Atelier Santorini en milieu scolaire

Torres ?

Avec le niveau d’expertise de mes élèves dont certains cumulent plus de 400 parties, Santorini se joue souvent en moins de 5 minutes. Avec, 4 ou 5 tours avant la fin, une vision du jeu qui permet de ne pas finir la partie car on sait déjà qui a gagné.

Alors dans ce cas effectivement il n’y a pas photo… mais 5 minutes c’est vraiment très très court, ça va être difficile à concurrencer si c’est l’objectif.

Si ça dépasse, c’est pas bien grave mais j’aimerais que ça ne dépasse pas les 20 minutes.

En jeu abstrait très profond et potentiellement très rapide il y a Gygès (ou sa presque réédition Kang).
Point faible par rapport à la demande : les pièces n’ont pas vraiment de camp (pour le sentiment « d’appartenance ») même si la disposition Nord-Sud crée quand même un peu cette impression.
Point faible 2 : pas de « fluff » ou de pouvoir perso comme Santorini.

Le potentiellement vient du fait que certaines parties peuvent de finir en 6 coups, mais d’autres plutôt en 30 ou plus (un peu comme aux échecs)

Ça se comprend tout à fait… j’avais déduit du contexte qu’il fallait viser de l’ordre de 30’ installation comprise mais si c’est 20 minutes je crains que le nombre de candidats se réduise encore, surtout si l’on cherche un minimum de profondeur.
Il me semble me souvenir (autre souvenir de salon) d’un jeu dérivé du shogi que j’avais trouvé pas mal du tout. Yokai no mori ? ou je confonds ?

Whaou… les brutes !
Comme quoi… en fait ces « petits » jeux méritent souvent plus d’attention qu’on ne leur en porte.
Je suis (nous sommes ?) un dévoreur de jeux. Je ne vais pas assez loin dans la grande majorité de mes jeux pour atteindre ce niveau.

Décidément cet atelier est assez génial.

Déjà, chapeau pour l’initiative et un énorme BRAVO pour le résultat, c’est génial que la sauce ait pris à ce point !

Pour des idées d’alternatives, Hive me semble en effet correspondre parfaitement en terme de règles/durée/rejouabilité, Yokai no mori et Donuts (qui pourrait cependant moins accrocher ton public car plus abstrait).

Oui c’est ça, yokai no mori.

Sinon Apagos aurait été parfait mais se joue avec des billes. Mise en place et parties très rapides.

Pour limiter le déséquilibre des parties de Santorini qui serait lié au tirage des cartes, nous avons introduit une variante.

On procède de la manière suivante :

  • On tire 3 cartes aléatoirement.
  • Le joueur le mieux classé retire une carte afin de proposer le duel le plus équilibré possible.
  • Le joueur le moins bien classé choisit la carte qu’il préfère parmi les deux restantes.
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A partir des parties jouées et enregistrées, je fais des tableaux que je publie toutes les semaines. Là, par exemple, on a les taux de victoires lors des différents duels joués.

La lecture du tableau indique par exemple que, dans nos parties, Aphrodite a gagné 25% des parties qui l’ont opposée à Apollo.

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Là, j’ai la répartition de mes participants

On voit par exemple que j’ai 38 joueurs qui sont à 1400 ELO, 6 joueurs autour de 1600…

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Pour tous mes participants, j’ai l’historique de leurs parties

L’énorme kiff de l’organisateur statisticien :star_struck:

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J’ai anonymisé le graphique suivant mais j’ai aussi les évolutions comparées des joueurs.

Bref, je me suis éclaté avec un tableur sur lequel j’ai tapé des milliers de formules mais là, la solution tableur devient compliquée à maintenir car il y a trop de calculs et les mises à jour sont longues. Je vais donc me lancer dans le développement d’une application dédiée mais ça va encore me prendre beaucoup de temps et pour l’instant, je suis en tongs au pied de l’Himalaya car je n’ai pas nécessairement les compétences. J’avais presque tout fait avec une solution No Code avant de me rendre compte qu’en version gratuite, je n’avais pas la possibilité d’enregistrer assez d’information dans la base de données…

Tu as tout fait avec Excel ?

Non pas Excel mais l’équivalent dans Google WorkSpace : Google Sheet ! Cette solution me permet d’avoir toujours accès à mon fichier.

Je suis épaté par l’engagement dont tu as fait preuve et par les résultats que tu as obtenus.
Vraiment, bravo !

Au point ou tu en es rendu, il ne te reste plus qu’un truc à faire : traduire tout ce retour d’expérience en anglais et le transmettre au Dr Gordon Hamilton , auteur de Santorini et lui-même prof de maths… Qui sait s’il ne peut pas faire un truc pour toi !

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Excellente suggestion mais le mot le plus compliqué que je connais en anglais c’est “Dog”… :slight_smile:

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