Bon anniversaire...

Don Lopertuis dit:Sans doute ou ai-je simplement eu l'oeil attiré sur lui au vu du patacaisse que l'on fait. Toutefois, je me refuse à le considérer comme un modèle de respect des droits de l'Homme : fermer des chaînes de télévision ne me semble pas le meilleur moyen d'y parvenir :wink:

Une chaîne et une seule, RCTV. Au lourd passé. Pour recontextualiser, si demain TF1 appelle à un coup d'État contre ton président élu, soutien sa réalisation, et une fois tout ceci échoué ne renouvelle pas sa licence d'exploitation, on la laisse tourner ?
Il y a encore des tas de TV d'oppo au Vénézuéla. En fait il n'y a quasiment que ça... De toute façon, des TV gauchistes, je ne suis pas certain qu'il y en a beaucoup dans le monde...
Kouynemum dit:il faut modérer un peu l'angélisme avec Kadhafi :
l'affaire récemment très médiatisée des infirmières bulgares ne doit pas occulter le fait que ce ne soit pas le pays du maghreb le pire, en terme des droits de l'homme.
si on fait une recherche sur le site d'amnesty :
79 occurences pour la Tunisie
84 pour le maroc
4 pour la Lybie.
bref, on peut rire du "Guide de la Révolution" mais pourquoi ne s'est-on pas autant moqué du sanguinaire Hassassan II ?
qu'on puisse porter des jugements sévères sur son positionnement géopolitique au proche orient, soit, mais ne laissons pas l'arbre cacher la forêt, s'il vous plait. :|
edit : un autre lien le site de RSF (reporters sans frontières)qui effectue un classement mondial annuel des pays en terme de liberté de la presse.
certes la Lybie est 152e mais la Tunisie 148 e et le Maroc 97e
à noter que la France n'est "que" 35e


Le problème est qu'on ne sait pas forcément tout ce qui s'y passe dans les pays que tu cites... (surtout la Lybie)
Deckard dit:Le problème est qu'on ne sait pas forcément tout ce qui s'y passe dans les pays que tu cites... (surtout la Lybie)


paraît qu'ils en ont d'excellents, d'alibis, c'est peut-être pour ça.


Ce qui me fascine c'est la garde rapprochée de Kadhadi.
Ses "Panthères".

Ca me rappelle Octopussy. :pouicboulet:
El comandante dit:Une chaîne et une seule, RCTV. Au lourd passé. Pour recontextualiser, si demain TF1 appelle à un coup d'État contre ton président élu, soutien sa réalisation, et une fois tout ceci échoué ne renouvelle pas sa licence d'exploitation, on la laisse tourner ?


Je veux bien avoir tes sources (les plus neutres si possible, même si je sais que c'est difficile à trouver) pour m'éclairer un peu plus sur la situation vénézuelienne, car l'écart entre ce que tu dis et ce que l'on lit ici est énorme. :?

Don Lopertuis un peu perdu
Don Lopertuis dit:
El comandante dit:Une chaîne et une seule, RCTV. Au lourd passé. Pour recontextualiser, si demain TF1 appelle à un coup d'État contre ton président élu, soutien sa réalisation, et une fois tout ceci échoué ne renouvelle pas sa licence d'exploitation, on la laisse tourner ?

Je veux bien avoir tes sources (les plus neutres si possible, même si je sais que c'est difficile à trouver) pour m'éclairer un peu plus sur la situation vénézuelienne, car l'écart entre ce que tu dis et ce que l'on lit ici est énorme. :?
Don Lopertuis un peu perdu


Au sujet de RCTV , du Putsch et de sa licence:


