Boycott des produits Danois

Erreur, le début du christianisme était non violent et totalement pacifique. Les chrétiens étaient persécutés et n'avaient ni armées ni état. Il n'utilisait que l'enseignement comme méthode de conversion. Il faudra attendre Constantin pour voir le christianisme devenir religion d'état. On verra à ce moment et des moyens violents utilisés contre certaines hérésies, puis on assistera à des conflits de plus en plus importants. Il aura donc fallu attendre plus de deux siècles pour que le Christianisme quitte la non violence.

Fadest dit:Je peux me tromper, mais j'ai quand même l'impression que l'Islam suit le même développement que la religion catholique, avec le décalage du à leur création.
Aujourd'hui, l'Islam est confronté au problème des guerres religieuses et des exacerbations fanatiques d'une minorité, mais il y a quelques siècles, les croisés allaient "délivrer" la Terre Sainte, la Sainte Inquisition faisait rage en Europe, les colonisations s'accompagnaient de l'évangélisation des populations...
Je ne sais pas si on peut décemment appeler ça la crise d'adolescence des religions, mais ça fait longtemps que je suis frappé par cette similitude d'évolution, à quelques siècles d'écrat (grosso modo, le décalage temporaire qu'il y a entre Jésus Christ et Mahomet). Je peux juste espérer que l'Islam sortira plus vite de cette période que la religion catholique, d'autant plus qu'il n'y a pas photo entre les moyens à disposition actuellement pour faire une guerre qu'auparavant...

Tout d'abord, je tiens à dire que je trouve cette conversation de très bonne tenue. Je veux dire : bien informée et calme. Bravo à tous. Vous êtes en train de me réconcilier avec les conversations sur internet. D'ailleurs, Richard, ego te absolvo... :wink: Bon, revenons à l'ami Keiyan.

Keiyan dit:Ben la perfection implique également qu'il n'y a plus d'évolution, car l'évolution entraîne un changement, donc soit le rapprochement de la perfection, soit l'éloignement. Or, la non évolution se caractérise par un immobilisme absolu, un état qui ne change pas.

Pour le coup, c'est toi le philosophe grec. L'idée que l'immobilité est liée à la perfection est une idée typiquement grec. Mais on a eu tendance à mesure que l'on se détachait de l'influence prépondérante des Grecs à relativiser cette idée. Disons d'entrée de jeu que, comme la perfection nous est inconnue (puisque nous ne connaissons que par expérience et que nous n'avons l'expérience que de choses imparfaites), nous avons beaucoup de mal à nous en faire une idée juste. D'où le choix de la voix apophatique par certains.
Un être parfait ne saurait donc créer quelque chose, car cela imposerait pour lui de devenir imparfait, puisqu'il cahngerait forcément d'état au travers du processus de création.

Ca par contre, c'est pas du Platon, c'est du Keiyan. On ne voit pas bien pourquoi le fait de créer transformerait le créateur. Peut-être que c'est vrai pour un ouvrier humain, qui se perfectionne par l'expérience, mais ce n'est pas une nécessité liée à l'acte de création.
Quand bien même cela serait possible, la création se doit d'être parfaite, puisqu'oeuvre de l'être parfait, qui ne saurait donc créer d'imperfection sans admettre qu'il en possède lui même, auquel cas il n'est pas parfait.

Alors, non, car si la création était parfaite, elle serait identique au Créateur. Eventuellement, on peut accepter ton idée pour l'engendrement éternel du Fils dans la Trinité, mais ce n'est pas une création.
Donc s'il existe un être parfait, ce n'est pas dans notre univers (qui est de mouvement) ni dans son processus de création qu'on le trouvera.

Là, d'accord. Je n'ai jamais dit que Dieu était dans notre univers. Il est transcendant, il est au-delà de notre univers. En guise d'image, on peut penser à notre univers comme une sphère à l'extérieur de laquelle Dieu se trouve. Dieu n'est ni dans l'espace ni dans le temps, or ce sont deux données fondamentales de notre univers.
Donc, un dieu qui influe ou au moins observe notre univers est loin d'être parfait, ce qui est incompatible même avec la notion de divinité telle que professée par les religions monothéistes (en revanche, le panthéon grec, c'est une autre histoire).

Cette conclusion n'est pas vraiment en rapport avec l'argument précédent.
Pour le raisonnement de St Anselme, justement, le fait que l'inexistence est imparfaite est (si je me rapelle bien, ça fait 7 ans) est un postulat. Or, l'inexistence, par son immobilisme et sa non évolution, répond justement à certaines des grandes caractéristiques de la perfection.

