L'As d'Or Jeu de l'Année 2019 sont...

Hum, atteindre son public ? Je serais curieux de connaitre les ventes de chacun de ces deux titres (même si on s’en fout, ce n’est pas ça qui fait qu’on va aimer chacun le jeu ou pas) avant le prix (et après aussi, tient)…

Je suis perplexe sur ta perplexité.

D’abord l’argument de la connectivité pour Détective me surprend. C’est étrange d’être contre les écrans et de passer son temps libre à lire et écrire des avis sur un site internet. Mais admettons.
Tu lui reproches aussi le fait que du coup il est pas jouable partout, tout le temps (Le wi-fi, le smartphone). C’est le cas de la plupart des jeux. Ça demande un minimum de préparations (lire les règles, avoir un lieu, des joueurs …)Tu te trimballes rarement avec ton sac rempli de jeux dans la forêt sans smarthone juste au cas où tu trouverais des partenaires de jeux si? En fait, des jeux qui demandent peu de préparation et sont transportables partout, il en existe quelques-uns: The mind par exemple.

Mais tu n’aimes pas The mind non plus. Ah zut. Mais tu n’es pas le seul. Il est clivant.
Par contre les raisons sont là encore étonnantes pour moi.
Tu trouves qu’il a pas le côté « société » de ta définition. Et quand un internaute t’évoque le fait qu’au fil des parties le groupe se soude, apprend à se connaître…Tu répliques que la progression doit se faire au niveau des mécaniques et non du groupe de joueurs. C’est ça pour toi le côté « société » dans « jeu de société »? La maîtrise des mécaniques? Bon, pourquoi pas.

En conclusion, je lis que tu n’aimes pas les jeux avec applications, tu n’aimes pas les jeux de type legacy, tu n’aimes pas les jeux à élimination, tu n’aimes pas les jeux avec du hasard…Tu dois donc te préparer à être encore souvent en déssacord avec les récompenses ludiques car le jury est souvent plus ouvert que tu ne sembles l’être sur l’offre ludique.

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Alors je n’ai pas été clair. Il n’y a pas d’opposition entre “joueurs” et “ceux qui y jouent”… il y a opposition entre ceux qui considèrent The Mind comme “un jeu”, ce qu’il est à l’évidence, et ceux qui, déçu, lui refusent le statut de “jeu”… Une fois encore “The Mind” est un jeu qui fait naître à minima une surprise, un étonnement, et plus encore dans la palette des émotions, pour ceux qui acceptent d’être un peu dérangé dans le concept de ce qu’est, intrinsèquement, un jeu. Qu’on puisse ne pas aimer est une chose, qu’on lui refuse le statut de jeu ou qu’on trouve un jury incompétent pour l’avoir nommé en est une autre. Et il ne faut pas confondre les deux, d’où ces dernières précisions afin d’être mieux compris :slight_smile:

Et quand bien même, cartésien ou pas, comptant (chacun dans sa tête et alors nous voyons que l’appréhension du temps n’est pas la même entre individu) les secondes ou non (ce n’est pas tricher puisque pas interdit mais une fois encore, ça n’assure absolument pas la victoire… d’où les possibles “re-connexion” à main levée parce qu’on se sent décalé…)… on va vivre ensemble, un moment de cohésion plus ou moins facile, sans mot. Et s’il y a des probabilités, et alors ? Vous parler du poker et du perudo, mais ici, ON S’EN FICHE, ce n’est pas le but !! Ici, ensemble, on va essayer de déjouer les probabilités, de réussir ce que l’esprit cartésien pense impossible, à part être chacun régler avec une horloge atomique dans l’cul… Bon sang, que des gens s’y ennuient, qu’ils n’y jouent pas, c’est certain… Le simple Pile ou Face, il y a des gens qui s’y amuseraient et alors ? Où est le problème ? ça n’en fait pas un jeu ? Dans The Mind, mettez vous donc à regarder les autres, à sentir comment le temps fluctue pendant la partie chez chacun, BREF à se CONNECTER à l’autre autrement… à aller le plus loin possible dans la partie pour défier les stats… ou le destin… ou se reconnecter ou proposer un shuriken pour avoir une infos sensibles… C’est vivant et ça joue. Je me demande si je ne vais pas questionner les joueurs qui n’aiment pas The Mind pour essayer de voir si ce ne sont pas des “peurs de l’absence”, “peur de la non-maîtrise” qui renvoient à quelques choses de plus profond, tiens… on va passer à la psychologie de comptoir (oui, parce que je ne suis pas psychologue, en plus… :smiley: )