The Guardian
VENEZUELA • Chávez change de chaîne
Après un roulement de tambour, le volume de la musique augmentait et la caméra faisait un gros plan sur un homme à son bureau : son visage est sombre car les nouvelles ne sont pas bonnes. Le Venezuela est en crise. L’inflation monte en flèche, le pays connaît de graves pénuries de lait, d’œufs et de viande, la violence fait cent morts par semaine, la confusion règne au sein du gouvernement et la corruption absorbe tous les revenus pétroliers. Tels étaient les journaux télévisés que Radio Caracas Television (RCTV), la chaîne privée la plus puissante du Venezuela, diffusaient. On ne les verra plus. Depuis le 27 mai, la RCTV a cessé d’émettre. Le gouvernement a refusé de renouveler sa licence et on n’entendra plus ses communiqués alarmants. Pour les opposants d’Hugo Chávez, la fermeture de la RCTV réduit à néant la libre expression et ce qui reste de la démocratie dans le pays. Pour ses partisans, le gouvernement a eu raison de remplacer une chaîne réputée pour ses mensonges et sa propagande anti-Chávez.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé récemment, lors de deux manifestations rivales, l’une pour protester contre la fermeture de la chaîne et l’autre pour l’applaudir. Mais le président Chávez n’a jamais eu l’intention de revenir sur sa décision. “C’est fini”, a-t-il déclaré sur sa propre chaîne, précisant que ses opposants pourront “hurler ce qu’ils veulent, la licence ne sera pas renouvelée”. Le Venezuela sera incontestablement différent sans cette chaîne. Pendant cinquante-trois ans, la RCTV a fait partie du paysage culturel, attirant plus de 40 % de parts d’audience avec des comédies, des feuilletons et des jeux tels que Qui veut gagner des millions ? Dans une enquête d’opinion effectuée au mois d’avril, 70 % des personnes interrogées se sont déclarées hostiles à sa fermeture, 16 % favorables et 13 % ne se sont pas prononcées.
Le gouvernement a annoncé que le canal de la RCTV émettrait désormais des programmes du service public. Les 2 500 salariés de la RCTV ont reçu la consigne de se rendre à leur travail après le 27 mai, au cas où certaines émissions pourraient être réalisées pour le compte d’autres chaînes et où la RCTV parviendrait à survivre en tant que chaîne câblée. Avec la chute de la part d’audience et des revenus publicitaires, rien n’est moins sûr.
En 2002, la RCTV et trois autres chaînes privées avaient soutenu le coup d’Etat militaire contre M. Chávez. Quand les rues s’étaient remplies de citoyens réclamant le retour du président, elles avaient diffusé des dessins animés. Sur ces quatre chaînes, deux ont depuis adopté un ton plus neutre, manifestement à la suite d’un accord avec les autorités. La troisième, Globovision, continue à critiquer le gouvernement, mais elle n’est regardée que par 10 % des téléspectateurs.
Rory Caroll

El Mundo

Amériques
VENEZUELA - Les effets cachés du coup d'Etat manqué
Qui était réellement derrière les putschistes ? Quel a été le rôle des Etats-Unis ? Le retour au dialogue est-il possible au sein de la société vénézuélienne ? Autant de questions à se poser d'urgence
Pour son coup d'Etat du jeudi 11 avril, l'oligarchie vénézuélienne a bénéficié de l'aide de plusieurs généraux, de l'Eglise et des principales chaînes de télévision privées, ainsi que de l'appui des Etats-Unis. Mais, dans la matinée du dimanche 14 avril, le président Hugo Chávez - qui n'avait jamais démissionné - est revenu au palais présidentiel de Miraflores sous les vivats de la foule. Il était soutenu par certains des militaires qui l'avaient arrêté et par les 2 millions de déshérités qui l'avaient catapulté au pouvoir en 1998 puis réélu pour en 2000 six ans.
La France, la Russie et l'Organisation des Etats américains (OEA) ont analysé la situation correctement et leur réaction a été la bonne. En revanche, les Etats-Unis et l'Espagne se sont lamentablement trompés. Ceux qui ont applaudi, se sont réjouis ou ont reconnu le coup d'Etat de jeudi ont justifié des moyens qui ne sont jamais justifiables, même au nom d'une démocratie meilleure que la démocratie dite "populiste, de gauche, procubaine, anti-étasunienne, souveraine, inefficace et idéaliste", mise en place à coups d'élections et de référendums par Hugo Chávez depuis 1999.
Selon la loi, les Etats-Unis auraient dû activer immédiatement la section 508 du Foreign Operations Act [qui stipule qu'aucune aide étasunienne ne peut être apportée aux pays dont le gouvernement est installé au pouvoir par un coup d'Etat], alors que l'OEA a appliqué, bien qu'avec un certain retard, la "Charte démocratique" approuvée à Lima le 11 septembre 2001 et destinée à défendre la démocratie en Amérique latine. En revanche, l'administration Bush et le gouvernement espagnol n'ont malheureusement pas été à la hauteur de leurs propres engagements juridiques dans la protection de la démocratie, et cela quelles que soient leurs raisons, certainement bonnes et nombreuses, de souhaiter la chute de Chávez.
