière à moi, votre corps brûlant trouvant la volupté sous mes caresses. Cette nuit je compte bien vous faire chanter ainsi encore une fois.

Je vous embrasse.

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Chère mademoiselle Blanche, doux Rossignol français,

Je voudrais vous dire que je vous ai entendu chanter la semaine dernière, et bien que nous vivions aujourd’hui des temps austères, que la guerre nous menace, vous avez illuminé ma vie.

Je ne passerai que peu de temps à me présenter à vous, je ne suis après tout qu’une modeste institutrice de province, que rien ne distingue de vos éminents admirateurs, mais j’ai toujours été passionnée de musique classique. Et quand mes nouveaux employeurs parisiens m’ont très gentiment proposé de venir vous écouter au Castafiore, mon cœur a fait un bond !

J’ai longuement hésité avant de vous écrire, car, après tout, que peut vous être le modeste hommage d’une inconnue ni riche ni très cultivée ? Et pourtant, voici ma lettre, de cœur à cœur, car vous avez touché le mien.

Vos trilles, cher Rossignol… ces envolées aiguës… ces plongées graves qui ne vous effraient même pas, qui vont toucher les profondeurs des âmes ! J’ai passé deux heures délicieuses en votre compagnie, assise dans le fond de la salle, n’arrivant plus à retenir les larmes roulant le long de mes joues. Votre interprétation du divin requiem de Fauré, si poignante, si touchante, si admirablement bien exécutée, m’a fait oublier votre parfaite maitrise technique pour ne plus retenir que l’émotion pure, brute, qui m’a saisie tout entière.

Et Rose-Marie (j’ose à peine vous appeler ainsi), votre beauté ardente, à la fois pure et diaphane, ces cheveux de feu qui parent votre visage d’un halo doré, j’ai presque oublié tout cela, tant mon esprit s’est abandonné aux mélodies que vous avez instillées dans nos oreilles.

Quand vous vous êtes tue, que la musique qui vous accompagnait a délivré sa dernière note, j’ai eu l’impression qu’une partie de moi mourait… Je suis rentrée chez Monsieur et Madame, un peu perdue, la tête encore pleine de votre voix et me suis endormie en fredonnant.

Le lendemain, le vide encore en moi, j’ai pris cette résolution : je reviendrai vous écouter, très cher Rossignol, car vous m’êtes devenue aussi vitale que la lumière qui nourrit et fait grandir les fleurs. Je vais économiser sur mon maigre salaire, autant que je le pourrais, afin de revenir vous voir et gouter encore à cet instant d’absolu.

Et peut-être, peut-être alors, me reconnaitrez-vous : je serai assise dans le fond de la salle, j’aurai cousu un rossignol de papier sur mon chapeau…

Mademoiselle Ernestine

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Ma chère Marie Rose,

Depuis que nous nous sommes vus le soir de votre dernière représentation, je ne peux m’empêcher de penser à vous.

Je vous avais déjà trouvée merveilleuse sur scène dans cette prodigieuse envolé lyrique, littéralement vous m’avez hypnotisé. J’ai m’en rappelle encore, je vous avais aperçu isolé depuis un moment plus tard dans la soirée, je me souviens très bien de votre manière de vous replacer votre chevelure dont la couleur cuivrée fascinait mon regard. Je n’ai pas osé venir vers vous tout de suite me disant que vous ne vouliez qu’être seul à ce moment.

Mais rassemblant mon courage j’osai enfin venir à votre rencontre et grand bien m’en prit ! Je n’aurai jamais pensé que nous partageâmes un moment comme nous l’avons fait à travers cette somptueuse promenade. Je me souviens parfaitement de ce léger vent qui faisait danser votre robe et vos cheveux. À cet instant votre beauté n’avait d’égale que le reflet de la lune sur l’eau du lac, dont la lumière mourant sur votre visage vous laissait, parâtre tel un ange. Et enfin, votre sourire qui si tôt perçut me traversa au plus profond de mon être, me faisant dès lors un homme incomplet sans vous. Ce qui s’est passé ce soir-là restera à jamais graver dans mon esprit.