Cher monsieur arthiev… Ces mots-là étaient sur le live pendant la retransmission de la cérémonie sur le FB de TT, j’aurai peut-être dû le préciser pour qu’on ne m’accuse pas de… quoi que ce soit… Et ils doivent y être encore, si vous souhaitez vérifier… Et dans la même veine, nous avons juste ici, et un peu plus bas “que ce n’est pas un jeu” et “Le jury ne pouvait pas mieux faire pour que Madame Nadine rate sa sortie… Une erreur de casting évidente”… ça reste des mots forts. Effectivement “du courage”, il en faut plutôt pour affronter une maladie longue et dégénrative ou pour aller à la guerre ou tout autre situation qui met en risque sa propre vie. Ceci étant, et si on veut bien essayer de me comprendre un peu, lorsqu’on donne du temps comme c’est le cas autour du jury de Cannes et que la volée de bois vert se fait ainsi poindre, ce n’est pas rien… et je pourrai comprendre qu’un sentiment du type “faire ça pour se prendre ça… Et bien qu’ils aillent se faire foutre tiens” apparaisse. Je remarque que certains expriment un mécontentement, un désaccord, mais avec des mots respectueux et qu’ils ne se prennent pas tant que ça de volée de bois vert et que d’autres, oui, avec des mots trop fort (comme j’ai pu le faire avec “courageux” dont acte et mea culpa) et peu respectueux s’en prennent plein la tronche en retours… Qui sème le vent récolte la tempête. Je termine en disant que je n’ai moi-même fait que répondre mais pas allumer de feu de forêt… J’espère que le jury prendra en compte cet élément et m’acquittera :smiley:

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Un jeu comme The Mind qui imposerait le silence… alors nous n’avons pas joué au même jeu. S’il y a des phases de jeu silencieuses (et allons voir les jeux d’échec pour reparler de jeux silencieux par exemple), il y a des entre-tours houleux, des claps dans les mains et des cris quand les carte se suivent parfaitement alors qu’elles sont de 1 en 1, des retours de parties où l’on se raconte, où l’on explique ce qu’on a ressenti, cru, compris, etc… Bref ! Un si petit jeu pour un tel concentré d’émotions… tu m’étonnes qu’il méritait le prix ! :slight_smile:

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Un ami à qui j’ai fait découvrir pas mal de jeux en tout genre (de Kingdomino à SW Rébellion en passant par Captain Sonar) m’a dit après 2 parties de The Mind : “j’ai souvent apprécié les jeux découverts [avec moi], mais c’est la première fois que je suis bluffé par un jeu.” On l’a vécu pleinement, avec de la tension, de la frustration, des coups de speed…
Rien que pour ces quelques parties, je trouve que The Mind mérite son As d’Or. J’ai adoré l’ïle au Trésor et beaucoup aimé Solenia et Shadows Amsterdam, mais The Mind a apporté une expérience unique dans mon parcours de joueur.

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… Alors je veux bien voir où j’ai taxé, bien que ce soit possible que mes mots dépassent ma pensée, d’élitistes. Effectivement, je le reconnais, j’ai parlé de “joueurs”, dans une réponse.
“The Mind” classé en “Variante à The Game”, pour ma part, relève de l’incompréhension de ce qu’est The Mind bien plus profondément. Ce n’est pas grave en soit, mais ça peut être impactant sur la discussion. Par contre, on n’aime pas… on n’aime pas et pas de soucis. On peut par contre le dire avec des mots respectueux, ce que vous faites d’ailleurs fort bien et merci pour ça.
Par ailleurs, et enfin, si on souhaite parler “quantitatif” “le plus de retours négatifs” signifient combien ? 10, 100, 1000 ? Et SI ils sont contrebalancés ailleurs, chez d’autres joueurs, par 10 fois plus “de retours positifs”, ça fait comment ? Je veux juste dire que le jury pense que The Mind est accessible et à même de plaire à un large public vu la palette d’émotion qu’il peut faire traverser, et j’en suis convaincu… surtout lorsqu’il est joué avec des gens qui l’introduisent correctement, pour l’avoir compris dans son essence profonde… parce que, pour bien jouer à un jeu, il faut bien le mettre “en jeu”… et il faut bien en comprendre “l’enjeu”… Et là où c’est clivant, c’est que pour The Mind, il y a des… je ne sais pas comment le dire autrement… subtilités…
Je termine en disant à nouveau que j’apprécie, maniu34, les tournures respectueuses de votre texte, qui montre bien qu’on peut discuter entre gens de bonnes compagnies, même en n’étant pas d’accord. Merci