Pedro Carmona, l'éphémère président, a été interrogé lundi au fort Tiuna. Les questions sans réponse ne manquent pas. Qui a donné l'ordre de tirer jeudi et samedi contre les manifestants ? Quelle est la responsabilité exacte de Washington dans ce coup d'Etat manqué ? Certains diplomates étasuniens ont avoué leur inquiétude au cas où le troisième fournisseur de pétrole des Etats-Unis déciderait de suivre l'exemple de l'Irak et de l'Iran, et utiliserait l'or noir comme arme politique contre Washington. Il est également urgent de mener une enquête sur l'influence dans ce putsch des dix-neuf responsables de Petróleos de Venezuela [des cadres de la compagnie pétrolière] remplacés en février par des partisans de Chávez.
Les principaux moyens de communication privés, en particulier les chaînes de télévision Globovision, Venevisión et RTCV, ainsi que le quotidien El Universal, ont des motifs plus que suffisants pour critiquer les excès et les abus de Chávez. Mais il ne faut pas pour autant fermer les yeux sur le contrôle que certains groupes étasuniens comme Hughes [constructeur de satellites], qui est l'un des partenaires du tout-puissant groupe vénézuélien Cisneros et dont les intérêts militaires sont loin d'être négligeables, exercent sur les médias privés du Venezuela et sur leur rôle dans la campagne de discrédit lancée contre le président.
Le général Vásquez, chef de l'armée de terre, qui avait donné le pouvoir aux putschistes, le leur a repris samedi. Trois événements ont influ-encé sa décision : les premières mesures prises par Pedro Carmona, la rébellion du bataillon de parachutistes de Maracay et la mobilisation de nombreux gouvernements des pays voisins contre la nouvelle dictature. Vásquez et le chef de la Guardia Nacional [police militaire], Carlos Alfonso Martínez, avaient conditionné leur soutien au nouveau gouvernement au rétablissement des pouvoirs législatifs [que le gouvernement putschiste s'était empressé de dissoudre]. Or l'Assemblée nationale, la Cour suprême, et le ministère public, restaurés à contre-coeur par Carmona, l'ont immédiatement destitué et remplacé par celui qui, selon la Constitution, devait succéder à Chávez, le vice-président Diosdado Cabello, compagnon d'armes du président depuis le coup d'Etat manqué de 1992. A peine au pouvoir, Carmona a bâillonné toutes les institutions démocratiques, torpillé la Constitution, suspendu les exportations de pétrole à Cuba et décrété la nullité des 49 décrets promulgués en décembre par Chávez pour propulser sa "révolution bolivarienne". Il a agi avec une autorité injustifiée, sans le soutien adéquat et de manière provocatrice. Il s'est trompé. Le refus d'obéir des paras de Maracay - dont Chávez avait été le colonel - a fait redouter en haut lieu une division des forces armées, voire une guerre civile. La réponse de centaines de milliers de chavistes à l'appel du maire de la municipalité de Libertador, Freddy Bernal, a apporté la preuve que les putschistes avaient sous-estimé le soutien populaire qui s'est exprimé en faveur de Chávez.
Si Carmona avait réagi jeudi comme Chávez l'a fait dimanche, il serait probablement encore au palais présidentiel de Miraflores. Chávez, qui est sans doute le meilleur orateur que l'on puisse trouver parmi les hommes politiques latino-américains du moment, a dit tout ce qu'il avait à dire : "Il n'y aura pas de revanchisme, ni de chasse aux sorcières, reprenons notre calme, nous avons tous commis des erreurs et nous devons les réparer"...
Il sait incontestablement se monter plus proche du peuple que ceux qui ont tenté de le renverser. Dommage qu'il n'ait pas tiré avantage de ce charisme pour réduire la fracture économique et sociale au Venezuela, car il est actuellement à la tête d'un pays polarisé, divisé, et plus pauvre que lorsqu'il est arrivé au pouvoir.
Ses promesses de réconciliation devront se traduire rapidement par des faits concrets pour soigner les blessures. Le dialogue doit être instauré au plus tôt, et les putschistes mis en déroute auraient tort de s'y refuser si le président fait enfin ce qu'il a promis. S'il ne le fait pas, il y aura d'autres coups d'Etat, mieux préparés que celui de jeudi.
Felipe Sahagun
El Mundo
( trad courrier international)
El comandante dit:
Don Lopertuis dit:
arthemix dit:Et nous, en France, on fête ça avec notre copain Kadhafi ! :pouicvomi:

Tiens d'ailleurs, une qui me fait bien rire : saviez-vous qu'il existe un prix Mouammar Kaddhafi des droits de l'homme ? Ce depuis 1988 ? Et qu'en 1998, il a été attribué à Fidel Castro ; et à Hugo Chàvez en 2003 ? :lol:

euh, si pour Fidel il n'y a aucun doute, pour Chávez je serais assez curieux d'entendre quelles sont les violations des droits de l'homme commises. Tu te fais bouffer le cerveau par la grande objectivité de la presse soc' dém' sur le Vénézuéla (Le Monde en tête), horrible dictature où le président a été élu deux fois, s'est soumis à un référendum révocatoire et a perdu son ultime référendum (d'une marge tellement étroite que s'il avait gagné de la même manière on aurait crié à la fraude). Chávez est peut être une grande gueule populiste saoûlant à écouter et souvent insupportable - je suis le premier à le dire - mais de là à le mettre dans le même sac que Castro et Khaddafi, il y a clairement jugement de valeur...
Par contre le gars qui a pondu Guantánamo, Abu Ghraïb et le Patriot Act, on peut aller dîner chez lui avec les têtes colorées de son gouvernement, ca ne défrise personne dans la France bien-pensante...


Il me semble que Chavez est très pote avec le "guide" iranien non ? il me semble qu'il est aussi allé acheter des armes à Poutine (de vieux sous marins soviétiques, de mémoire, mais je peux me tromper). Pour ce qui est de le mettre dans le même sac que Castro, c'est Chavez lui même qui s'en réclame non ? Sur laviolation des droits de l'homme, j'ai vu (sur Canal +, qu'on peut difficilement suspecter d'être de droite) une député chaviste gifler, interrompre, griffer et frapper un journaliste. Dixit le chroniqueur de Canal (très anti sarko pourtant), le journaliste avait pour seul défaut d'être dans l'opposition à Chavez.
En revanche, il ne se livre pas au terrorisme, contrairement à Kakhaddafi, qui l'a encore légitimé récement. :evil:
Alors moi je ne met pas Chavez dans le même sac que le dictateur lybien, mais n'en fais pas non plus un démocrate respectueux.

Pour mémoire, avec un type qui veut rayer Israel de la carte et qui dit n'avoir aucun homosexuel (vivant ?) dans son pays.





pour mémoire aussi
Don Lopertuis dit:
El comandante dit:Une chaîne et une seule, RCTV. Au lourd passé. Pour recontextualiser, si demain TF1 appelle à un coup d'État contre ton président élu, soutien sa réalisation, et une fois tout ceci échoué ne renouvelle pas sa licence d'exploitation, on la laisse tourner ?

Je veux bien avoir tes sources (les plus neutres si possible, même si je sais que c'est difficile à trouver) pour m'éclairer un peu plus sur la situation vénézuelienne, car l'écart entre ce que tu dis et ce que l'on lit ici est énorme. :?
Don Lopertuis un peu perdu


ben j'ai pas vraiment de sources, c'est plus d'avoir suivi l'affaire au jour le jour. En tout cas RCTV "fermée" fonctionne toujours (www.rctv.net), elle émet sur le câble, par satellite et sur le net. Bonjour la censure. C'est juste que sa licence hertzienne, qui lui avait été accordée il y a vingt ou trente ans, ne lui a pas été renouvelée.
Il y a quatre chaînes d'audience nationale au Vénézuéla. Une est publique, les trois autres sont privées et dans l'opposition. RCTV a oujours été violemment dans l'opposition : appel au boycot des élections, soutien au coup d'État qui a déposé Chávez pendant quelques heures, etc.
Il y a un bon article , mais c'est un site à gauche mais bien informé (y écrivent des journalistes réputés dans le coin).
, un blog qui raconte bien le coup d'État.
Je ne sais pas s'il y a de sources "neutres". Je ne sais pas si ça existe. C'est dur de s'informer correctement sur ces thèmes car il faut beaucoup chercher et beaucoup lire, identifier les auteurs, etc. C'est clair que ce n'est pas l'info des gratuits.

Je sais que c'est un peu dur à croire, mais l'information sur ce qui se passe en AmLat (et sans doute sur d'autres sujets) en France est sérieusement amateur au mieux, déformée au pire (et RSF avec l'indéboulonnable Ménard, son président à vie, n'y est pas pour rien). C'est en partie dû au fait que les médias de ces pays appartiennent aux grands groupes de presse très liés au capital (notamment le groupe espagnol Prisa, très lié aux pétroles espagnols Repsol, ça n'aide pas à apprécier les changements sociaux...) et que les médias d'Europe se basent sur eux pour leur lecture de la situation.
Ca ne veut pas dire que tout aille bien dans ces pays, que les gestions soient merveilleuses, mais l'information que l'on en répercute participe plus de la construction d'un ennemi que de la sincérité des faits.

moi je trouve que ça situe le personnage ça

El comandante dit:Je sais que c'est un peu dur à croire, mais l'information sur ce qui se passe en AmLat (et sans doute sur d'autres sujets) en France est sérieusement amateur au mieux, déformée au pire (et RSF avec l'indéboulonnable Ménard, son président à vie, n'y est pas pour rien). ....


mais on peut faire confiance au courrier international? Bertrand en a cité un article plus ht parce que pour moi ça reste ma source privilégiée d'infos, après vient Le Monde...
Leonidas300 dit:...

Tu veux jouer aux images ? :roll:






(sortant de l'Elysée,)


Bon maintenant, je le redis, je ne suis pas avocat de Chávez, que je trouve un peu trop esbrouffe et qui a bien une assez grande gueule pour se défendre tout seul. maintenant il est démocratique, élu, réélu, reconfirmé, battu, presse libre, justice (probablement bordélique et inefficace et corrompue comme dans beaucoup de pays de la région) civile, etc.

Je crois que sa relation avec l'Iran est effectivement une connerie, mais comme le Vénézuéla y a moins d'intérêt qu la France, peut-être qu'ils veulent rattraper nos parts de marché. Et on occupe la place chez Kadhafi et Ben Ali, les Ricains sont chez les grands démocrates saoudiens, etc.

