[Barbarossa] Nouvelles et controverse

slaine.x dit:Et au fait, j'ai bien apprécié les remarque sur le jeu Mr Jack. Jusqu'à présent, ça n'a choqué personne de jouer le personnage de Jack, un tueur de péripatéticiennes qui cherche a échapper a Holmes. Peut être que ça n'a pas choqué les bien pensants par ce que ces femmes ne sont que des filles de joies avec peu de vertu.....

et au fait Hitler et les nazillons, ils ont assassinés combien de personnes ? ça n'a choqué personne de comparer une idéologie d'extermination de masse pour laquelle on a crée le concept de crime contre l'humanité et un tueur en série ?

EDIT : en fait je trouve que les arguments de ceux qui défendent la thématique de ce jeu sont pires que celui du jeu lui même, :lol: même si je crois que ce n'est que de la maladresse hein ?

:shock: :shock: :shock:
21 pages !!! ce post vient d’atteindre 21 pages juste pour débattre des ptites culottes !
Bien joué Barbarossa ! :mrgreen:

Tout à fait d’accord, Dr Mops! Et encore, l’Erotisme 16+ en France va plus loin, (voir les films de M6 où les personnages sont là pour faire zizi-panpan sans gros plan) alors qu’à Barbarossa, à par les tenues légères et les poses déstabilisantes (pour troubler l’ennemi?), on s’occupe de son opération militaire sans passer par la case de sport en chambre, c’est qu’on a un pays à conquérir, mince!
C’est normal, Phiphounet, j’ai moi même des jeux dont la mécanique me tente mais que je n’achèterais sans doute pas car le graphisme ne me parle pas non plus.
Bastien, vous dites que M. Jack se détache des crimes en se concentrant sur l’enquête (pourtant, si ces crimes ne sont pas essentiels au jeu, pourquoi choisir de se baser sur de vrai crimes?), ce qui le rend acceptable, mais pas Barbarossa, après avoir expliqué en quoi la mentalité Nazi faisait de leurs batailles un cauchemars d’exactions sur les civil.
Pour information, malheureusement, dans la majorité des conflits même actuels, les même exactions aussi abjectes ont lieu, ce n’est pas un trait spécifique au Nazi (et s’est dommage, ça ferait ça de moins dans ce monde). Mais de la même manière que M. Jack, Barbarossa se détache de cette aspect ignoble de son sujet en ce se concentrant sur les objectifs militaires seulement.
Pour ce qui est du sexisme (encore…), ça a déjà été discuté, (lisez ce topic en entier bon sang!!!), je doute que les dessins de ces cartes ne fasse croire à une personne que les vraies femmes sont comme celles de Barbarossa, elles ne peuvent donc pas être considérées comme subversives, elles n’ont pas la subtilité retorse nécessaire pour ça et ne la cherche pas, elles s’assument simplement dans leur irréalisme évident.
Harrycover, si pour vous les tueurs en série, qui sont des monstres, mais généralement solitaires, et les Nazis ayant participé à la Shoa (qui n’est pas le sujet principal ici, on parle du conflit militaire), qui sont des monstres en groupe, ne sont pas comparable au niveau de l’horreur, je vous invite, si vous y arrivez via des spirites (ça reste à voir), de discuter avec Marie Kelly et Anne Franck afin de voir si, dans le domaine de l’horreur et de la souffrance, ont peu réellement s’amuser à vouloir établir une échelle de qui à le plus souffert. A ce niveau là, il me semble que ce n’est plus vraiment la peine.
Pour ce qui est du crime contre l’humanité, les Nazis n’ont rien inventé, mais le monde à juste ouvert les yeux sur les génocides suite à leurs crimes, ce n’était pas trop tôt.
Pour ma part, j’aime les Totally Spies, car c’est réellement second degré (ni les hommes ni les femmes ne semblent y être doué d’intelligence, mais tous leurs défauts y sont exagérés, et les enfants s’en rendent compte par eux même). Après, tous les programmes n’ont malheureusement pas ce second degrés évident.

sincèrement là ça commence à puer vraiment alors je sors !!
:evil:

à la tête d'une armée de jeunes femmes aux poses suggestives et aux tenues pas forcément hyper adaptées à une campagne en Russie.
:mrgreen:
Mais cela n'en fera pas moins un jeu qui, dans sa conception, n'a rien de subversif ou de politiquement incorrect.
J'approuve, j'ai déjà dit ça et je rajoute encore et encore qu'avec des jeux comme ça le monde peut dormir tranquille


sincèrement là ça commence à puer vraiment alors je sors !!
:evil:

Moi ausi je quitte, m'en vais :shock: :twisted:
Car au-delà du jeu que je respecte (et les joueurs aussi) y'a des choses dites qui ne passent pas :twisted:

En tout cas, en bien ou en mal, ce jeu fait parler de lui, et en général, c’est l’objectif de toute opération marketing. Du coup, je pense qu’à ce niveau, le parti pris semble efficace.
Maintenant, je trouverai dommage que les professionnels de Tric Trac mettent de côté les présentations de ce jeu volontairement - non qu’il m’attire ou que je cherche à le défendre, c’est un jeu qui n’intégrera jamais ma ludothèque - mais tout simplement parce que leur vocation semblait être de mettre tous les jeux à la même enseigne. Et on a bien vu une TTTV sur la ride, comme d’autres l’ont dit avant moi.
Ensuite, là où je rejoins certains partisans du jeu, c’est qu’à mon avis, il faut éviter de vouloir mettre des graduations dans l’horreur. Qui est le meilleur/le pire d’Hitler ou de Jack l’éventreur me semble une question bien peu pertinente, et trollesque à souhait.

tu comptes t’acheter le jeux harry ?

@Fritz the Cat, juste pour info, il est vrai que les nazis n’ont pas inventé le Génocide, mais là où ils ont fait fort dans l’horreur et innovation c’est de procédé à un Génocide systématique, volontaire et en utilisant les grands moyens (déshumanisant par le fait leur victime).
Donc il est assez difficile de mettre sur un pied d’égalité l’horreur de la Shoah avec celle d’un déséquilibré mental qu’est un tueur à gage. Dans un cas, c’est l’humanité qui était menacé dans l’autre quelques individus, c’est difficilement comparable.

Au moins, maintenant, grâce à ce sujet, y a un truc dont on est sûr,
c’est k’cest kÂnd même un bÔ jeu d’brÂnleÛrs ce BarbarÔssa! :twisted: :P :lol:

Fritz the Cat dit:Bastien, vous dites que M. Jack se détache des crimes en se concentrant sur l'enquête (pourtant, si ces crimes ne sont pas essentiels au jeu, pourquoi choisir de se baser sur de vrai crimes?), ce qui le rend acceptable, mais pas Barbarossa, après avoir expliqué en quoi la mentalité Nazi faisait de leurs batailles un cauchemars d'exactions sur les civil.
Pour information, malheureusement, dans la majorité des conflits même actuels, les même exactions aussi abjectes ont lieu, ce n'est pas un trait spécifique au Nazi (et s'est dommage, ça ferait ça de moins dans ce monde). Mais de la même manière que M. Jack, Barbarossa se détache de cette aspect ignoble de son sujet en ce se concentrant sur les objectifs militaires seulement.
Pour ce qui est du sexisme (encore...), ça a déjà été discuté, (lisez ce topic en entier bon sang!!!), je doute que les dessins de ces cartes ne fasse croire à une personne que les vraies femmes sont comme celles de Barbarossa, elles ne peuvent donc pas être considérées comme subversives, elles n'ont pas la subtilité retorse nécessaire pour ça et ne la cherche pas, elles s'assument simplement dans leur irréalisme évident.