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Et bien venez jouer avec nous à l’officine, ça va être cool :wink:

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Tout à fait d’accord avec Monsieur Guillaume. On peut se demander ce qu’est un jeu. J’aime bien la définition classique:

  • Une activité libre, pratiquée sans contrainte
  • Une activité improductive: on ne gagne pas d’argent avec, on ne créé rien qui ait un sens en dehors du jeu
  • une activité limité dans le temps et l’espace
  • une activité “pour de faux”, qui n’a pas de conséquence sur notre vie (la roulette russe n’est pas un jeu)
  • une activité avec des règles, même implicites
  • une activité dont l’issue est incertaine: on ne sait pas si on va gagner.

Il me semble que The Mind rempli toutes les cases. Même la dernière, même en comptant dans sa tête: comme le dit Guillaume, ça n’assure absolument pas la victoire.

C’est donc bien un jeu, et il est génial :slight_smile:

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Il y a beaucoup d’exagération dans ton commentaire Six.
Je ne suis pas contre les écrans : je ne vois pas où tu as lu cela. J’en utilise déjà suffisamment dans mon travail pour pouvoir considérer avoir le droit de faire une césure lorsque je joue à des jeux de société. Donc, je n’apprécie pas le mélange écrans-jeux de société, c’est tout. de plus, je ne passe pas mon temps libre à émettre des avis sur internet. J’ai d’ailleurs une activité limitée sur le forum ou ce site. Pour l’argument de la connectivité : je ne dispose pas d’un forfait me permettant ce genre de pratique et je m’en porte bien. C’est un choix.

Pour l’aspect société : je ne vois pas comment un jeu comme The mind peut souder un groupe plus que ne le fais un Terraforming mars, un las Vegas ou encore un l’île au trésor. Le côté “société” dans un jeu de société, à mon sens, c’est pouvoir partager quelque chose, même après le jeu (se remémorer des parties mémorables, des instants amusants…), c’est de s’amuser ensemble, avec des joueurs avec qui je n’ai pas toujours l’habitude de jouer. Or, the mind ne m’a pas proposé une telle expérience de société. C’est tout. Donc, ma définition de société n’a jamais été, comme tu l’affirmes, la maîtrise des mécaniques. C’est une exagération que de me prêter ces propos ou ces pensées.

Quant à ce que je n’aime pas : les jeux ne se limitent pas à la liste que tu dresses. Je n’aime pas les jeux legacy pour la destruction du matériel qu’il impose (ou la modification définitive de ce même matériel). Je n’ai pas dit que c’étaient de mauvais jeux. J’aimerai y jouer, mais jamais je n’en achèterai (pas de groupe fixe supposé se revoir à dates régulières : je n’habite pas une grande métropole et j’aime prendre soin de mes jeux, donc les détruire ne me convient pas.). Je n’ai jamais écrit que je n’aimais pas les jeux de hasard. J’en ai beaucoup. J’aime y jouer. Tout dépend de l’importance de ce facteur et pur quel type de jeu. Je n’apprécie pas les jeux à élimination directe. Et alors ? J’aime les jeux où l’on peut utiliser sa connaissance de l’autre pour comprendre ses choix (dixit, mysterium, cs files), mais encore une fois, je ne considère pas que The mind m’offre une telle expérience.

En outre, contrairement à ce que tu écris, je suis ouvert. N’ai-je pas essayé The mind ou les jeux à élimination directe ? (J’ai joué à beaucoup, je n’ai pas refusé un jeu à élimination directe au prétexte que je n’aimais pas cette catégorie : je donne leur chance à tous les jeux que l’on me propose, en toute ouverture). Je découvre sans cesse des jeux que je ne connais pas (généralement, chacune des 3 soirées jeux que je fais par mois, me permet de découvrir un jeu, récent ou ancien). Et tant pis si je suis en désaccord avec le jury. Il a fait ses choix, en vertu de certains paramètres qui ne sont pas forcément les miens et les a justifiés. Le rôle d’un prix est d’attirer l’attention sur des nominés ou des lauréats. Donc, je regarde les prix et j’essaie de jouer au jeux sélectionnés, histoire de me faire ma propre opinion. Je n’ai pas la prétention de vouloir imposer mon avis, ma manière de penser. Je partage un sentiment, en l’argumentant, c’est bien le but d’une section commentaire, ou d’un forum, non ?

