[Bios: Origins (Second Edition)]
Je pourrais parler des nombreuses originalités mécaniques de BIOS ORIGINS où l’on pose des “ouvriers” (les Elders) qui ne servent que très périphériquement à faire des actions (et même pas toujours!!!), qui sont tout autant des placements agressifs, dissuasifs et/ou opportunistes tout en étant la “monnaie” du jeu. C’est l’humain et sa représentation ludique via des sages, des penseurs qui vont contribuer à nous faire petit à petit basculer des émotions et de l’instinct vers le libre arbitre et la créativité. Oui. C’est l’humain qui influe tout entier sur les évolutions et acquisitions (positives ou négatives…).
Je pourrais aussi dire que les actions que l’on fait n’ont qu’une durée limitée soit parce qu’on n’est pas capable d’en maîtriser la permanence soit parce qu’elles deviennent tout simplement inutiles alors qu’elles ne l’étaient pas peu avant. On est loin des jeux figés (ou artificiellement diversifiés) à tableau Excel où les actions sont apposées directement ou via des tuiles, cartes, etc. Non. Les actions sont des idées qui prennent corps et qui, comme toute idée, sont vite menacées par l’obsolescence, perdant de l’actualité ou tout simplement sombrant plus ou moins vite dans l’oubli avec le temps.
Je pourrais évoquer les fameuses constructions d’édifices qu’on trouve dans à peu près dans tout type de jeu actuel et montrer que construire pour construire n’apporte rien en soi à Origins et peut même s’avérer contre-productif (si nos constructions (notre urbanisation) sont: supérieures à notre immunologie nous sommes exposés à l’épidémie, supérieures à notre empreinte (capacité à nourrir une forte densité de population) nous sommes exposés à la famine, supérieures à notre contrôle de l’Énergie (et des différents éléments qui y contribuent) nous sommes exposés à la pollution). Pire (ou mieux plutôt…), on peut avoir construit un empire urbano-militaro-politique dominant et écrasant (rêve de tout joueur qui joue à un jeu de civ…) et être placé au ban d’une humanité consciente des méfaits à la source de cette domination (cad perdre alors que l’on domine territorialement).
Un jeu où il n’y a pas 2, 3 ou 4 ressources (type bois, pierre, nourriture et or), mais une infinité. Et l’important n’est pas la ressource en soi mais ce qu’on va en faire et pourquoi on va le faire: si je sédentarise une tribu sur un site où prolifèrent les animaux de trait encore faut-il que j’aie les moyens intellectuels et techniques pour en exploiter leurs capacités (qui bientôt seront substitués par les sites capables d’exploiter pétrole, uranium, etc.).
Un jeu où notre développement n’est pas gravé dans le marbre: et si ma civilisation économico-libérale que j’ai dotée des moyens de communication et d’information les plus élaborés se fait renverser par des télévangélistes qui en vivent et finissent par imposer un régime religieux des plus intolérants et sectaire?
Je ne rentrerai donc pas dans des détails mécaniques, mais je dirai plutôt mon admiration pour ce que ce jeu arrive à évoquer au travers des mécaniques qu’il met en place.
Au-delà du débat intellectuel autour des limites de l’histoire des pseudo grands hommes, les jeux de civ utilisent monuments et autre stars (César, Napoléon, pyramides, etc.) plus pour ce que cela évoque par réflexe conditionné chez nous (comme le chien de Pavlov) que pour ce qu’ils étaient ou impliquaient (sans même parler des trucs rigolos où César monte dans son blindé et Napoléon dans son avion de chasse…). De la même manière, aucun jeu de civ ne parle en fait de civilisations (de ce qu’elles sont, de ce qu’elles auraient pu être) mais cantonnent le culturel à de l’expansion/domination et à de la croissance technologique exponentielle. Et surtout, aucun jeu ne leur permet de redéfinir ce qu’elles sont au contact des autres (changements d’éthique, découverte des différences avec apport distinct pour chacune, etc.). Dans un jeu de civ classique, au travers des arbres de développements pré-écrits comme si tout était figé et au travers des caractéristiques établies de tel ou tel leader (genre Napoléon balaise sur l’expansion de territoire, Gandhi très fort pour imposer la paix, etc.), il ne s’agit en fait grosso modo que d’évaluer et faire fluctuer des capacités (pour thésauriser des ressources et/ou les dépenser pour construire des trucs super beaux et/ou pour envahir tel ou tel territoire et/ou pour remplir tel objectif qui nous rapportera tant de points, etc.). Attention, ça ne veut pas dire que ces jeux sont forcément mauvais loin de là (j’aime beaucoup ce type de jeux). Mais ils ne parlent pas. Ils posent, fixent et imposent sur la base de clichés évocateurs.