Je ne l’explique pas, je ne suis pourtant pas genre d’homme à être réduit si vite à l’impuissance devant la beauté d’une femme, mais c’était sans compter rencontrer une femme telle que vous. Votre visage m’embrume l’esprit dès que je ferme les yeux et votre voix résonne encore à mes oreilles quand le silence m’oppresse. Vous m’avez fait réfléchir, vous m’avez fait rire, vous m’avez fait aimer.

Ma chère Marie Rose, je ne peux passer une journée sans être à vos côtés. Je vous donne rendez-vous au bord du lac sur le ponton où nous nous sommes arrêtées un instant pour y contempler les étoiles. J’y serai pour 20 h en espérant que vous veniez me rejoindre.

Un homme qui vous a donné son cœur

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Ô ma Rose-Marie,
Je me languis de toi.
Quelle bien sombre existence loin de toi et de tes chants passionnés.
Pour enfin découvrir ton univers, ta beauté et tes secrets, je t’offrirai une place de choix.
Mon cœur loyal et dévoué, peu importe sa destinée, restera à tes côtés.
Ensemble nous parcourrons les chemins sinueux de l’humanité,
Et toujours, nous irons plus loin encore.
Je t’attend, Rose-Marie, ô ma Rose-Marie.

1 « J'aime »

Ma rose de Maris, laisse-moi me piquer à tes épines.
Je ne crains pas de me salir les mains pour magnifier la floraison de nos amours. J’y mettrai tout mon cœur. Permet-moi de recueillir la senteur de tes baisers fleuris.
Je veux papillonner à tes côtés quand tes doux pétales goûtent aux ardents rayons du soleil.
Au jardin de notre bonheur, je serai le paysagiste de tes amours. Je cultiverai ta passion pour que, passé l’hiver au chaud entre mes bras experts, tu écloses au printemps et émerveille mes sens.
Et si d’aventures, la guerre venait sur nos terres, je t’emmènerai loin des indélicats de ce monde qui voudraient te mettre en vase.
Ma rose de Marie, ma Marie de rose, ce bouquet d’amour de mots rien pour toi.

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Ma douce Rose Marie,

Je dois vous faire une confidence. Je vous ai découvert l’été dernier et je n’ai jamais osé vous aborder. Au fil des jours, j’ai appris à vous connaître, toujours dans l’ombre, derrière mon écran. Je n’ai pas eu le courage de vous inviter pour partager un peu de temps.
J’ai hésité, voire renoncé mais je ne vous ai jamais oublié. Et vous revenez aujourd’hui vers moi comme pour me proposer une dernière chance.
Cette chance, je veux la saisir et qui sait, malgré les secrets qui vous entourent, nous pourrions profiter de Paris tous les deux.
Je sais que bien d’autres tenteront leur chance de vous séduire et même si je ne suis pas l’élu de votre cœur, ces quelques mots auront vidé le mien.

Avec sincérité,
Votre admirateur.

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Tiens , personne ne s est lancé dans l 'acrostiche, c est pourtant amusant à faire …

R oooooooooooooooooooooooooooo
O oooooooooooose !
S alut, c’…
E st toi ?

M ince !
A ttend que je te regarde
R ien!
I ncroyable
E n tant d’années tu n’ a pas changé tu es tou…

J ours aussi belle
E t radieuse.

T u ne veux pas m’accompagner?
A ller sur les routes comme nous le faisions,
I nsouciants, innocents
M ais je divague
E t ce n’est pas toi, excusez moi mademoiselle je vous ai pris pour un ancien amour

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t’as mal lu, y’en a déjà un plus haut :slight_smile:

Mon amour,

Cette lettre sera la dernière que je t’écrirai, je t’en fais la promesse.

Je ne sais plus en j’en suis, Rose-Marie. Ton silence forcé me ronge, m’assassine à petit feu. Je veux arrêter de te parler, je veux cesser de t’écrire. Je ne supporte plus de te voir, partout où je vais. Mais ton sourire corrode ma volonté, tes yeux clairs sapent mes certitudes. Je ne peux rien y faire, tu le sais. J’ai besoin de toi.
J’ai besoin de te sentir près de moi. Contre moi. Là.