Pour Limp : c’est possible que l’on soit passé à côté de cela. Je ne joue pas toujours avec les mêmes joueurs. Donc difficile de constituer un groupe et progresser sur cet aspect. Mais il m’est difficile de vouloir rejouer à un jeu qui m’a autant ennuyé et m’a laissé une aussi mauvaise impression. J’ai déjà laissé leur chance à d’autres jeux et mon avis a changé (Terraforming mars, Codenames). Cependant, aucun des deux exemples ne m’avait laissé une mauvaise impression.

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A chacun ses gouts : les jeux basés quasi exclusivement sur le hasard (Monopoly, the mind) ne me plaisent pas en effet. Défier les statistiques, le destin ? Je suis un scientifique et le surnaturel n’est pas ma tasse de thé (bien au contraire dans mon métier ça tue et les statistiques le prouvent !). Ai-je peur de la “non-maitrise” ? Je suis urgentiste donc impossible de prévoir à l’avance ce que demain sera fait, le pic d’adrénaline quand on a un polytraumatisé à opérer c’est permanent. La “connexion” entre les gens au bloc c’est essentiel : on arrive à anticiper, c’est une question d’habitude et d’expérience commune. On devine ce que l’autre va faire : un vaisseau saigne ? On me donne un clamp avant même que je le demande. Tandis que l’un intube l’autre pose un cathéter, l’un commence à désinfecter la zone opératoire, le second prépare le matériel. C’est peut être ça que vous ressentez en jouant à the mind. Vous jouez au médecin, un fantasme qui remonte à la petite enfance peut être ? (un peu de psychologie de comptoir :D). Au bloc c’est souvent une course contre le temps mais ce n’est nullement le hasard et la chance qui guident nos gestes car devant nous il y a des éléments concrets (qui évoluent perpétuellement) et que nous essayons de contrer hors dans the mind les données à prendre en compte n’existent pas et c’est le règne de l’aléatoire : je trouve cela irritant ne vous en déplaise docteur !

Ah mais je ne suis pas docteur et effectivement, j’aime bien Theme Hospital… ça doit jouer :smiley:
Et c’est très drôle ce que vous décrivez, en terme de ressenti : “connexion” et “anticipation”, “habitude et expérience commune”… et bien c’est exactement ce que je ressens pleinement à The Mind. Et ça m’étonne d’autant que vous ne puissiez voir qu’il y a ça dans ce jeu. Là où vous voyez de l’aléatoire, je vois de la communication non-verbale, là où vous ne voyez pas de données (temporelles, statistiques, intuitives même…), j’en vois et ça m’amuse, même au-delà de ça. Là où vous voyez du surnaturel oO en vous plaçant du côté scientifique, je m’amuse de la sociologie du jeu autour de The Mind (désolé, sciences molles, sciences dures, tout ça tout ça)…
Mais le plus important, n’est pas que l’un aime ou pas. Chacun ses goûts, effectivement. Vous voulez n’y voir aucunes données et le règne de l’aléatoire, grand bien vous fasse. Mais je réponds (la différence est importante, je ne suis venu chercher personne. Je réponds, uniquement) face à ce que je trouve irritant lorsqu’on vient me dire, lorsqu’on vient m’asséner, peut-être dans une forme écrite qui n’a pas pris de précaution verbale, une vérité qui n’est pas la mienne : “non, la troisième partie de The Mind n’est pas l’overdose”… “non, ce ne sont pas que des statistiques”… “non, on n’y joue pas qu’au hasard”… et même lorsqu’on “compte les secondes”, essayez la variante Expert et vous verrez que le “compte n’y est pas”… :smiley:

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Ceci étant dit, je peux comprendre que ce jeu puisse plaire à certains mais tout autant je comprends que d’autres ne l’apprécient pas du tout car beaucoup trop aléatoire (la réussite ne dépend quasiment que de la distribution des cartes : au plus les écarts seront importants au plus la réussite sera présente, lorsque les cartes se suivent c’est du 50/50). Tous les jeux de distribution de cartes ont un côté aléatoire : si notre main est mauvaise au tarot on ne pourra pas gagner mais il y a un réel défit dans l’optimisation de notre jeu. Ici le côté collectif rend la mission presque impossible : le fait d’être tributaire des autres joueurs annihile l’optimisation de notre main. Bref, à chacun ses gouts, dans mon entourage personne n’a aimé et parfois les réactions étaient épidermiques (c’est rare qu’un jeu ait eu un tel rejet). Pour ma part pourquoi pas une fois de temps en temps mais vraiment à dose homéopathique.