Tout ça pour dire que ce qui me stupéfait à Origins est que l’on expérimente comment des peuples très différents peuvent échanger, influer et interagir les uns avec les autres même à des niveaux de développement et d’expression différents et déphasés. Et finalement, coexister et prospérer chacun à leur manière.
Voir comment nous développons la capacité de conceptualiser des idées même si ce n’est pas nous qui en réaliserons l’application concrète… Voir comment ces réfugiés fuient leurs villes devenues inhospitalières soit sans savoir où aller, soit en ouvrant de nouveaux territoires, soit en venant enfler le mécontentement que l’on sent gronder au sein de notre population… Qui perd réellement un conflit? Quelles en sont les conséquences à plus long terme? L’esclavage, la guerre, le prosélytisme ne sont pas anodins: des populations déplacées et parfois, des changements sociétaux chez le vaincu qui pourraient avoir des conséquences terribles (pour lui comme pour le vainqueur): voici par exemple que suite à différentes tueries perpétrées à son encontre, cette société va transformer sa capacité ancestrale à domestiquer les chiens destinés à garder pacifiquement ses troupeaux pour à présent utiliser son cheptel canin pour le développement de l’esclavage et la garde féroce des populations qu’il va priver de liberté!!! Le vainqueur d’hier peut devenir l’esclave de demain.
Il s’agit aussi de croyances pas forcément vérifiées mais rêvées et qui deviendront probablement autre chose: je crois que ce blé que tu as su cultiver permettrait de rendre plus heureuse ma population, je crois que ces terres dont tu me bloques l’accès m’ouvriraient de belles possibilités ou au moins de nouveaux rêves d’ailleurs et de prospérité, je crois qu’il est temps de nous sédentariser même si d’autres même chez nous pensent qu’il faut continuer à chercher et à marcher.
Puis vient le temps des inquiétudes et du coup, l’urbanisation se freine ou se pense de manière différente, les progrès technologique ne servent pas que pour la guerre ou pour faire bouffer sa population, ils permettent aussi d’ouvrir l’accès à d’autres perspectives en terme de contrôle de l’environnement, progrès sur la santé, etc. Car ce qui tient nos civs et ce qui les incarne ne dépend pas seulement de telle ou telle évolution mais de ses fondations culturelles et de ses idées même les plus éphémères. Et quand on observe sous nos yeux le patrimoine génétique culturel de notre civ, certaines des 1ères fondations de notre société (de celles par exemple qui nous ont permis de développer il y a des milliers et des milliers d’années notre capacité d’abstraction), on est amusé de leur côté archaïque et dépassé. Mais elles sont là et persistent comme endormies mais faisant partie intrinsèque et incarnant ce qui nous meut, ce que nous sommes devenus ainsi que notre diversité et capacité d’ouverture sur le monde.
Puis vient le temps des mécontents et des dissidents, toujours plus nombreux alors qu’on pensait les contenir dans un cadre économico-industrialisé consumiériste, toujours plus nombreux alors qu’on leur imposait un système politique qu’on jugeait égalitaire, toujours plus nombreux et craquelant le dogme religieux qui peine à masquer et contenir leurs envies de multiplication des perspectives…
Origins évoque tout ça et bien d’autres choses encore. Origins n’est pas un jeu de civilisation c’est LE jeu de civilisation.