Pour ma part, je l'ai lu en entier, ce topic, pour éviter les redondances, pour éviter de relancer 4 pages plus loin un débat qui avait été laissé de côté, bref, pour laisser le topic cohérent.
Après, c'est un sujet polémique, c'est bien, ça donne à penser.
Pour ce qui concerne les exactions commises en tant de guerre, j'ai eu vent du fait qu'effectivement, ce n'était pas propre aux Nazis, merci. Seulement les crimes des uns ne rendent pas moins horribles les crimes des autres. Ce n'est pas parce que les Soviets ne sont pas mieux que les nazis en deviennent plus cool (ce n'est pas ce que vous dîtes, mais c'est pour moi quelque chose de sous-jacent dans cet argument qui revient de page en page).
Concernant le décalage, ce que j'expliquais, c'est que Mr Jack se décale vraiment, en ce que Jack n'est, au moment du jeu, "plus que" en fuite. Dans Barbarossa, il n'y a pas de décalage, c'est toujours la guerre, on met juste un voile là-dessus en se concentrant sur de la "prise d'objectif" à grand renfort de culottes.
/concernant ce que vous écrivez à Harrycover, là je crois qu'il y a un problème d'analyse dans la comparaison des faits.
D'abord, si l'on se place du côté de la victime prise individuellement, quelque soit le contexte autour, le résultat est horrible, qu'elle soit victime d'une catastrophe naturelle, d'un tueur isolé ou d'un système de massacre de masse. Alors renvoyer à la discussion avec des victimes pour savoir qui-qui-a-souffert-le-plus, c'est pour le coup assez ignoble.
En revanche, si l'on se place du côté de l'exécutif, là l'analyse comparative devient intéressante et pertinente :
- d'un côté, on a un individu à la vie psychique compliquée qui élimine des femmes, seul, pour des raisons que, faute de l'avoir arrêté, seul lui connaît (petite aparté : si les actes sont monstrueux, l'auteur n'en reste pas moins un être humain)
- d'un côté, un système d'éradication de masse mis en place politiquement, administrativement, et qui demande un travail conjoint de milliers de personnes, une complicité silencieuse de millions d'autres et qui se construit de façon extrêmement pragmatique. Ici, la santé mentale, la "monstruosité" ne tient plus debout, c'est froid, mécanique à l'échelle sociale, bien que chaque boulon de la machinerie soit humain
Et là, on ne peut plus dire, en toute honnêteté, que l'acte perpétré a la même valeur.
Pour ce qui est du sexisme, encore (et on n'en a pas fini), là aussi je trouve que ça frôle la mauvaise foi. Je ne vois pas en quoi le fait que ces dessins soient effectivement des représentations fantasmées les rendent moins sexistes. Comme je l'ai déjà dit, ce qui les rend sexiste c'est leur création en tant que représentations de femmes dessinés par des hommes pour des hommes dans une société patriarcale.

La croix de fer n’est pas un symbole absent des drapeaux nazi Mr. Fritz. Elle est d’ailleurs bien présente sur le drapeau qui a servi de modèle pour le “classe” dos des cartes de Barbarossa: http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/8/8c/War_Ensign_of_Germany_1938-1945.svg/1000px-War_Ensign_of_Germany_1938-1945.svg.png
Quand on voit les arguments de plus en plus tendancieux des défenseurs du jeu je suis bien conforté dans mon choix de ne pas faire de vidéorègle de ce jeu.
Si une petite partie des personnes intéressées par celui-ci l’est pour des raison ludiques et de décalage, il me semble qu’une plus grosse partie, et on peut se demander dans quelle mesure ce n’est pas volontaire de la part de l’auteur et éditeur, le sera pour une fascination malsaine pour le nazisme et une autre petite partie le sera pour tenter activement de banaliser le propos. Un public dont je me passe très bien.
Sur ce, je quitte aussi définitivement le sujet. Ca y sent effectivement de moins en moins bon.

@Sans-Os
Je pense qu’il y a une sacrée différence entre les publicités et les émissions racoleuses que l’on peut voir à la TV, les affiches 4/3 dans nos rues… dont il est assez difficile de faire abstractions et d’un jeu que l’on se procurera par un acte volontaire d’achat avec ses propres deniers et qui ne sera jamais aussi populaire qu’un Mr.jack.
Bref, comme bien souvent on accuse de tout les maux d’une société avec un bouc émissaire, ici c’est Barbarossa.

@Bastien Nemett
Apparemment, le jeu semble assez politiquement incorrect et subversif pour certains au vu des 20 pages sur le sujet et le débat qu’il suscite.
Pour en revenir au wargame que j’apprécie, on pourrait leur reprocher malgré qu’on les qualifies toujours de “simulation”. Ou sont les civils ? Alors que si vous connaissez un peu le sujet vous savez très bien que les victimes les plus nombreuses dans un conflit quel qu’il soit ce sont les civils.
@Yahndrev
Si mettre une drapeau nazi ici avec une croix gammée (totalement absente du jeu), en voulant justifié son choix éditorial de ne pas parler du jeu car il heurte votre conscience, c’est pas de la la provocation et de la démagogie, ça ? :mrgreen:

Si certaines interventions peuvent paraitre borderline (genre la graduation dans l’horreur), les interventions de Yahndrev me paraissent toutes surréalistes. :shock:
Jouer une opération en particulier ne revient pas à cautionner les causes et les conséquences de celle ci.

Trouver un uniforme bien taillé ne reviens pas à dire qu’on ai envie de le porter et que l’on approuve tout les exactions des hommes qui l’on porté.
Voilà maintenant que les joueurs de Barbarossa sont des adorateurs de l’idéologie nazie, voir des promoteurs de celle ci.
J’ai l’impression de lire les critiques du jeu de rôle des extrémistes chrétiens.