Oh, je sais que tu t’en moques. Je sais que tout ceci n’a aucune importance à tes yeux. Après tout, je ne suis pas le premier à être tombé sous tes coups. Et pas le dernier, probablement.
Mais je n’en peux plus, je t’assure. Depuis que je t’ai rencontrée, ma vie est devenue un champ de ruines. Littéralement. Ne souris pas, ce n’est pas une histoire qui finit bien. Chaque soir, vois-tu, je rentre chez moi. Un peu plus tard à chaque fois. Cela a commencé en minutes, que je consacrais à penser à toi sur le trajet du retour. Puis en dizaines de minutes, pour passer plus de temps en ta compagnie. Puis en heures, pour te découvrir toujours plus encore. J’ai posé de nombreux jours de congés pour ne les consacrer qu’à toi. Corinne ne se rend encore compte de rien, évidemment. Chaque soir je rentre, je pose mes affaires. Je ferme les yeux, juste une seconde. Et tu es là, avec moi, sur le canapé. Nous prenons un verre et ton sourire éclipse alors la tristesse de ce quotidien à sens unique. Je ferme les yeux un peu plus fort. Tu es à table, et je pourrais manger jusqu’à la dernière miette de ce plat incroyable. Nous passons la soirée ensemble, nous refaisons le monde, nous chahutons un peu. Ensuite, tu t’isoles quelques minutes pour exercer ta voix, je t’entends faire quelques vocalises. Je ferme les yeux à m’en faire mal. Tu es avec moi dans le lit, et tes cuisses entrouvertes me brûlent les doigts.

Mais tu n’es pas là.

Tu n’es pas là et je trinque chaque soir dans le vide comme un pauvre type et la bouffe de Corinne est dégueulasse et les enfants jouent à leurs jeux-vidéo débiles et ils hurlent comme des décérébrés et la robe de chambre de Corinne est tellement décrépie qu’on ne pourrait même pas en faire un chiffon pour essuyer de la merde et le papier peint se décolle au dessus des plinthes et je n’ai pas envie de me brosser les dents et je n’ai pas envie de dire bonne nuit et j’ai envie de pleurer tellement je me sens mal d’être ici et Corinne fait semblant de gémir au moment où je fais semblant d’éjaculer et nous nous taisons, oh oui, nous nous taisons chaque soir plus fort, nous nous taisons plus que tout, afin qu’aucun bruit, qu’aucun écho de vérité, ne puisse semer le doute dans notre quotidien lamentable.

Alors ?

Alors je te maudis, Rose-Marie. Je te maudis d’éclairer ma vie. De me montrer à quel point je suis devenu pathétique. Je te maudis et je t’implore et je t’aime plus que tout. Tu me montres le possible. Tu me montres l’autre chemin, celui que je n’ai pas pris, celui où je suis heureux, celui où je suis vivant.

J’imagine sans mal ton expression si tu devais un jour lire cette lettre. En serais-tu amusée ou peinée ? Peux-tu encore éprouver quelque-chose, Rose-Marie, après avoir été courtisée par les grands de ce monde ? As-tu su préserver un soupçon d’innocence au milieu du carnage ? Après-tout, tu es au cœur du déclenchement d’une guerre effroyable, n’est-ce pas ? Combien d’hommes sont morts à cause de toi, Rose-Marie ? Combien ont été gazés à cause de tes promesses ? Combien ont suffoqué à mort dans les tranchées à cause d’une seule de tes caresses ? Combien ont contemplé leurs propres tripes gicler au sol pendant que tu chantais sur scène ?

Combien d’hommes t’ont embrassée, Rose-Marie ?
Combien ont joui en toi ?
Combien as-tu tué d’hommes, Rose-Marie ?

Il y en aura un de plus, tu sais ?

Bientôt. Dans quelques heures. Ce sera une nuit. Celle-là peut-être. Celle d’après sans doute. Une fois que le dégoût et le courage auront trouvé leur juste équilibre. Une fois que l’alcool et la tristesse auront formé le parfait mélange. Ce sera la nuit, forcément. Je dirai au revoir à Corinne, je regarderai les enfants dormir. Et ce sera la dernière fois, Rose-Marie.

Je te déteste. Je te déteste et mes mains se perdent dans ta chevelure rousse. Je te méprise et nos lèvres s’effleurent. Je te vomis et ma main remonte à l’intérieur de tes cuisses. Je te hais et ta bouche murmure que tu m’aimes. Et je pleure de bonheur.