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Et bien je suis désolé, mais ça doit être “épidermique” pour moi aussi. Je lis votre message et j’y vois des énonciations de vérités avec lesquelles je ne suis pas d’accord. Je-ne-trouve-pas-The-Mind-trop-aléatoire et je ne suis pas d’accord du tout sur le fait que, lorsque les cartes se suivent, c’est du 50/50. Nos parties montrent un visage différent de ce que vous présenter comme un état de fait. Le fait d’être sensibiliser à la façon dont l’autre “compte” ou “estime” le temps (on le voit comme on veut) entre en compte, exactement comme, au tarot que vous citez. Et je ne vois pas du tout en quoi la main au tarot serait moins tributaire des autres joueurs que la main à The Mind… puisque fondée sur des valeurs numériques de la même façon, si l’on occulte, pour des soucis de simplification les familles. L’optimisation de l’un va se faire sur la conduite de sa main CONTRE les mains des autres dans le tarot, dans The Mind, l’optimisation va se faire sur la conduite de sa main AVEC les mains des autres. Dans l’un, on réagit en deux temps : court à la pose d’une carte, long à la durée de la manche… et ces deux temps sont liées. Dans The Mind, on réagit en un seul temp, celui qui passe mais deux lieux : sa main et les autres… et ces trois entités sont liées !.. Bref… :smiley: J’adore disserté… :smiley:

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tout sauf the Mind aucun intérêt!

Cher Monsieur Guillaume, je ne vous accuse en rien, et je vous promets qu’il n’y a pas de sous-entendu dans mes propos ; je me doute bien que des termes peu élogieux ont pu sortir, plus particulièrement sur un live… et le premier à parler de décision courageuse, c’est Monsieur Phal, dans l’article que nous commentons ici, vous n’y êtes pour rien, à moins qu’il vous fasse écrire les articles à sa place, ce qui ne me paraît pas correspondre au personnage :wink: Pour conclure, parce que nous avons tous mieux à faire, ce n’est pas un désaccord sur un jeu qui fera perdre mon affection à l’équipe ! Très bonne continuation à tous !

Excellents tous ces commentaires de personnes n’ayant pas jouer aux jeux en question. Ça va vachement nous aider à savoir si c’est un jeu pour nous. Me concernant nous avons joué a the mind. On s’est demandé si c’était une blague.

Si le jeu a pour principe d’interdire de trouver un code (une technique) pour réussir à classer les cartes dans l’ordre alors oui c’est totalement aléatoire. Sinon sans aucune communication l’exercice est difficile : la seule façon pour résoudre ce dilemme est en effet de compter les secondes mais au plus le décompte est important au plus la synchronisation devient difficile. Si on communique (pas besoin de parler pour communiquer : un geste, une grimace, un mouvement suffisent) l’exercice est plus facile.
Si on associe un décompte et une communication claire ça simplifie encore les choses. Intuitivement (parce que c’est au combien logique) on combine vite les deux.
Selon le groupe de personne autour de la table et les règles préétablies auparavant (possibilité de parler entre les niveaux) trouver un code pour résoudre ce défi ira plus ou moins vite. Une fois le code trouvé le jeu n’a plus vraiment d’intérêt me semble-t-il.
Pour ma part cet exercice m’a très vite lassé.
Par exemple chaque seconde correspond à une dizaine, si quelqu’un trésaille c’est qu’il a une carte dans l’intervalle, s’il est le seul à avoir réagi il pose sa carte sinon on fait un décompte plus fin. Une fois la dernière carte de cet intervalle posée on recommence notre décompte plus large. Très rapidement la réussite est au rendez-vous la plupart du temps.
On peut s’interdire de compter les secondes ou changer les codes volontairement en cours de partie ou prendre des éléments de communication peu explicites, peu perceptibles pour engendrer des erreurs. C’est à dire introduire volontairement un code biaisé de façon à engendrer de la difficulté certes, personnellement je ne vois pas trop l’intérêt.
Si toute communication est réellement interdite pourquoi ne pas pousser un peu plus loin : on joue les yeux bandés et on se bouche les oreilles. Dans ce cas, sans compter les secondes, l’exercice est purement aléatoire.
Jouer en dilettante sans technique, sans concentration rend impossible de de réussir à classer les cartes dans l’ordre.
J’ai essayé avec des enfants : le défi quasi irréalisable et la partie vite pénible.

Je suis en train créer un jeu qui s’appelle “cornichon” c’est une boîte avec un cornichon dedans et fabriquée en Chine. La personne qui peut manger le cornichon sans avoir une intoxication alimentaire a gagner. C’est hyper original, ça va au moins me rapporter l’as d’or 2020. C’est du jamais vu. Par contre je me demande si l’élimination directe va convaincre.

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