Dans ce genre on peut faire des listes interminables de liaisons dangereuses et cyniques au niveau international. Ca relève plus du sophisme que de l'argumentation, mais si c'est le niveau, on peut trouver d'autres jolies zimages (j'aime bien celle-là dans le genre.)
grandmaitre dit:
El comandante dit:Je sais que c'est un peu dur à croire, mais l'information sur ce qui se passe en AmLat (et sans doute sur d'autres sujets) en France est sérieusement amateur au mieux, déformée au pire (et RSF avec l'indéboulonnable Ménard, son président à vie, n'y est pas pour rien). ....

mais on peut faire confiance au courrier international? Bertrand en a cité un article plus ht parce que pour moi ça reste ma source privilégiée d'infos, après vient Le Monde...


Le problème de Courrier, ce sont ses sources. par exemple sur mon pays de résidence, la Bolivie, sa seule et unique source c'est La Razón. Propriétaire, le groupe espagnol Prisa, comme El País. Lié à Repsol. Qui a 60% de ses actifs (gaz) entre l'Argentine et la Bolivie, un des piliers de la Bourse madrilène, qui garantit notamment des tas de fonds de pension. Sensible. Comment crois-tu que La Razón a rendu compte de la renégociation des contrats pétroliers en Bolivie (avant l'Etat touchait 18% des recettes, après il en touchait entre 50 et 80% selon le champ, la concession, etc.) ? Des exemples comme ça, j'en ai à la pelle.
Le Monde, c'est un peu pareil, à de rares exceptions près, c'est bourré d'inexactitudes. Les journaleux y sont souvent bons, mais leur espace est tellement réduit sur des sujets dits mineurs, donc les nuances y sont plus que gommées.

Maintenant on a internet. Il y a des gens qui y font des choses excellentes, sous forme de collectifs, de blogs, etc. Le plus dur c'est de repérer les bons sites, les bonnes listes de diffusion, les bons flux rss, les bons auteurs, les bons analystes. Mais à mon avis c'est un complément d'information indispensable.

oui ça semble clair il faut prendre le temps de vérifier l’info, de recouper les données sur internet pour se faire sa propre opinion mais purée les journées sont trop courtes :bonnetpouic:

Toujours sur Courrier ineternational

MÉDIAS
Silence radio
Alors que les émeutes provoquées par les partisans de Chávez se multipliaient dans les rues, à grand renfort de pneus brûlés, pour appeler au retour du comandante, les chaînes de télévision privées Radio Caracas Televisión (RCTV), Globovisión, Venivisión et Televèn continuaient à retransmettre des images rassurantes du marché de Caracas où l’on voyait quelques Vénézuéliens souriants faire paisiblement leurs courses dominicales. “Alors qu’elles ont couvert minute par minute les manifestations qui ont conduit à la destitution de Chávez, les télévisions ont préféré programmer des telenovelas quand la situation s’est retournée !” rapporte, indigné, un reporter du quotidien vénézuélien El Universal.
La chaîne publique, Venezolana TV, qui a récupéré ses capacités de transmission au cours du dimanche après-midi, n’a pas non plus brillé par son impartialité. A peine remise de la censure imposée par l’éphémère gouvernement de Pedro Carmona la veille, elle a transformé son plateau en assemblée pro-Chávez sans y inviter aucun des détracteurs du président. Les nombreuses radios vénézuéliennes n’ont pas mieux suivi les événements ; les Vénézuéliens ont dû écouter la station colombienne Telemundo Internacional pour être informés des rebondissements de la situation. “Quant à CNN, ses reportages furent encore plus plats et opaques que pendant la guerre du Golfe”, déplore Victor Lynn, un correspondant étranger.
En ce qui concerne la presse écrite, seuls deux journaux (El Globo et Ultimas Noticias) ont été mis en vente le dimanche 14 avril ; les quatre autres titres qui circulent habituellement dans la capitale - dont El Nacional et El Universal, les deux titres les plus prestigieux du pays - ont préféré ne rien imprimer. “Par mesure de sécurité”, a expliqué Abraham Rivero, un journaliste du Nacional, “car nous avons craint des attaques venant de secteurs pro-Chávez.”

Chronologie

Février 1992 Echec du putsch monté par Chávez contre le président Carlos Andrés Pérez.

Décembre 1998 Election de Chávez à la présidence avec 60 % des voix.

Décembre 1999 Promulgation d’une nouvelle Constitution “bolivarienne”, approuvée par référendum.

Juillet 2000 Réélection triomphale pour six ans.

Décembre 2001 Grève générale lancée par le patronat, qui dénonce la politique populiste de Chávez.

Jeudi 11 avril 2002 Grève générale menée par une alliance des syndicats et des patrons visant à destituer Chávez. A Caracas, la manifestation dégénère, faisant 16 morts et une centaine de blessés. Des officiers et des membres du gouvernement s’allient aux rebelles pour demander à Chávez de se retirer. Détention de Chávez à Caracas.

Vendredi 12 avril Pedro Carmona, représentant du patronat, prend la tête du gouvernement provisoire autoproclamé. Entouré d’oligarques, il annonce de nouvelles élections et dissout l’Assemblée nationale.

