Ses armoiries ne respectaient pas une règle ?
Ah OK… Je viens de comprendre… Faut pas juste savoir.
Toutes mes excuses…
Parce que sa famille a refusé qu’il porte les armoiries familiales lorsqu’il a été roi à Jérusalem ?
@chass : non, ce n’était pas un imposteur traitre pacifiste sans le sou (en tout cas, ce n’est pas le sujet qui nous intéresse, pour le reste…).
@noisettes : oui, ses armoiries ne respectaient pas une règle (mais chutttttttt puisque tu connais la réponse)
@Esridann : non, ce n’est pas la raison qui donne ce qualificatif d’armes fausses à ses armoiries.
Les règles des armoiries… je ne vois pas.
Est-ce lié aux couleurs?
Aux formes?
Au fait qu’il n’y a que 1, 2 ou 3 symboles?
Est-ce lié à la manière dont elles ont été choisies?
Est-ce qu’il existait une armoirie à Jérusalem et elles n’ont pas été utilisées?
Bon, je ne sais pas si cela vaut le peine de continuer après la coquille de noisettes.
Mais oui, chass, c’est bien lié aux couleurs des armes en question (qui sont les suivantes : “d’argent, à la croix potencée d’or, cantonnée de quatre croisettes du même”. Traduction : une grande croix en or avec quatre petites croix autour sur un fond d’argent).
Et pour quelle raison elles sont considérées comme “fausses” ou “à enquérir”?
C’est justement ce que tu dois me dire hé hé (même si noisettes a quasiment donné la réponse) mais si tu ne veux plus chercher je peux donner la solution.
On n’a pas le droit de mettre que des croix sur une armoirie?
Est-ce lié au rapport or/argent?
Par contre, je suis preneuse de l’explication de la réponse de Noisettes, un peu de culture n’est pas de refus, et surtout, je suis curieuse (pléonasme en ce qui me concerne ).
Il est tout à fait autorisé d’apposer des croix sur ses armes.
C’est lié à la relation or/argent.
Je dis plus rien jusqu’à ce quelqu un prenne la main… Et surtout j ai lu les regles.
Je réitère à présenter mes plus plates excuses
Question de ratio? d’association/contact entre ces couleurs?
Pas de ratio non, mais bien d’association effectivement. On peut dire que c’est trouvé.
En héraldique il y a tout plein d’usages plus ou moins codifiés avec leur exceptions et subtilités mais il y a aussi trois grandes règles : l’une esthétique, les deux autres fondamentales (la troisième découlant de la deuxième).
La deuxième règle est que l’on ne peut prendre les armes de quelqu’un, donc des armes déjà existantes. La troisième, qui fait qu’un ainé hérite des armes pleine de la famille (“chef de noms et d’armes”), impose aux cadets de briser les leurs (le fait d’apporter une marque distinctive comme le lambel ou la barre sur les armes de la famille).
Pour comprendre la première règle il faut considérer que le langage héraldique distingue les couleurs en “métaux” (l’or et l’argent) et en “émaux” (le rouge appelé “gueules” ; le vert “sinople” ; le bleu “azur” ; le violet “pourpre” ; le noir “sable”). Il y a aussi l’hermine, la contre-hermine, le vair et le contre-vair qui sont des “fourrures” mais halte aux subtilités, sinon on s’égare ! Précisément l’un des grands principes de l’héraldique est que l’on ne peut pas faire figurer un métal sur un métal et un émail sur un émail (la raison est que c’est sans doute moins esthétique mais surtout historiquement moins visible alors que la fonction initiale des armoiries et de se reconnaître sur le champ de bataille. “Oh l’autre ! Il a mis que de l’or et de l’argent sur son écu, avec le soleil on voit rien ! tu crois que c’est Roger ?”)
Dans le cas qui nous occupe les “meubles” (les figures, objets, symboles) représentés : des croix d’or donc, devraient être sur un champ d’azur, de sinople, de sable ou même de gueules mais certainement pas d’argent ! Cette règle du “pas de métal sur du métal et pas d’émail sur de l’émail” qui s’applique aux meubles ou aux pièces honorables (bande, chevron, sautoir, bordure, pal…) connaît normalement pour seules exceptions les détails (griffes, bec…) et ceux qui s’en affranchissent (c’est très rare dans les faits) sont supposés le faire en parfaite connaissance de cause (hé ! Je suis roi de Jérusalem, ok, je fais ce que je veux, ça claque plus avec or sur argent !) Les exceptions à cette règle sont donc appelées “armes à enquerre” ou “armes à enquérir”, ce qui veut dire fausses, fautives.
La main a qui la prendra.
D’ailleurs de temps en temps, j’aime lire les descriptions (ça doit avoir un autre nom ampoulé ridicule) des armoiries. Ça suinte la noblesse crasse, ça te donne envie de baffer du Charles-Édouard et de la Marie-Chantal.
A ce que j’ai lu, c’est Godeffroy de Bouillon qui a créé ces armoiries et Badouin les a repris en temps qu’“héritier”. Seul Baudouin a voulu prendre le titre de roi de Jérusalem, Godeffroy était plus humble!
Si personne ne se réveille, j’y vais :
quel est le point commun entre Andre Agassi et Rafael Nadal ?
(4-5 éléments identiques dans la réponse)
On est censé savoir que ce sont des joueurs de tennis?
Le nombre de tournois remportés?
Leur main dominante?
Ils ont beaucoup de A dans leurs noms
Oui ce sont des joueurs de tennis connus.
Nombre de tournois remportés, ça fait pas assez d’éléments.
Main dominante, ça en fait un seul, donc non.