J’ai rejoué à Liberté de Wallace dernièrement et je le considère tout autant comme un grand jeu. Son exemple me semble intéressant car il n’a évidemment à peu près strictement rien à voir avec Origins sauf sur l’essentiel: il parvient aussi de son côté à évoquer la Révolution et ce qu’elle impliquait intrinsèquement au travers de quelques cartes (la terreur, ses luttes intestines et meurtrières de pouvoir, certains qui favorisaient un bord qui n’était pas le leur pour en affaiblir un autre (qui pouvait lui par contre être de leur bord politique mais qui faisait de l’ombre à leurs petits intérêts personnels), fomenter dissentions et massacres entre différents bords pour nettoyer le terrain afin de récupérer le contrôle politique sur telle ou telle région, etc.).
J’ai de plus en plus de mal à jouer à des jeux qui n’incarnent rien d’autre qu’une mécanique intellectuelle artificiellement maquillée sous n’importe quelle thématique (le cache-misère de la redondance). C’est aussi pour ça je pense que j’apprécie autant aujourd’hui des jeux dans un autre style comme War of the Ring, Nemesis, etc.
Chouette mise en bouche qui donne bien envie de l’essayer en tout cas ! Je le rajoute à ma lonnnngue liste des jeux sur lequels je vais garder un oeil… ^^
Peut-être francisé par 500NDG plus tard?
(si la campagne Ulule pour Neanderthal qui se termine demain finit par aboutir…)
Il ne manque pas beaucoup pour Neanderthal…
Une VF de Origins permettrait clairement d’en faciliter/amplifier l’accès et pour les non anglophones d’en renforcer l’incarnation thématique.
Tu tombes à pic pour moi qui suis en pleine période Eklund !
Le prochain sera certainement Megafauna. Mais, tu donnes bien envie de me plonger dans celui-là rapidement aussi !
Question technique : j’imagine qu’à plus c’est encore mieux, mais à deux tu recommandes ?
Alors, j’adore Megafauna mais je trouve que son accès est plus difficile qu’Origins qui, même si on y comprend rien au début, parle immédiatement. Je me souviens que ma première partie de Megafauna était avec mon frère (j’avais joué à la V1 qui n’a strictement rien à voir et est très inférieure), on découvrait tous les deux et franchement, on était passé à côté. Megafauna est génial mais très retors et vu que c’est une sorte de wargame gonflé aux organes , il y a pas mal de trucs qu’il vaut mieux avoir perçu pour ne pas se faire trop marcher dessus du type: ne pas justement se blinder d’organes dans tous les sens, bien anticiper le timing d’arrivée de nos espèces filles, ne pas forcément les faire naître de la même mère afin de diversifier leur localisation et leur héritage génétique, bien identifier les prérequis des mutations quant aux tailles notamment, etc. Evidemment, on n’avait rien fait de tout ça…
Quant à la config 2 joueurs pour Origins, comme tu dis c’est mieux à plus mais le jeu a été bien pensé pour s’adapter à cette config: plus de territoires inaccessibles recouverts par jungles, glaciers, déserts, eau et moins de cartes fondations entre chaque comète (qui rythment la durée du jeu).
Magafauna a l’air, en effet, assez technique et impitoyable. Mais, c’est ce qu’on aime !
Merci pour le retour.
Origins sera le suivant. Restera à trouver Genesis…
Je te rejoins en tout cas complètement sur l’envie de jeux qui racontent une histoire et te font vivre un truc incroyable.
Flugubluk dit :
Je te rejoins en tout cas complètement sur l’envie de jeux qui racontent une histoire et te font vivre un truc incroyable.
Pas forcément une histoire d'ailleurs. Origins, Megafauna ou Liberté par exemple ne racontent pas d'histoire mais évoquent et incarnent concrètement quelque chose.
Merci pour cet article.
