BD

Parce que j’ai du goût…

Mathias dit: l'épouvante à la Lovecraft.


Déjà cité, les 3 volumes illustrés par Horacia Lalia sont très bons. malheureusement dispo que sur le marché de l'occasion avec de la chance.

Sinon, je te conseille Jason Brice chez Dupuis, une trilogie écrite par Alicante


Alicante toujours, chez Glénat. un unique album qui s'appelle les gardiens des enfers


Chez Dargaud, Necromancy, mélange une des meilleures nouvelles de lovecraft et l'ambiance gangsters/prohibition


Enfin, chez soleil, n unique album, les mondes de Lovecraft (difficile d'être plus explicite !)

Avec retard (rires dans la salle), une lecture de Quartier lointain de Taniguchi. Douce claque. Semblable, en plus formatée, à celle que m’avait causée celle de Asterios Polyp le mois passé. :china:

Seuls, de Vehlmann et Gazzotti.



C’est avec l’intégrale parue en fin d’année 2010 que j’ai finalement découvert cette série dont j’ai toujours entendu du bien. L’intrigue est simple, mais étonnante : des enfants se réveillent dans leur monde où tous les adultes ont disparus. Ils vont alors apprendre à survivre dans ce monde devenu hostile, seuls.

Au dessin, on retrouve le maestro de Soda, et au scénario l’un des jeunes scénaristes les plus en vogue à l’heure actuelle auprès des éditeurs.

L’histoire est destinée à un public adolescent et/ou adulte (je dirais 10-12 ans minimum) : malgré le fait que les héros soient des enfants de 6-12 ans, c’est parfois violent, très dur, et même quelquefois émouvant. Je ne m’attendais pas à une telle noirceur sur certains passages.

Vivement la suite dans le cycle 2 (parce que si une partie du mystère nous est révélée, il semble que la route soit encore longue pour ces courageux jeunes enfants).

Enigmatik dit:
Walking Dead je ne connais pas du tout.
C'est si bien que ça ?


A force d'en entendre parler et étant très fan de zombies, j'ai fini par acheter et lire le 1er tome. C'est sympa mais il faut aimer le zombie. Si on a pas cette culture, je doute...
Comme dit greuh, c'est un peu le Mc Do de la BD :wink: et à ce titre je suis pas très convaincu par sa présence dans le sélection d'Angoulême...il est davantage là au titre de la série !? Mais sur ce prix là je vois plutôt Il était une fois en France !

MOA - France-USA-Italie-culture-édition-BD-festival-30/01 17:46
Sujet : Bande dessinée: palmarès du 38e Festival international d’Angoulême (ENCADRE)

Bande dessinée: palmarès du 38e Festival international d’Angoulême (ENCADRE)

=(PHOTO)=

ANGOULEME (France), 30 jan 2011 (AFP) - Le palmarès du 38e Festival international de la BD d’Angoulême (France), dont le Grand Prix a été attribué dimanche à l’Américain Art Spiegelman, père du mythique “Maus”, et le Fauve d’or du meilleur album à “Cinq mille kilomètres par seconde” de l’Italien Manuele Fior.

Grand Prix de la Ville d’Angoulême 2010 : Art Spiegelman

Fauve d’or du meilleur album : “Cinq mille kilomètres par seconde” de Manuele Fior (Atrabile)

Prix du jury : “Asterios Polyp” de l’Américain David Mazzucchelli (Casterman)

Prix de la série : “Il était une fois en France” de Fabien Nury et Sylvain Vallée (Glénat)

Prix Révélation ex-aequo : “La parenthèse” de Elodie Durand (Delcourt); “Trop n’est pas assez” de Ulli Lust (Cà et Là)

Prix Regard sur le monde : “Gaza 1956 - En marge de l’histoire” de l’Américain Joe Sacco (Futuropolis)

Prix de l’Audace : “Les Noceurs” du Belge Brecht Evens (Actes Sud BD)

Prix Intergénérations : “Pluto” des Japonais Naoki Urasawa et Osamu Tezeuka (Kana)

Prix Jeunesse : “Les Chronokids T.3” de Zep, Stan et Vince (Glénat)

Prix du Patrimoine : “Bab El Mandeb” de l’Italien Micheluzzi (Mosquito)

Prix de la BD alternative : “L’Arbitraire”, périodique édité à Lyon (centre-est de la France).