Disons en tout cas que l'argument de Saint Anselme a été combattu efficacement par certains philosophes, notamment Kant. Il n'est donc pas décisif. Mais ce qui m'étonnait c'est que ton raisonnement prenait l'exact contre-pied et semblait très bizarre.
Maintenant, il faudrait peut être une définition claire de la perfection avant de pouvoir élaborer des raisonnements. Est-ce un état ? Une étape de l'évolution parmi tant d'autres, chacun étant amené à arriver au sommet avant d'en redéscendre ? Par quoi se caractérise-t-elle ?

Ce qui est parfait, c'est ce qui est accompli. Ce n'est donc pas une étape d'une évolution. Je parle de la perfection dans l'absolu. Bien sûr, après il y a les petites perfections de tous les êtres : on peut dire que chacun d'entre eux peut être parfait dans son être, mais celui-ci est limité. Comme un plat "parfait" : il correspond tout-à-fait à ce que l'on attend. Un lancer de balle "parfait" : il correspond idéalement à ce qu'il fallait. Mais bien sûr, on parle ici de la perfection en soi.
La perfection n'est pas le bien, puisque le bien est une notion subjective, car dépendant d'un point de vue egocentrique (ce qui est bien pour moi ne l'est pas forcément pour les autres, ce qui est bien pour la multitude ne l'est plus forcément au niveau de l'individu).

Là tu te places du point de vue du bien dans le jugement : j'estime que ceci est bien, que cela n'est pas bien. Evidemment, c'est relatif à ma capacité d'analyse, à ma situation, etc. Cela n'empêche pas du tout de considérer qu'il existe un bien ou des biens indépendamment des jugements portés sur eux. En fait, si tu ne le penses pas, il n'y a pas de comportement adéquat - autant mettre fin à tes jours. Personnellement, je considérerais comme d'autres qu'il y a en fait identité entre le bien et l'être (mais ceci est une autre affaire).
--- pouf pouf ---

ding ding
Je confesse mes erreurs sur les différents textes, mais il me semble (je me trompe sûrement, hein), que trois des évangiles sont issues d'un texte unique, appelé Q (pour Quelle, la source), qui était peut être (je dis bien peut être, car on le cherche encore, ce me semble) contemporain de Jésus, d'où ma remarque sur la seconde main.

Là pour le coup, les spécialistes ont encore du travail pour un moment. Mais il est vrai que l'on a supposé un texte de référence pour les évangiles synoptiques (Marc, Matthieu et Luc), ou au moins pour Marc et Matthieu. Cela dit, Marc et Matthieu font partie des Douze : ils sont donc vécu l'essentiel des événements qu'ils racontent.
Keiyan, même pas historien, même pas philosophe


En tout cas tu te débrouilles !!! Pour revenir sur une question que tu avais abordée avant : le fait que Dieu n'apparaisse toujours qu'à une seule personne, ce qui est bien pratique pour celle-là, qui peut faire dire à Dieu ce qu'il veut, etc. En gros je suis d'accord avec toi. Impossible d'ailleurs de prouver la validité de la foi par A + B. J'espère en tout cas que cette conversation a montré que lorsque l'on est croyant, on n'a pas mis son intelligence et son esprit critique dans sa poche. Ceci dit, pour les Chrétiens, Jésus est Dieu, et il a été vu par des milliers de personnes. Il faisait, paraît-il, des miracles. Certains y ont cru, d'autres non, mais ce n'était pas en catimini. Il y a eu de nombreuses apparitions de la Vierge devant des groupes de personnes, apparitions reconnues par l'Eglise. Bien sûr, la Vierge n'est pas Dieu, la religion catholique était déjà fondée, etc. Mais dans ce cas, un incroyant ne sera pas plus convaincu. Il parlera d'hallucination collective, de mise en scène, etc. Ceci pour dire donc, que, quand bien même le Coran aurait été révélé à un groupe de dix personnes, ce n'est pas cela qui fera de toi un Musulman. Ce qui te fait douter ou refuser une religion est ailleurs. Généralement, ce n'est pas dans le genre d'argumentation que nous tenons, sauf pour des individus très cérébraux. Bien souvent, les images, les représentations, l'histoire personnelle et collective comptent davantage. A plus tard ! :wink:

Si j'étais déjà parfait, en quoi aurais-je besoin de l'aide de Dieu ? C'est parce que je me reconnais insuffisant et imparfait que je me tourne vers Dieu. Sinon, je suis auto-suffisant, et cette relation est inutile.