Je ne peux plus me passer de toi, Rose-Marie. Tu me hantes depuis notre rencontre. Depuis que ton nom est arrivé sur mon bureau, depuis que ce dossier maudit de la mort de Charles Buisson est remonté à la surface, je vis avec toi, contre toi, en toi. Je ne peux plus faire machine arrière. Ta vie m’a intrigué. Et ta voix. Ta voix m’a subjugué, le sais-tu ? J’ai tout écouté de toi, tes interviews, tes disques. Chaque souffle que tu as poussé devant un micro, je l’ai recueilli. Et j’ai tout vu de toi, tout lu de toi. Je comprends les ravages que tu as pu causer. J’aurais donné ma vie pour passer quelques secondes blotti contre toi, pour sentir ta respiration, ta chaleur contre ma peau, tes lèvres contre mon âme.

Mais cela, nous le savons tous deux, n’arrivera pas.

Tu es morte depuis bien longtemps Rose-Marie. Ce vieux dossier qui refait surface a plus de cent ans. Il s’est écoulé trop de temps, trop de morts, trop de vies, pour comprendre la sulfureuse trajectoire de ton existence. Et tu es morte, Rose-Marie. Tu es morte avant même que je vienne au monde. Tu t’es éteinte, seule et malheureuse, il y a de ça de très nombreuses décennies.

Je suis arrivé trop tard, et jamais je ne sentirai la douceur de ton regard caresser ma peau de son envie.
Je suis arrivé trop tard, et sans jamais t’avoir rencontrée je suis tombé fou amoureux de toi.
Je suis arrivé trop tard, et il n’y a pas grand chose d’autre à te dire.

Je t’aime, Rose-Marie. Je te retrouve ce soir, que tu le veuilles ou non.


Rapport préliminaire du Capitaine Sophie Lecarpentier
13 Mai 2017 - 07h42

Cette lettre a été retrouvée sur le corps du Lieutenant de Police Pascal Oriat, après qu’il se soit donné la mort avec son arme de service dans la nuit du 12 Mai 2017, à Paris. Son corps a été retrouvé au cimetière du Père-Lachaise, sur la tombe de la cantatrice Rose-Marie Blanche. Le Lieutenant Oriat avait été affecté depuis juin 2016 à la poursuite d’une enquête pour homicide, vieille d’une centaine d’années, dans laquelle le nom de Rose-Marie Blanche avait été évoqué à de nombreuses reprises. Aux dires de son entourage, le Lieutenant Oriat aurait pris cette affaire très à cœur, et y aurait consacré l’ensemble de son temps et de son énergie. D’après le médecin de service qui l’aurait ensuite placé en arrêt maladie, le Lieutenant Oriat aurait mal supporté d’être dessaisi du dossier en Avril 2017, et il aurait choisi de poursuivre l’enquête sur son temps personnel. Il est à noter que l’épouse de Pascal Oriat et leurs deux enfants ont également été retrouvés morts le lendemain matin, après avoir été tués dans leur sommeil. Le corps de Corinne Oriat a été trouvé dans le lit conjugal, affublé d’une perruque rousse et de lentilles de couleur. L’autopsie devra confirmer la cause de la mort, vraisemblablement par strangulation, et en outre déterminer si les rapports sexuels constatés étaient consentis. Aucun message ni lettre n’a été retrouvé dans le domicile de Pascal Oriat. Seul élément notable : un air d’opéra tournait en boucle sur la chaîne Hi-fi de la chambre à coucher.

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Ma chère Rose-Marie,

J’aimerai que vous m’accordiez quelques precieuses minutes de votre temps. J’ai longtemps écrit et ré écrit les mots de cette presente, mais le courage de me dévoiler me manquait. En cette nuit du 10 Mai, mes sentiments pour vous sont bien trop fort pour que je puisse continuer à les retenir.

Je me souviens de votre première apparition : Belle, radieuse, envoutante, d’une voix pure. Ce jour là, l’effervescence de mes affectes jeta le trouble en moi. Une douce incompréhension, qui de jour en jour, devint une évidence.