Prix du public Fnac-SNCF : “Le bleu est une couleur chaude” de Julie Maroh (Glénat).

cha/gle/fj/juv

AFP
301646 GMT JAN 11

Faut dire qu’Asterios, ça tabasse du boudin blanc. Grosse recherche sur la narration ET sur le style. Une excellente lecture.

Aerth dit:Faut dire qu'Asterios, ça tabasse du boudin blanc. Grosse recherche sur la narration ET sur le style. Une excellente lecture.


Perso, j'ai abandonné ma lecture au bout d'une centaine de pages : dessin qui m'a constamment piqué les yeux, et histoire ennuyeuse à mourir.
Un truc bien élitiste comme il est bon ton de mettre au premier plan à Angoulême. C'est juste la mode. AMA.

Décidément, Angoulême ne me correspond plus du tout. Avant, j'achetais au moins le meilleur album... maintenant, même plus...

Bah, dans la sélection, y’a Pluto… le seul que je connaisse et je l’apprécie grandement.

Plus les années passent et plus Angoulême devient pour moi le festival de Cannes de la BD: Des BD primé destiné à un public élitiste.

Je regrette qu’il n’y ai pas plus de titre comme Pluto, le seul qui me parle à moi aussi.

Bien sur, ceci n’est que mon avis à moi…

Oui, palmarès très élitistes cette année ! Content pour Gaza 56 cependant :pouicok:

C’est quoi l’élitisme dans un mass média comme la BD ?

El comandante dit:C'est quoi l'élitisme dans un mass média comme la BD ?


C'est quand Rody aime pas.

Le McDo, c'est quand moi j'aime pas.
C'est simple, pourtant ;)
greuh :mrgreen:
El comandante dit:C'est quoi l'élitisme dans un mass média comme la BD ?


C'est comme au ciné, la dernière palme d'or c'est Oncle Boonmee d'Apichatpong Weerasethakul et le film qui a eu le plus de succès c'est Avatar
:mrgreen:

Plus sérieusement ce qui est assimilé comme de la BD élitiste c'est toutes ces BD dîtes d'auteur dans la lignée de ce qui peut sortir à l'Association et qui va à l'encontre des BD populaire comme le sont les Thorgal, Sillage et autres Blake et Mortimer... tout du moins c'est l'idée que je m'en fais. Et perso j'aime bien les deux donc je m'en fous...

Elitiste, ça voudrait dire que seule une élite est capable de comprendre.

Ne pas aimer Asterios, ça me pose pas de problème, mais venir justifier ça en balançant que c’est un truc pour des gens qui se prennent pour une élite, je trouve ça moyen.

Donc un truc qui ne fait pas tourner que les tripes, mais aussi la caboche. Je ne pensais pas que ça méritait une telle injure.

greuh dit:
El comandante dit:C'est quoi l'élitisme dans un mass média comme la BD ?

C'est quand Rody aime pas.
Le McDo, c'est quand moi j'aime pas.
C'est simple, pourtant ;)
greuh :mrgreen:


Alors, juste pour savoir, "Maus", c'est élitiste, ou c'est du McDo?

:?:

A mon avis c’est élitiste parce que c’est en noir et blanc et que ce n’est pas édité par Soleil. Et c’est McDo parce que tout le monde en parle comme du seul “roman graphique” connu par les noobs.
On a donc de l’élitisme vulgaire.

Maus en fait, c’est post-moderne. :mrgreen:
ce qui est une vision élitiste des choses.

J’ai bien aimé Maus…

greuh

Finkel dit:Je regrette qu'il n'y ai pas plus de titre comme Pluto, le seul qui me parle à moi aussi.


Il faut quand même aussi essayer Il était une fois en France, série également primée et qui vaut son pesant de cacahouètes !

De façon plus générale, je vois ce palmarès comme une invitation à essayer différents styles, après les goûts et les couleurs...

Don Lopertuis

PS : dommage que Mémoires d'un immortel soit passé à côté du podium...
PS1 : moi, j'aime bien Walking dead, mais je ne mange pourtant guère de Mac Do : est-ce grave ? :mrgreen: Plus sérieusement, Walking dead n'est pas à proprement parler une série de zombies, je les vois plus comme un décor de fond, une menace certes omniprésente, mais qui ne constitue pas le véritable propos de la série.