Je n’ai joué encore à aucun Eklund. Je n’ai pas d’a priori.
Mais j’avais été interpellé par ce que tu avais dit un jour sur les jeux de pose d’ouvriers et le manque de liberté.
Du coup quand tu t’emballes pour un jeu comme tu le fais là, forcément ça titille.
(Même si j’ai oublié le nom du jeu précédent qui t’avais fait prendre la plume )
Oui. Encore une fois je ne suis pas trop entré dans des détails mécaniques et voulais mettre en valeur d’autres aspects de ce jeu.
Mais effectivement, c’est une des nombreuses originalités/particularités d’Origins où tu poses des Elders pour techniquement (et pour schématiser) ne pas faire d’actions…!!! Ils pensent…
Tu as de plus liberté totale pour les placer où tu veux même à des endroits où ils n’auraient pas besoin d’être aussi nombreux pour être efficaces (session collective de brainstorming ) ou au contraire à des endroits où il faudrait qu’ils soient plus nombreux pour l’être…
Mon bla-bla sur la pose d’ouvriers concernait Trinidad ICI
Ah merci pour la piqûre de rappel.
Juste une précision chronologique.
Le jeu démarre il y a un peu plus de 100.000 ans avec Néanderthal en Europe, Erectus en Asie, l’homme de Flores en Indonésie et Sapiens en Afrique.
On peut aussi en version longue démarrer il y a 2.000.000 d’années quand les premières migrations significatives ont démarré depuis l’Afrique. Je n’ai jamais joué dans cette config et elle ne me semble pas sur le papier apporter beaucoup plus. Mais je peux me tromper.
J’ai lu rapidement sur CWOWD que Phil Eklund était pas mal décrié sur sa position « scientifique » lors de la toute fraîche campagne de Neanderthal. Sans rentrer dans le detail…
Du coup, ça m’interroge sur les fondements de ces jeux. Mais je suis quand même intrigué. Et j’ai suivi Neanderthal et j’attends impatiemment Pax Renaissance !!
palferso dit :Flugubluk dit :
Je te rejoins en tout cas complètement sur l’envie de jeux qui racontent une histoire et te font vivre un truc incroyable.Pas forcément une histoire d'ailleurs. Origins, Megafauna ou Liberté par exemple ne racontent pas d'histoire mais évoquent et incarnent concrètement quelque chose.
Heu, oui, ce n’est pas narratif. Mais tu vis qqch qui te raconte une histoire. Je n’ai pas joué à ceux que tu cites, mais à PaX Renaissance, je me sens présider à la destinée de l’Europe.
Bref, on est d’accord !
$hadow dit :J’ai lu rapidement sur CWOWD que Phil Eklund était pas mal décrié sur sa position « scientifique » lors de la toute fraîche campagne de Neanderthal. Sans rentrer dans le detail…
Du coup, ça m’interroge sur les fondements de ces jeux. Mais je suis quand même intrigué. Et j’ai suivi Neanderthal et j’attends impatiemment Pax Renaissance !!
Il explique assez bien ses positions dans ses jeux. Il justifie la plupart de ses choix mécaniques par une justification historique. Clairement, ses positions ne sont pas dans l'air du temps (et j'y adhère assez peu en général) : mais il a l'avantage d'expliquer pourquoi il choisit ce positionnement plutôt qu'un autre et j'avoue qu'en tant que citoyen trouvant qu'il y a souvent un manque criant d'arguments construits dans les positions dites "de droite" que trouver quelqu'un qui expose de manière posée un avis opposé au mien, c'est plutôt agréable.
palferso dit :
On peut aussi en version longue démarrer il y a 2.000.000 d’années quand les premières migrations significatives ont démarré depuis l’Afrique. Je n’ai jamais joué dans cette config et elle ne me semble pas sur le papier apporter beaucoup plus. Mais je peux me tromper.
En "standard", on a parfois des fins de première période un peu "longue", en jouant avec cette version, je vois vraiment mal ce qui pourrait être mieux. Donc plutôt d'accord avec toi là-dessus.