Que d’enfonçage de portes ouvertes dans ce sujet:
. tuer, ce n’est pas bien (dès 1 personne)
. le sexisme, ce n’est pas bien
. le nazisme, ce n’est pas bien
Et le d° zéro dans les arguments: ça ne sent pas bon, je m’en vais.
Je rappelle que l’on parle d’un jeu, hein.
J’espère seulement que les indignés à propos du jeu sont également pro-actifs dans la vraie vie, là où cela compte…

Tout ça me rappelle le débat de début d’année sur la quenelle… il va bien falloir encore 20 pages au sujet avant qu’il ne s’éteigne.

Monsieur Yahndrev, il est évident, cela va de soit, que les nazi utilisaient la croix de fer, toute mes félicitations pour vos recherches historiques, je pense que tout le monde le savait déjà. J’ai rappelé que le choix de la croix de fer était une notion de respect remarquable, car elle n’était pas spécifique au nazisme et que sa présence en lieu et place de la croix gammé respectait la volonté internationale de faire disparaître le symbole phare du nazisme des utilisation autre qu’historique validée. Après il va de soit qu’une jeu sur la seconde guerre mondiale ne vas pas mettre de symbole du Kongo sur un uniforme allemand par exemple, les croix de fer des avions de Wings of War, n’ont pas choquées, c’est bien normal.
Après je ne crois pas que vous respectiez bien cette réglementation en affichant une énorme croix gammée sur le forum tric trac pour faire de l’esbroufe, c’est immature et peu légale, voir le texte de loi que vous avez posté et ceux qui s’y rattache que vous n’avez pas posté (Edit: maintenant elle est en lien, il y a du mieux).
Pour ce qui est de mes propos qui semblent avoir choqué, si la forme vous a outré, je m’en excuse, j’ai essayé, peut être maladroitement, de resituer le débat en utilisant un argument choc pour faire disparaître une digression, ce fut un échec.
Le fait que les crimes des uns n’ont jamais effacé les crimes des autres, n’a jamais, non plus, empêcher les gens d’en faire des jeux, les wargames en tête. Et le fait d’y jouer avec des images d’archives ou des dessins mangas en culottes, n’enlève rien au fait que lorsqu’on y joue, on sait que l’on joue à un wargame, que c’est basé sur un événement de l’Histoire et que l’on y prend du plaisir ludique, sans quoi on y joue tout simplement pas.
Pour ce qui est du sexisme, je rappelle que la sexualisation et le sexisme sont deux choses différentes, les illustrations de Barbarossa sont, à mon sens, volontairement exagérée et de ce faite, très humoristiques. Je ne les trouve pas sexiste car, s’il s’agissait d’homme, tout le monde s’en foutrait, et se serait juste, et que les fille représentée, en dehors de leur sexualisation, ne répondent à aucun autre critère du sexisme, comme la minimisation de l’intelligence, la supériorité de l’homme vis à vis de la femme ou la réduction de la femme à des tâches triviale qui lui seraient “soit disant” naturelle comme le ménage, etc…
De même, d’autres jeux proposent des femmes nazi qui ne sont jamais, ou rarement si vous trouvez le contre exemple rarissime, moches. Elles sont généralement mise à l’avant et belle dans leur uniforme tout aussi historique (Incursion, Tannhaüser…) mais tout le monde s’en fout. Pourquoi? Parce que le style graphisme n’étant ni japonnais, ni à volonté humoristique, il est moins exagéré. Pourtant nous avons toujours droit à des sortes de femmes fortes et dominatrices à la Ilsa la louve SS. Et jamais de polémique à leur sujet.

genesteal dit:@Bastien Nemett
Apparemment, le jeu semble assez politiquement incorrect et subversif pour certains au vu des 20 pages sur le sujet et le débat qu'il suscite.
Pour en revenir au wargame que j'apprécie, on pourrait leur reprocher malgré qu'on les qualifies toujours de "simulation". Ou sont les civils ? Alors que si vous connaissez un peu le sujet vous savez très bien que les victimes les plus nombreuses dans un conflit quel qu'il soit ce sont les civils.