Samedi 13 avril Révolte des partisans de Chávez. Emeutes dans le pays : 60 morts et 300 blessés. Chávez est transféré sur l’île de La Orchila (Caraïbes). Les parachutistes de Maracay refusent de se soumettre au nouveau pouvoir. Des milliers de fidèles du président marchent sur le palais. Pedro Carmona démissionne avant d’être arrêté. Le vice-président Diosdado Cabello reprend la présidence. Retour de Chávez au pouvoir.


Le dernier référendum:


VENEZUELA - Une fausse dictature

Pour le journaliste argentin Luis Bruschtein, la défaite d’Hugo Chávez au référendum sur la Constitution vénézuélienne prouve que “le gouvernement est démocratique contrairement à ce que dit l’opposition et les grands médias, qui l’ont dénoncé comme étant une dictature”. “Le cheval de bataille de l’opposition vénézuélienne a été de dire que le gouvernement d’Hugo Chávez se transformait en dictature. Le pays organise pourtant un grand nombre d’élections, les partis d’opposition fonctionnent, il n’y a pas de prisonniers politiques et la plupart des grands médias écrits ou électroniques ouvertement opposés au gouvernement sont diffusés sans aucune censure”, explique-t-il dans Página 12.

“Chávez a perdu ce référendum, avec contre lui les grands médias, une forte campagne internationale, l’Eglise catholique, une opposition unie et après dix ans de nombreuses élections, pour la plupart scrutées au microscope afin d’y chercher des irrégularités jamais trouvées. […] En réalité, on peut critiquer Chávez comme n’importe quel chef d’Etat pour ce qu’il fait sans nécessairement en donner une image stéréotypée et odieuse de dictateur, considère le journaliste. Les dictatures sont haïes en Amérique latine et il existe des clauses internationales pour les boycotter.”

“Les Etats-Unis représentent le principal associé commercial du Venezuela, mais lorsqu’un pays latino-américain augmente son volume d’échanges avec ce pays, Washington crie au scandale, préoccupé par ‘l’influence chaviste’ dans la région, ajoute Luis Bruschtein. Et le plus bête c’est que les partis d’opposition [sur tout le continent] reprennent ce slogan à leur compte. […] Le fait qu’il ait accepté le résultat négatif de ce scrutin devient un argument en faveur de Chávez. Un gouvernement non démocratique, comme le qualifiait la droite, n’aurait pas organisé de référendum et encore moins reconnu sa défaite”, conclut-il

Revue de presse - 3 déc. 2007
VENEZUELA • Chávez à vie ? C’est non
Le président vénézuélien a immédiatement reconnu le rejet par les électeurs de la réforme constitutionnelle qui devait lui donner encore plus de pouvoirs. La presse d’opposition se réjouit de cette première défaite en neuf ans de pouvoir.



La victoire du non au référendum sur la réforme constitutionnelle proposée par le gouvernement d’Hugo Chávez dimanche 2 décembre est saluée lundi par l’ensemble de la presse écrite vénézuélienne, qui avait majoritairement fait campagne dans ce sens.

“NON. Le Venezuela a dit non. Chávez a été mis en échec dans sa prétention d’être réélu indéfiniment et d’augmenter la durée du mandat présidentiel”, titre le quotidien El Nacional. “La réforme a été vaincue”, affiche pour sa part Tal Cual. Ce quotidien, dirigé par Teodoro Petkoff, ancien guérillero et aujourd’hui notoire opposant de Chávez, estime dans son éditorial que “la journée électorale s’est transformée en une immense défaite des prétentions totalitaires d’Hugo Chávez, puisque la population vénézuélienne a voté massivement pour refuser la mal nommée réforme constitutionnelle proposée par le gouvernement. Pour la première fois en neuf ans, l’attitude civique et démocratique de la société a fait vaciller la machinerie créée depuis Miraflores [le palais présidentiel] pour écraser ses adversaires politiques.” Pour sa part, le quotidien El Universal souligne qu’“une certaine opposition doit aussi faire ses comptes et apprendre avec les étudiants, centre de gravité du processus qui a mené à la victoire, que la démocratie est la seule méthode pour vaincre les envies de domination totale.”

“Il était une 1 h 15 du matin [ce lundi 3 décembre] lorsque le Conseil national a mis fin à l’incertitude après une longue journée de tension alimentée par des sondages attribuant la victoire à chacune des parties”, raconte El Nacional. A 44,11 %, l’abstention a été “la grande gagnante du scrutin”, ajoute le quotidien. Selon les dernières estimations le non l’a emporté de justesse avec 50,7 % des voix. La réforme constitutionnelle était soumise au vote des Vénézuéliens en deux parties. “Le bloc A, qui contenait la thématique la plus polémique, et notamment les articles portant sur la réélection indéfinie, l’allongement de la durée du mandat présidentiel à sept ans ou l’établissement de la propriété ‘sociale’ comme forme de propriété fondamentale […] ou encore la perte d’autonomie de la banque centrale, a été rejeté par 4 505 354 millions d’électeurs (50,7 %)”, explique El Nacional. Le bloc B, qui concernait, entre autres, les articles sur la réforme universitaire ou les attributions du gouvernement en cas d’état d’exception", a été rejeté par 4 522 332 millions d’électeurs (50,7 %)".

