L’idée est bonne et novatrice pour l’époque où il a écrit le roman. Comme souvent chez Dick.
Le style et parfois un peu dur et alambiqué. Comme souvent chez Dick.
Pour ma part je ne suis pas fan, mais il est considéré par beaucoup comme une référence.
Je lui préfère Ubik et Substance Mort (Scanner Darkly), mais je pense que tu trouveras plein de gens ici pour te dire “fonce”.
Pour commencer Dick, je trouve que les recueilles de nouvelles sont plus faciles d’accès.
Pour Dick et la drogue : à part des anfetamine, il n’a pris qu’une seul fois du LSD dans sa vie. Et n’a jamais été un drogué.
Un peu Schizo sur les bord certainement, mais pas sous influence.
Se qui a beaucoup déçus ses fans de l’époque, majoritairement français.
Mathias dit:Moi je m'apprête à lire Le Maître du Haut Château.
Sans rien dévoiler de l'intrigue, ce roman est-il bien ?
J'ai été personnellement déçu par ce roman. Je pense qu'il faut de très solides connaissances sur la 2nde guerre mondiale pour l'apprécier pleinement, et que j'étais un peu faiblard de ce côté.
Bien sûr, il y a quand même toutes les subtilités habituelles chez Dick qui font qu'on sent bien qu'on a affaire à bon roman mais je crois qu'il y a assez facilement moyen de passer à côté de ses qualités et de ne pas sortir de cette lecture aussi emballé que la renommée du roman le laissait espérer.
En revanche, je ne peux que conseiller très fortement de lire la séparation de Christopher Priest qui, dans un registre similaire, m'a profondément marqué. On retrouve chez Priest les mêmes questionnements sur la réalité que chez Dick, avec des constructions de récits bien alambiquées, mais le côté mystique en moins. Personnellement, c'est un de mes auteurs préférés dans le genre, de très loin.
Et pour rattraper le thème principal du topic, c'est lui qui a écrit le Prestige, adapté au cinéma par Nolan.
Mathias dit:Moi je m'apprête à lire Le Maître du Haut Château.
Sans rien dévoiler de l'intrigue, ce roman est-il bien ?
Disons qu'il ne fait pas vraiment partis de ses meilleurs romans, mais que c'est loin d'etre un mauvais roman.
En fait il faut comprendre que les thèmes de Dick sont toujours les mêmes, que sa structure de roman est toujours la même, mais que selon l'époque il va y inclure des ingrédients différents qu'on retrouve assez souvent dans une même période.
Et la dessus le maitre du haut chateau se distingue comme étant à part des "périodes" Dickienne qui se reconnaisse assez facilement.
DuncanIdaho dit:En revanche, je ne peux que conseiller très fortement de lire la séparation de Christopher Priest qui, dans un registre similaire, m'a profondément marqué. On retrouve chez Priest les mêmes questionnements sur la réalité que chez Dick, avec des constructions de récits bien alambiquées, mais le côté mystique en moins. Personnellement, c'est un de mes auteurs préférés dans le genre, de très loin.
Et pour rattraper le thème principal du topic, c'est lui qui a écrit le Prestige, adapté au cinéma par Nolan.
Pour avoir lu Le Prestige et La Machine à Explorer l'Espace (excellente relecture de celle à voyager le temps de Wells), je confirme que Priest est un auteur de SF à suivre. Mais il me rappelle plus un mix d'Asimov avec Matheson que Dick dans sa manière de raconter. J'attends l'occasion de me plonger dans un autre de ses bouquins.
Je confirme aussi que Priest est un bon auteur. J’avais dû commencer par Le Monde inverti si j’ai bonne mémoire.
Le Maître du Haut Château m’avait paru assez bof quand je l’avais lu mais cela fait très longtemps. Mais javais déjà beaucoup d’uchronies avant.