Je ne pense pas que le fait qu'il fasse polémique soit un signe qu'il soit politiquement incorrect, et encore moi subversif.
Pour ma part, il s'inscrit entièrement dans ce que je considère comme une pseudo-contre-culture "geek" qui se veut défenseure de la libre expression, de la liberté de pensée et dernier bouclier face à la bien-pensance alors qu'elle reproduit exactement les mêmes schémas de domination de la culture face à laquelle elle est sensée se dresser, et particulièrement le racisme et le sexisme.
En utilisant des codes qui sortent du discours lissé de la culture dominante, elle se constitue en culture "qui ose", mais qui au final n'ose rien de différent.
Quelque part, cela me fait pensée au pouvoir dans 1984, pouvoir qui crée lui-même une opposition pour continuer d'exister : en créant des individus à part, qui semblent anti-système, le pouvoir donne l'apparence d'une possible dénonciation, de lutte contre lui-même, mécanisme qui sert au final à asseoir sa domination.
En ce qui concerne les civils dans les wargames, c'est une bonne question. Ça rejoint un peu la question du joueur qui a entre ses mains des pions qui symbolisent ce qui, en réalité, est un ensemble d'être humains. La position omnisciente quasi-divine du joueur dans la plupart des jeux, et pas uniquement des wargames, est une question extrêmement intéressante. Et tout ça mériterait d'être débattu plus sereinement et ailleurs, puisque ce n'est pas le sujet ici (et qu'on a déjà fait pas mal de digression).

Ou alors, au regard de l’histoire, l’humain a peut être au fond de lui une nature violente, et qu’il vaut mieux que cette violence s’exorcise dans des jeux la représentant de manière décomplexée et sans conséquence réelle. L’homme est un loup pour l’homme, autant que cela reste sur table, non?
Je ne crois pas que Barbarossa, ni bien d’autres jeux de ce type, n’ai les prétentions de contre culture à volonté politique que vous lui accordez. Ni l’effet retord d’acceptation de l’inacceptable en tant qu’horreur ordinaire.

Fritz the Cat dit:Pour ce qui est du sexisme, je rappelle que la sexualisation et le sexisme sont deux choses différentes, les illustrations de Barbarossa sont, à mon sens, volontairement exagérée et de ce faite, très humoristiques. Je ne les trouve pas sexiste car, s'il s'agissait d'homme, tout le monde s'en foutrait, et se serait juste, et que les fille représentée, en dehors de leur sexualisation, ne répondent à aucun autre critère du sexisme, comme la minimisation de l'intelligence, la supériorité de l'homme vis à vis de la femme ou la réduction de la femme à des tâches triviale qui lui seraient "soit disant" naturelle comme le ménage, etc...

Encore une fois, un dessin exagéré qui se veut humoristique n'échappe pas pour autant au fait d'être sexiste/raciste/etc. Il y a assez de caricatures et autres dessins "d'humour" anciens ou actuels qui prouvent que l'art du second degré est subtil et qu'il ne suffit pas de dire "c'est de l'humour" pour que ça ne soit pas pour autant sexiste/raciste.
Quand à l'argument de "renverser" la situation, il ne tient pas debout, tout simplement parce que l'image hyper virilisée du mâle torse nu hyper musclé est également une création de la classe dominante, donc une création masculine. Elle n'en est pas moins sexiste.
Alors c'est sûr que si pour vous, être sexiste c'est dire que les femmes doivent faire le ménage et se taire parce qu'elles sont bêtes, alors le sexisme a disparut depuis une ou deux bonnes décennies. Mais le sexisme est bien plus insidieux : la culture du viol, la violence conjugale, les inégalités salariales et à l'emploi, la façon d'envisager la sexualité des femmes ou leur rapport au monde sont autant de marqueurs de ce sexisme qui imprègne nos sociétés.
Enfin la mise en œuvre ludique dans Barbarossa est elle-même sexiste : on offre aux joueurs masculins, cible du jeu, de pouvoir jouer, contrôler, des jeunes femmes hyper-sexualisées. Du coup, niveau domination et supériorité homme>femmes, on a vu plus progressiste.
Fritz the Cat dit:Ou alors, au regard de l'histoire, l'humain a peut être au fond de lui une nature violente, et qu'il vaut mieux que cette violence s'exorcise dans des jeux la représentant de manière décomplexée et sans conséquence réelle. L'homme est un loup pour l'homme, autant que cela reste sur table, non?

J'interviens juste rapidement pour rappeler que cette idée reçue a été démontrée scientifiquement comme fausse par de nombreuses études menées par des sociologues et psychologues.
Lire par exemple La passion de détruire d'Erich Fromm.
Pour le reste, M. Nemett a tout dit, et bien mieux que moi.