Hugo Chávez n’a cependant pas attendu longtemps pour admettre sa défaite. “Quelques minutes seulement après l’annonce des résultats du Conseil national électoral (CNE)”, le président vénézuélien s’est adressé au pays, affirmant que “le non [l’avait] emporté de manière irréversible”, rapporte le quotidien El Nacional. Lors d’une conférence de presse relatée sur le site Internet de la chaîne progouvernementale Telesur, le chef de l’Etat vénézuélien a ensuite ajouté : “J’espère que les dirigeants de l’opposition, qui ont pu être nerveux pensant que je n’allais pas reconnaître cette réalité, vont réduire la pression, se sentir heureux, faire la fête et rentrer chez eux en respectant le peuple et les institutions.”

Les opposants ont en effet célébré la victoire dans de nombreux quartiers de Caracas tandis que les partisans du président Chávez ont attendu longtemps sous le balcon du palais présidentiel l’apparition de leur leader. “C’était la première fois que Balcon du peuple était vide”, souligne El Universal.

El comandante dit:Bon maintenant, je le redis, je ne suis pas avocat de Chávez, que je trouve un peu trop esbrouffe et qui a bien une assez grande gueule pour se défendre tout seul. maintenant il est démocratique, élu, réélu, reconfirmé, battu, presse libre, justice (probablement bordélique et inefficace et corrompue comme dans beaucoup de pays de la région) civile, etc.


Je ne vois pas pourquoi tu me réponds avec des photos de sarkozy (dois je en déduire que tu ne vois aucun pb à ce qu'il rencontre Kadhafi ?). On parle de Chavez, que tu présentes comme un grand démocrate, dont l'image est soit disant honteusement ecornée par les méchants médias occidentaux (de facto tu t'en fais l'avocat).
==> je crois que Chavez est assez grand pour noircir sa propre image. Parader avec le fou de téhéran, ce n'est pas "une connerie", c'est gravissime.
==> il me semble que même les gaucho bobo de canal plus en font un dictateur peu fréquentable.
Es-tu sûr que ce n'est pas ta vision qui serait un peu trop idyllique ?
Leonidas300 dit:Je ne vois pas pourquoi tu me réponds avec des photos de sarkozy (dois je en déduire que tu ne vois aucun pb à ce qu'il rencontre Kadhafi ?).

J'utilise ta méthode. Pour relativiser ta démonstration sophiste "dis-moi quel chef d'État tu rencontres, je te dirais qui tu es".
C'est intellectuellement limité, ce genre de "raisonnement". Sarkozy rencontre Poutine (grand bourreur d'urnes et rectificateur de médias, pour le coup, mais comme il vend le gaz qui te réchauffe en ce mois de décembre, on va le laisser tranquille) ou Ben Ali ou Kadhafi (grands briseurs de crànes en sous-sol), ça n'en fait pas un dictateur. On peut regretter ses priorités, mais il reste un démocrate. Pareil, Chávez rencontre Ahmadinejad, on peut le regretter mais ça n'en fait pas un dictateur.
Et effectivement que Sarko rencontre Kadhafi, ça m'en touche une sans faire bouger l'autre.
Leonidas300 dit:On parle de Chavez, que tu présentes comme un grand démocrate, dont l'image est soit disant honteusement ecornée par les méchants médias occidentaux (de facto tu t'en fais l'avocat).

Non, je dénonce l'image unique que donnent les médias et qui manifestement ne correspond pas au fait. Et principalement en Europe, et principalement en France où les médias ne sont pas méchants mais bornés. Le NYT par exemple a fait des papiers assez éclairés et équilibrés sur le chavisme.
Leonidas300 dit:==> il me semble que même les gaucho bobo de canal plus en font un dictateur peu fréquentable.
Es-tu sûr que ce n'est pas ta vision qui serait un peu trop idyllique ?

Pour Canal+, je ne sais pas, ça fait quinze ans que je ne l'ai pas regardé. J'évite la télé pour m'informer. Pour tout d'ailleurs. Apparemment j'ai raison.
Je ne savais pas que les bobos avaient squatté Canal+, et qu'ils s'intéressaient aux processus en AmLat. Mais si ce sont les mêmes bobos qui disent que Ségolène est de gauche, c'est normal qu'ils vomissent dessus les dictateurs d'opérette populistes garcia marquéziens.

Maintenant ma vision du Vénézuéla n'est pas idyllique, je connais assez bien les multiples défauts de ce pays (disparition de l'État, corruption, inefficacité, etc.) qui ne m'inspire pas particulièrement (pas plus que Cuba, comme ça en passant, avant que tu ne le dises). En fait j'ai peut-être même la prétention de croire que je suis un peu mieux informé que toi dessus.
En tout cas je maintiens qu'un président qui se fait élire deux fois (voire trois avec le référendum révocatoire, formule démocratique inconnue en Europe) et qui laissent les médias de son pays le honnir à longueur de temps n'est pas un "dictateur", ou alors tu as une idée très erronée de la dictature. J'attends tes arguments contraires (et autres que "il a rencontré un vilain barbu, regardez j'ai la photo").