C'est toi qui parles de perfection. Pas moi. Entre un comportement juste et un comportement parfait il y a une certaine marge que franchissent allègrement bon nombre de religieux. Et si la religion est le prétexte permettant d'excuser mes comportements par la reconnaissance de mon imperfection comparée à dieu alors la religion tourne en rond. Son objectif étant tout de même de participer à l'élévation du genre humain.

Bien, écoute, je me demande où tu as lu cela.

Dans un débat télévisé. Cet argument était présenté par un spécaliste de l'histoire des religieux qui répondait à une personne attaquant Mahomet comme chef sanguinaire. Je suis donc surpris moi aussi.

Bien évidemment qu'une religion passe par l'humain. Mais là encore il faut bien distinguer la religion de son église. On peut-être pratiquant de la parole de Jésus sans adhérer à l'église catholique qui est un système institutionnel créé par des disciples.

Ne réduisons pas les Chrétiens aux Catholiques (pince-toi Eric !). Tous les Chrétiens ont éprouvé le besoin de vivre en église. Cette notion d'église est présente dans la parole de Dieu...

C'était un simple exemple. "Tous" les chrétiens est une généralisation abusive. J'ai un ami qui vit sa foie chrétienne en dehors de l'église dont il réprouve le fonctionnement.

Soit... mais ce n'est pas si facile que cela. D'une part parce qu'il n'y a pas vraiment de dogme initialement, mais une expérience. Les disciples vivent avec Jésus, mais celui-ci ne leur fait pas un cours de dogmatique et de théologie fondamentale ou morale. Après, ils lisent leur expérience, ils en parlent entre eux, etc. Certaines idées fortes commencent à apparaître. Arrivent des contestations: on discute, on éprouve nécessaire d'écarter certaines idées (appelées éventuellement hérésies), et progressivement le dogme apparaît. Et la compréhension du message, de la vie du Christ, n'est jamais aboutie, entièrement achevée, du point de vue d'un Chrétien, qu'il soit catholique, protestant ou orthodoxe. Car nous sommes attachés à une personne et pas à un dogme, et qui pourrait saisir le mystère d'une personne ? Surtout quand celle-ci est humaine et divine.

Tout à fait d'accord. On peut tout de même considérer que les 10 commandements sont des dogmes qui n'ont pas eu à être interprêtés par l'homme mais qui ont été des paroles divines directement transmises à Moïse et devant s'appliquer sans remise en question possible. Comment de simples être humains pourraient d'ailleurs remettre en question la parole divine sans remettre en question l'existence même de leur dieu ?
Il est vrai que la forme parabolique du langage des prophètes n'a pas simplifié la tâche aux disciples pour appliquer sans erreur possible l'application de la parole divine. :D Mais tout ne prête pas à interprétation. Seule la démogagie peut expliquer le détournement de certains textes ou de certaines paroles.

En France, la laïcité a d'abord été le refus d'une religion. C'est le cas jusqu'à la Belle Epoque. Depuis, elle est devenue une laïcité de tolérance, mais la laïcité de combat n'a pas entièrement disparu.

C'est alors plutôt de l'anticléricalisme ou de l'athéisme persécutif mais cela ne me semble pas représentatif de l'esprit de la laïcité républicaine. En tout cas pas comme je la perçois. On ne peut pas nier cependant que certains laïcs veuillent "bouffer du curé". :D

C'est une attitude qui force le respect. Cependant, comme tu le sais, chaque religion est un ensemble cohérent. En prenant à droite à gauche, tu prends des éléments disparates. Tu risques d'aboutir à une bien étrange cuisine.


Une religion forme un ensemble cohérent par rapport à une certaine vision du monde. Mais dire qu'elle est un ensemble cohérent amène à penser qu'elle manque de la souplesse nécessaire pour s'adapter aux changements. Ce que l'on voit bien d'ailleurs dans la plupart des religions. Je citerai bien d'ailleurs le boudhisme qui n'est ni véritablement une religion ni seulement une philosophie : "tout est impermanent". Et voilà tout est dit. Le monde est changement. Voilà pourquoi je ne peux me contenter d'un système religieux établi pour les "siècles des siècles"... :D

Quand à "l'étrange cuisine" je dirai que cela découle de la notion de libre arbitre qui m'est chère. En tant qu'être individué je prend la responsabilité de créer ma vision du monde en étant réceptif à la fois à ma vision intérieure et à celle des autres. Est-ce que d'ailleurs je ne fait pas écho à l'idée que dieu est en chacun de nous plus que dans les églises ?