Cette chaleur indomptable, le tumulte de mon coeur, le tremblement de mes mains, ce tourbillon d’émotion lorsque votre regard me perce. Lorsque… amoureusement, je vous regarde.

Je ne crierai pas de je t’aime invraisemblable et contestable, puisque vous ne me connaissez pas. Cela ferait de moi un exubérant peu sensé. Mais vous pourriez éprouver ma tendresse à votre gré, et me laisser l’opportunité de conquérir vos pensées, puis votre coeur.

Quelque soit votre choix, votre bonheur passera avant le mien. Dans le respect de votre refus, je serais à jamais votre courtisan de l’ombre : imperceptible, bienveillant et admiratif. Et si votre esprit s’égare à imaginer notre rencontre, je serais présent ce vendredi 12 mai, 21h, au restaurant en face de votre hôtel, table 10, pour dîner.

Mickarmeliet

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La rencontre.

Encore une salle journée qui se termine. Maudits patients qui continuent à confondre proctologue avec podologue. Je soigne les pieds pas les culs, ma spécialité les soins de pédicure pas les hémorroïdes.
Rien ne vaut une soirée au Castafiore pour oublier ces désagréments. “Serveur comme d’habitude !”. Toujours ces problèmes aux talons ce bon vieux Erneste, à son retour je lui glisse ma carte de visite en espérant qu’il connaisse la profession.

Les lumières baissent, le rideau se lève. Surprise, une nouvelle chanteuse pour remplacer la précédente que je jugeais très médiocre. En tout cas le niveau visuel est incomparable, quelle beauté !
“Merci, Ernest. Comment se nomme la nouvelle ? Et prenez ma carte, passez au plus tôt.” Marie-Rose, belle comme la fleur, ce bon vieux Ronsard doit se retourner dans sa tombe. Je me demande s’il avait les pieds plats.

Mon dieu quelle voix ! Je comprends mieux pourquoi, les gens la surnomment le Rossignol ! Comment ne pas tomber sous le charme au premier regard. Tiens, pourquoi fixe-t-elle toujours ce moustachu avec sa mèche folle. Au vu de sa tenue encore un politicien.
Arf, je ne vais quand même pas devenir jaloux alors que je la vois pour la première fois. Et toi arrête de t’emballer dans ma poitrine. A la fin du spectacle, je me lance et je l’invite à prendre un verre. Promis j’évite de parler de ma profession car si elle aussi confond adieu l’amour.

Déjà la fin de la représentation ! “Ernest, pouvez-vous porter ce billet au Rossignol ?”. Tiens le politicard se lève aussi. M’étonnerait pas qu’il essaye d’alpaguer la belle Rose-Marie avec son bagou.
Toujours aucune réponse, à croire que… mais quel est ce cri ? Pourquoi tout le monde s’agite ?

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Rose Marie,

Ton prénom au doux parfum de fleur enivre mes narines,
Ses effluves parcours mon corps jusqu’à l’échine,
J’entends ton cri divaguer au milieu de mes pensées nocturnes,
Ses sonorités mélodieuses hantent mes souvenirs taciturnes,

Ton absence, ce manque insoutenable qui me conduit à la neurasthénie,
Je caresse ta silhouette, poursuivant ma lente agonie,
Pardonne moi tout ce déclin, pardonne moi ma vie de débauché,
Je garde l’espoir infime de nos espoirs envolés d’une vie passionnée,

Je t’aime ludiquement.

Narco.

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[explication hors-concours ON] Bon, pas de réponse à ma question, alors je tente : je poste ma proposition sous forme de lien (c’est une image).
Et ensuite je m’auto-réponds et je mets le texte non-mis en forme… [explication hors-concours OFF]

Voici donc ma contribution :

Grumf
(avec jeu-concours inside : 5 (voire 6) références dans ce texte, toute ma considération (j’ai pas grand chose d’autre à offrir) à ceux qui trouvent ces clins d’œils…)

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Rose-Marie,

Vous croiser hier soir, au sortir de votre incomparable interprétation de Parsiphale, m’a laissé sans voix. Littéralement, comme vous avez pu le constater, puisque je n’ai pu que bredouiller quelques vagues félicitations…
Ce n’est pas avec ce discours digne d’un collégien que j’ai pu vous laisser bonne impression, si même vous avez gardé souvenir de moi !
Alors, loin de la fébrilité qui m’envahit à chacune de vos apparitions, je vous ouvre un peu mieux mon cœur sur cette feuille…
Car j’aurais pu vous dire, en somme, bien des choses :