PS : Lis les articles que Bertrand a tiré de la presse internationale, ça éclairera un peu ta lanterne.

quand je pense qu’à mes débuts sur TT, je vous confondais, tous les deux, à cause des avatars :lol:
Pour Chavez et Almenitruc, il ne fait qu’appliquer “les ennemis de mes ennemis sont mes amis” ; concernant canal et Chavez, tu as un très bon article sur acrimed ; concernant le chef iranien, est-ce à dire qu’il faut que l’axe du bien applique la justice divine comme en Irak ?

“Celui qui votera ‘oui’ votera pour Chavez et celui qui votera ‘non’ votera pour George Bush, président des Etats-Unis”, a lancé le chef de l’Etat à ses partisans vendredi lors d’un rassemblement géant à Caracas.

==> est-ce que ça c’est le discours d’un dirigeant eclairé ? Ca rappelle le “avec nous ou contre nous” d’un certain W.

Ensuite, son referendum (perdu) ne visait-il pas entre autre à lui permettre de se présenter indéfiniment aux elections présidentielles (et non pas à devenir président à vie comme on a pu le lire) ? Si George Bush proposait ce type de référendum pour lui permettre de se représenter, n’y verrais-tu pas quelque chose d’inquiétant ? D’aileurs, le père sarko s’était engagé à limiter à 2 le nombre de mandats présidentiels. Cette promesse, moi, je l’attends de pied ferme. Mais s’il ne la tient pas … tu applaudiras ? D’ailleurs, c’est précisemment ce que fait Poutine : contourner la constitution pour être indefiniment aux commandes.

Leonidas300 dit:"Celui qui votera 'oui' votera pour Chavez et celui qui votera 'non' votera pour George Bush, président des Etats-Unis", a lancé le chef de l'Etat à ses partisans vendredi lors d'un rassemblement géant à Caracas.
==> est-ce que ça c'est le discours d'un dirigeant eclairé ? Ca rappelle le "avec nous ou contre nous" d'un certain W.

"Moi ou le chaos", avait dit De Gaulle - dirigeant éclairé ? le petit jeu des exemples, contre-exemples et autres petites photos peut durer longtemps...
Sur ce que disait Chávez, ce n'est dans l'absolu pas totalement faux, si l'on en croit le mémo perdu de l'ambassade US, "Operation Pincer" (cf. l'article de James Petras, sur Google). Et je te rappelle que les EU étaient derrière le coup d'État de 2002.
Leonidas300 dit:Ensuite, son referendum (perdu) ne visait-il pas entre autre à lui permettre de se présenter indéfiniment aux elections présidentielles (et non pas à devenir président à vie comme on a pu le lire) ?

Si.
Leonidas300 dit:Si George Bush proposait ce type de référendum pour lui permettre de se représenter, n'y verrais-tu pas quelque chose d'inquiétant ?

Non. Les inquiétudes que m'évoque les système politique étasunien ne sont pas là. L'oligarchie ricaine n'a pas besoin de ça pour faire élire un des siens (cf. la première élection de Bush, complètement bidonnée).
Leonidas300 dit:D'aileurs, le père sarko s'était engagé à limiter à 2 le nombre de mandats présidentiels. Cette promesse, moi, je l'attends de pied ferme. Mais s'il ne la tient pas ... tu applaudiras ?

Oui. Je ne suis pas pour ces limitations constitutionnelles (même si je ne suis pas violemment contre). Je suis assez démocrate pour croire que le peuple n'est pas totalement con et que quand il en a marre d'un dirigeant, il le met dehors.
Leonidas300 dit:D'ailleurs, c'est précisemment ce que fait Poutine : contourner la constitution pour être indefiniment aux commandes.

Pour être précis il n'a encore rien fait.
alighieri dit:quand je pense qu'à mes débuts sur TT, je vous confondais, tous les deux, à cause des avatars :lol:


Léonidas est beaucoup plus agressif, avec sa lance qui pique. Moi c'est juste un débouche-merde. :pouicboulet:
loic dit: Ca, c'est pas tous les pays du monde qui peuvent pratiquer la peine de mort sans que ça gêne personne. (...)Mais bon, tout le monde préfère fermer sa gueule devant la plus grande "démocratie" du monde :cry:


ça fait des décennies qu'Amnesty mène le combat contre la peine de mort, là et ailleurs.
et les choses progressent.
depuis la campagne de 2004, c'est plus de 20000 pétitions en appui de la campagne aux USA pour l'abolition de la peine capitale contre les mineurs,
devenue effective en 2005.
la methode est toujours la même : enquêter, informer et faire pression en menant des campagnes mondiales.