C'est mon point de vue et je le partage ! :D

Philippe dit:Ceci dit, pour les Chrétiens, Jésus est Dieu

Pas pour tous !
Les Arianistes en sont un exemple historique (pas forcement très bien vu en France depuis Tolbiac, mais c'est une autre histoire), mais sont loin d'être les seuls à contester cette doctrine !

Krka dit:
Philippe dit:Ceci dit, pour les Chrétiens, Jésus est Dieu

Pas pour tous !
Les Arianistes en sont un exemple historique (pas forcement très bien vu en France depuis Tolbiac, mais c'est une autre histoire), mais sont loin d'être les seuls à contester cette doctrine !


En fait, ce sont les seuls. Au passage, on les appelle "Ariens", pas Arianistes. Mais il est vrai que je pensais aux Chrétiens actuels. A moins que tu y inclue les témoins de Jéhova.

Bon, chers tous, moi je vais m'arrêter là. Je pense que l'on s'est beaucoup dit et qu'ensuite, ma foi... il faut vivre. Merci pour la conversation.

Il me semble que les bogomiles et les vaudois avaient de tel doctrines. On trouvera également de nombreux autres premiers pères, et des philosophes de diverses époques (Newton, pour le plus connu).

Faites suer avec vos religions inventées ... devenez athés on se sent mieux à savoir avec certitude que c'est le hasard qui a donné naissance aux étoiles, car rien de divin n'aurait pû inventer une pareille splendeur.

RenaudD dit:Faites suer avec vos religions inventées ... devenez athés on se sent mieux à savoir avec certitude que c'est le hasard qui a donné naissance aux étoiles, car rien de divin n'aurait pû inventer une pareille splendeur.

Ton dieu à toi, c'est le hasard ?

Blue dit:
RenaudD dit:Faites suer avec vos religions inventées ... devenez athés on se sent mieux à savoir avec certitude que c'est le hasard qui a donné naissance aux étoiles, car rien de divin n'aurait pû inventer une pareille splendeur.

Ton dieu à toi, c'est le hasard ?


Mettons que Dieu soit le hasard.

Dans ce cas, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

Le hasard ne peut donner créér à partir du rien. Il a besoin d'un matos. Qui c'est qui lui a donné ? Il est où le youki hein, il est où ?

Je précise que je suis agnostique, et que je suis en guerre de religion avec les athées.

hoguie dit:
Mettons que Dieu soit le hasard.
Dans ce cas, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?

ou pourquoi rien plutôt que quelque chose?
hoguie dit:
Le hasard ne peut donner créér à partir du rien. Il a besoin d'un matos. Qui c'est qui lui a donné ? Il est où le youki hein, il est où ?

Voui mais est-on sur qu'il n'y avait rien?
hoguie dit:
Je précise que je suis agnostique, et que je suis en guerre de religion avec les athées.

Dans mes bras!
Et puis vient nous donner un coup de main:
:arrow:

Qu'est-ce qu'on rigole avec Casper et Eric!

Plutot que de hasard je parlerais de contingence, ça evite da s'attirer les foudres des allergiques aux dés si fréquents sur TT. Mais ça n'a rien de "divin" pour moi.

hoguie dit:
Dans ce cas, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?


Je ne me risquerais pas à entrer dans le coeur du débat mais dans ce cas précis la réponse est assez simple :

Il y a quelque chose car si il n'y avait rien, personne ne serait au courant.

Je sais que je réponds à côté de la question (les origines) mais je vais essayer de développer sur ce sujet (le résultat d'un processus historique).

S'interroger sur les aléas de l'histoire ayant conduit à une situation donnée est fréquent. C'est également une technique fréquément employée pour remettre en question l'évolution biologique. Lorsqu'une somme d'évenements fortuits conduit à un résultat imprédictible selon les conditions initiales mais qui semble important aux hommes (l'apparition de l'espèce humaine, la terre qui est pile poil où il faut avec pile poil les éléments qu'il faut, etc) ils sont toujours tentés de réécrire l'histoire en lui rajoutant une belle flèche tendant vers un but ultime (la volonté de dieu, le destin, etc.). Ceci est évidement absurde, la preuve par l'exemple :

Pour que je naisse il a fallu que ma mère rencontre mon père, cela s'est fait via la soeur de mon père qui était une camarade de classe de ma mère. Il était donc necessaire qu'elles aillent toutes les deux au même lycée, et donc qu'elles habitent la même ville. Pour cela il a fallu que la famille de mon père quitte sa ville d'origine pour s'installer dans celle de ma mère. Cela s'est fait dans la débacle qui a suivi l'invasion allemande de la seconde guerre mondiale. Conclusion : la seconde guerre mondiale à eu lieu pour que je naisse. Je peux faire pareil avec la première guerre mondiale, l'apparition du rock'n'roll, mai 68 et napoléon, ça vous dit ?