En effet, Megafauna est d'un abord assez costaud mais j'y reviens assez facilement ce qui n'est pas le cas de tous les Eklund (dont je reste ultra fan tellement sa manière de créer est hors norme). Bon, j'avoue, le mois dernier, j'ai ressorti Origins après quelques temps sans y jouer, et ça s'est bien passé aussi.
Ton message initial est vraiment très bien et met bien en avant les forces de ce Origins et pourquoi la rupture qu'il apporte sur les jeux de civ "classiques" est bienvenu. En effet, les effets de l'urbanisation à outrance sont très subtils. Ce Origins est un très grand jeu, peut-être le meilleur Eklund.
$hadow dit :J’ai lu rapidement sur CWOWD que Phil Eklund était pas mal décrié sur sa position « scientifique » lors de la toute fraîche campagne de Neanderthal. Sans rentrer dans le detail…
Du coup, ça m’interroge sur les fondements de ces jeux. Mais je suis quand même intrigué. Et j’ai suivi Neanderthal et j’attends impatiemment Pax Renaissance !!
Eklund s’appuie sur sa vision du monde pour créer des jeux, ça irrigue son game design, mais ça ne fait pas pour autant de cette vision une vérité ! Il faut prendre avec des pincettes ce qu’il raconte, tout en se disant que c’est un excellent moyen de susciter la curiosité.
Sur PaxRen, son postulat est que la Renaissance a été rendue possible grâce aux banquiers. C’est au mieux réducteur. Le jeu n’en est pas moins brillant (peut-être grâce à ce partie pris qui lui permet de s’affranchir de certaines contraintes, d’ailleurs).
Enfin, si on veut s’informer/apprendre sur l’apparition du langage/l’émergence de la Renaissance/le développement des civilisations humaines, c’est plutôt la porte de son libraire qu’il faut pousser et non celle de son ludicaire ! Les jeux restent des systèmes fermés qui s’appuient sur des modélisations très contraintes pour génèrer des sensations ludiques. Ce ne sont pas des traités scientifiques/d’Histoire et quand ils le deviennent, c’est juste chiant.
Bref, le thème chez Eklund est pris très au sérieux, mais ça reste le thème d’un jeu donc réducteur et imparfaitement traité sachant qu’en plus, il est politiquement très marqué (libertarien revendiqué).
Bon. On ne va pas refaire ici le débat être humain vs auteur… Pour faire bref et dans un autre registre, je considère par exemple Céline et Dostoïevsky comme 2 des plus grands écrivains de l’histoire de la littérature (je suis d’ailleurs loin d’être le seul à les considérer ainsi…). Or, si j’avais dû m’arrêter à ce qu’ils évoquaient pour moi en tant qu’êtres humains (cad pour schématiser des salopards), je serais passé à côté d’oeuvres à l’intérêt phénoménal et à l’humanité poignante (l’Idiot, les frères Karamazov, Le Voyage, Mort à crédit, etc.).
@loïc: je ne sais pas si tu as vu mais j’ai répondu dans le post que tu avais créé quant à tes interrogations sur la fin de partie notamment en ce qui concerne l’activation de la dernière comète ICI
Ah! Le retour de la separation entre l’homme et l’artiste?
Polanski approuve
Ceci est bien un troll.
Je me plierai avec plaisir et soumission a toute decision de moderation.
T-Bow dit :Ah! Le retour de la separation entre l'homme et l'artiste?
Polanski approuve
Il n'a ni à approuver ni à désapprouver. Ses films existent point. Après chacun est libre ou non de les voir ou pas (il est d'ailleurs me concernant loin d'être un grand cinéaste, juste un bon faiseur de films).
Encore une fois, j'aimerais que ce post ne tourne pas au débat être humain vs auteur. Ceux qui le veulent peuvent bien évidemment ouvrir un post par ailleurs sur ce sujet. Merci.