Vous l’avez peut-être, sans doute, constaté, Tric Trac a subi des turbulences durant tout le week-end. Le méchant concours de circonstances qui a tout fait péter durant plus de 48h. Mais tout est rentré dans l’ordre. Normalement.

Le cloud et ses mystères mystérieux...
Qu’est-ce qui s’est passé ?
Un site internet à succès, ce qu’est Tric Trac, ce sont des tentatives permanentes de piratages. Dans 99% des cas, ce sont des attaques totalement à l’aveugle. Oui. Des machines scannent le réseau Internet en permanence afin de trouver des failles pour injecter du code à des fins diverses et variées. Dans la plupart des cas, quand les choses sont bien faites, ces attaques sont vaines. L’effet principal consiste en une charge des serveurs que les techniciens prennent en considération lorsqu’ils mettent en place les ressources dont un site va avoir besoin.
Seulement voilà. Quand une attaque tombe en même temps qu’un problème mécanique sur l’un des serveurs de stockage, que les techniciens de l’hébergeur changent la machine, que la chose ne se passe pas vraiment comme il le faudrait puisque cette machine aussi se retrouve à vomir ses tripes, qu'un enchainement incongrue fait tomber la machine relais, qui elle même... Et que tout cela arrive un vendredi soir, quand le technicien réseau chez nous est dans un train pour un week-end de repos bien mérité et que moi je suis malade comme un chien, les choses d’un seul coup se compliquent.
48h
Bon, ce matin tout est rentré dans l’ordre. Monsieur Olivier est revenu de congés un peu plus tôt que prévu (il avait prévu de se la couler douce jusqu’à mardi) et a travaillé ce dimanche de 22h à 2h du matin pour tout remettre en place. C’était long, car 3 de nos machines faisaient finalement la tronche et il a fallu tout reconfigurer. Gloire à lui.
Nous avons donc tous passé 48h sans Tric Trac. Cela fait bizarre. Bon, ce n’est pas la première fois. Ce ne sera pas la dernière. Nous ne sommes pas Google, ni Facebook, ni Tweeter, nous n’avons pas des milliards de serveurs dans le monde, nous n’avons pas des milliers de techniciens faisant les trois-huit. Ceci étant, en 16 ans de vie, si nous avons eu 15 jours de coupures consécutives, c’est un grand max. On peut dire que le service est tout de même assuré.
Désolé.
C’est là que nous devrions présenter des excuses pour la coupure. C’est, il paraît, ce qui se fait. Mais bon, moi je veux bien m’excuser. Mais c’est juste un site internet, dont le propos est un loisir, qui est tombé en panne quelques heures. Donc, désolé pour la coupure, mais je ne peux vous garantir que l’on nous y reprendra plus.
Quoi qu’il en soit, on vous aime (presque) tous et nous sommes content de vous retrouver ce lundi matin !