Bref. Voilà, je suis à côté mais je sens qu'on allait y arriver un jour ou l'autre.

Je précise que je suis athée, mais franchement tolérant et ouvert face aux religions (et même interessé).

--fab'

hoguie dit:
Dans ce cas, pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?


En fait parce que le vide est instable et tend à générer des paires de particules sub-atomiques (principe matière / antimatière) opposées qui devraient -en toute logique- se détruire l'une l'autre en l'espace d'un milliardième de seconde ... mais voilà durant cet interval ces particules entrent potentiellement en collision avec d'autres particules subatomiques -d'un type différent- issues elles aussi d'une instabilité du vide.

Le résultat c'est qu'au lieu d'avoir Vide -> A+ et A- qui donne ensuite A+ et A- -> Vide on a :

Vide -> A+ et A-
Vide -> B+ et B-
A+ et B- -> C persistant
A- et B+ subsistent

C'est beau l'univers, pas besoin d'un Dieu pour créer de la matière, le vide s'en charge tout seul :D

Je ne suis pas persuadé que la définition de rien s'arrête à celle du mot vide ...

rien [Rj&] 2. Chose, quantité, valeur, utilité nulle ou négligeable. Travailler pour rien. Se contenter de rien. C’est trois fois rien. ¶ De rien, de rien du tout: insignifiant, sans valeur. Une petite erreur de rien du tout.

vide II. n. m. 1. Milieu où la densité de la matière est très faible. Vide spatial. Vide absolu: milieu théorique d’où toute matière est absente. ¶ Diminution très importante de la pression d’un gaz à l’intérieur d’une enceinte. Faire le vide. Pompe à vide. Emballage sous vide, dans lequel le vide a été fait entre l’emballage et le produit emballé.
3. Un vide: espace, surface vides, non occupés. Ménager des vides dans une bibliothèque pour y placer des bibelots. . Spécial. CONSTR Espace qui n’est pas occupé par la maçonnerie ou la charpente. ¶ Vide sanitaire, ménagé entre le plancher d’une construction et le sol et servant notam. au passage des canalisations d’assainissement. . Vide juridique: absence de législation dans un domaine, sur point.

Humph... pardon, j'avais oublié mon parapluie... :?
Heu ! RenaudD part de la notion physique de vide. Ce qu'il dit est intéressant mais ne prouve strictement rien sur l'apparition de l'être, bien entendu. Il ne faut pas confondre vide et non-être. Voili-voilou, je repars - en espérant que ce soit définitif cette fois. :?

"If there was a god, I'd still have both nuts."

Lance Armstrong

Un journal iranien vient de lancer un concours de caricatures de la Shoah :cry:

Par ailleurs, l'Iran profite de l'affaire des caricatures pour radicaliser sa position sur le nucléaire, et lancer une campagne haineuse à l'égard de l'Union Européenne.

Jusqu'où cela va-t-il nous mener ?

Il y en a qui souhaitent la guerre des civilisations...

Euh ! C'était mon écharpe qui était dans le coin... :?

grolapinos dit:Un journal iranien vient de lancer un concours de caricatures de la Shoah :cry:


Tiens c'est interessant.
On va voir si tous les journeaux qui ont publie les dessins danois vont publier ceux la, histoire de voir si il y a une vraie liberte de la presse.

Certes, c'est du mauvais gout de rire de millions de victimes innocentes, mais en l'occurence il s'agit de toucher une corde sensible chez les juifs tout comme ca a ete le cas chez les musulmans.

Aussi, ca permet de clarifier le debat, nombreux etant les musulmans qui ne critiquaient pas tant le fait que ces dessins ait ete publies, mais qu'au nom de la liberte de la presse on se foute de leur geule, mais jamais de celle des juifs.

Encore une fois, je suis curieux de voir les pays qui disposent d'une vraie liberte de la presse.
(pour la France, aucun doute. Les declarations vont etre: c'est honteux d'agir ainsi, jamais nous ne colpoterons une telle propagande, bla bla bla. Avec peut etre un avertissement du gouvernement (ou d'une source derivee - justice ou autre) a toute publication tentee de reproduire les dessins.)

grolapinos dit:Un journal iranien vient de lancer un concours de caricatures


De toutes façons à Téhéran il y a déja depuis longtemps une caricature géante sur la façade d'un building au centre de la ville.
C'est encore pire que les journaux, ça reste et c'est geant....et personne n'a encore protesté.