Plagieur : « Oui, je suis le regard et vous êtes l’étoile,
Je contemple et vous rayonnez,
Je suis la barque abandonnée et vous la voile,
Je dérive et vous m’entraînez. »

Boutonneux : « Ouais…euh…salut… hinhin… euh… comment tu vas ??? Euh… C’est cool !!! Euh … y’a mon copain Grumf qui voudrait bien te parler hinhinhin…. ».

Charlie Oleg’ Addict : « Rose-Marie-Ingrid, est-ce que tu vas au cinéma…, et surtout après, est-ce que tu baijes ??? ».

Connecté : « KIKOU !!! C supR 2 chaT avec toa @+ LOL ;-* ».

Alexandrinophile : « Au ciel sans horizon de cet aqueux Tartare,
Où loin de vous je gis, la lune est comme un phare,
Je vague à la lueur de ses bénins rayons,
Vers un havre idéal où nous nous rejoignons.
Au miroir de vos yeux l’astre aime à se pencher,
Que monte jusqu’à lui depuis ce plat rocher,
Empennée d’un soupir ma pensée la plus tendre,
Il la fera sur vous doucement redescendre… ».

Cinéphile : « Rose~Marie, rien ne nous séparera, et ce bébé sera le ciment de notre union. . . ».

Joueur : « houga bouga bonna !!! »

Voilà ce qu’en peu de mots, j’aurais pu vous dire, si d’un peu plus d’esprit j’avais fait preuve.
Tant pis, j’abandonne ces tours usités (tous entachés, me semble t-il, de quelque sombre convoitise derrière leurs atours miroitants) pour n’user que d’un simple « Rose-Marie je t’aime ! ».

*´¨)
¸.•´¸.•´¨)¸.•¨)
(¸.•´(¸.•´.•´
•´¸.•

(¸.•Grumf

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Bonsoir Grumf,
Toutes mes excuses pour vous avoir ainsi laissé sans réponse. Merci d’avoir insisté et quand même posté votre déclaration. Comme votre lien contrevient TRÈS légèrement au règlement, je me permettrai de solliciter l’avis de mes compères, mais dans la mesure où vous avez pris la peine de le copier dans le fil des commentaires, je doute fort que cela pose un problème !

FIN DU GRAND JEU CONCOURS “ROSE-MARIE JE T’AIME !”

Merci à toutes et à tous pour votre contribution à ce grand jeu concours. Nous avons pu constater tout au long de celui-ci le soucis du détail, et les efforts consentis. Le plus dur pour nous reste à venir, puisqu’il nous faudra à présent vous départager. Sachez que Silvère a déjà commencé la fabrication de l’écrin en cuir. Pour ce qui est des résultats, nous tâcherons de les mettre en ligne ici même le plus rapidement possible. En tout cas, nous espérons que vous aurez pris autant de plaisir à écrire, que nous à vous lire.

Le jeu est sorti en boutiques le jour où ce concours est paru, soit le mardi 02 mai. Nous pouvons d’or et déjà vous annoncer que nous sommes très très heureux des premiers pas de Rose-Marie. Longue vie !

Pascal et toute l’équipe Petit joueur

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Bravo pour l’organisation de ce concours : c’était un vrai plaisir de chercher par quel bout “prendre” Rose-Marie :slight_smile: A titre très personnel, je regrette de ne pas m’être relu avec un peu plus d’attention car j’ai laissé passer des phôtes assez impardonnables, mais je suis très heureux d’avoir lu beaucoup d’excellentes déclaration à Rose-Mââââârie aussi variées que plaisantes !
Bonne chance à tous !

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yeps, c’est sympa ce type de concours, bien plus qu’un banal tirage au sort, merci d’y avoir pensé :slight_smile:

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C’est une bien belle initiative, j’ai trouvé, j’ai beaucoup aimé écrire ma modeste déclaration à la belle. Merci, donc !

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Est-ce que certain on eu un retour de ce petit jeu?