Hier soir au club, deux parties de Birmingham se sont jouées en parallèle sur des tables adjacentes, et naturellement, j’étais à l’une de ces tables pour disputer une partie config 4. Concernant mes adversaires, deux d’entre eux connaissaient Brass depuis longtemps (pour Palferso: il s’agit de Zhor et Bloodyraoul), le troisième avait découvert le jeu récemment. Aussi, les explications de règles furent courtes. Evidemment j’avais lu des commentaires et regardé la vidéo de monsieur Chaps, donc j’étais déjà préparé à me lancer sur Birmingham.
Certes, c’est un jeu du Maestro, mais j’avais déjà un a priori favorable rien que pour le nom : Birmingham est la ville natale de Messieurs Tony Lommi et Ozzy Osbourne (Bloodyraoul, un commentaire ?), de Monsieur Nick Mason (on se prosterne s’il vous plaît, merci !) et de…
… Jyn Erso (enfin, Madame Felicity Jones je voulais dire)
Evidemment, la perspective de jouer à ce jeu présenté comme étant une bombe ludique particulièrement bien inspiré de ce monument qu’est Brass restait la motivation principale. J’ai affiché un petit sourire en apercevant les plateaux individuels, ainsi que les jetons caisses de marchandises : “Oh ! Un clin d’oeil à Age of Industry…”. J’ai alors repensé à Pyjam, grand défenseur de AOI. Pour l’anecdote, j’ai opté pour le personnage de Georges Stephenson, car Stephenson’s rocket est toujours dans ma ludo…
Un brin tendu, j’ai longuement hésité avant de jouer ma première action. C’est qu’il faut d’abord se repérer sur ce nouveau (et beau) plateau, bien observer les demandes des différents marchés, les liaisons possibles en période canal, etc… bref, des problématique bien connues à Brass, mais pour les vétérans, il faut se méfier des automatismes acquis depuis longtemps.
Pour moi, la grande nouveauté sur le plan mécanisme, c’est naturellement le système commercial et le rôle de la bière. Cela implique de nouvelles contraintes particulièrement bien vues et des enjeux différents de celui du système des ports de la version Lancashire. Notons aussi la disparition du tirage aléatoir de tuiles sur le marché extérieur, un aspect du jeu qui dérangeait même parfois certains amateurs de Brass. Bref, étant un "brassiste lancashirien " depuis 2007, j’ai été enchanté de devenir également un brasseur birnminghamiens (on pourrait même dire birnminghameur non ?) en 2018.
A la fin de la période canal, voici les scores :
Canaux : Pierre 27 pts, Bloodyraoul 22 pts, Le Zeptien 17 pts, Zhor 11 pts.
Bâtiments (+ pts première vente) : Le Zeptien 26 pts, Zhor 18 pts, Pierre 18 pts, Bloodyraoul 15 pts.
Total fin période des canaux : Pierre 45 pts, Le Zeptien 43 pts, Bloodyraoul 37 pts, Zhor 29 pts.
Parmi les nouveautés, je n’ai pas touché à la poterie. Pas par timidité, mais devant tous ces changements, je me suis dit qu’il n’était de toute manière pas possible de tout faire. Alors je me suis lancé avec passion sur le développement de la sidérurgie, un peu de charbon, un peu de bière et des marchandises. Je n’ai pas joué l’action double-rail et je n’ai pas pris de cartes “joker” (je ne sais plus comment on les appelle) une nouveauté très interessante (par rapport à l’action “deux cartes” du jeu de base) mais étrangement, les autres joueurs n’y ont pas touché non plus.
J’ai juste un (tout) petit regret : j’aimais bien la tension sur la possibilité d’emprunt et cette limite fixée en fonction du nombre de tour restant. Sur ce plan, Birmingham à un autre point commun avec AOI. Maintenant, je sais que certains joueurs pensaient que cette contrainte n’apportait pas vraiment quelque chose de fondamental, nuisant même un peu au jeu…ce n’était pas mon avis mais bon… A ce sujet, j’ai emprunté deux fois (un emprunt en canal, un emprunt en rail) et j’ai fini…riche, malgré un revenu maximal de 13 £. Je me suis demandé si je n’avais pas fait un emprunt de trop…
A la fin de la période rail, voici les scores :
Rails : Pierre 45 pts, Le Zeptien 37 pts, Zhor 33 pts, Bloodyraoul 32 pts.
Bâtiments (+ pts première vente) : Zhor 49 pts, Le Zeptien 48 pts, Bloodyraoul 45 pts, Pierre 26 pts
Score final période rail : Le Zeptien 85 pts, Zhor 82 pts, Bloodyraoul 77 pts, Pierre 71 pts.
Et donc : Le Zeptien 128 pts, Pierre 116 pts, Bloodyraoul 114 pts, Zhor 111 pts.
Très serré ! Mais bon, je vous le cacherai pas, j’étais ravi !
Bien, vous l’aurez peut-être ressenti en me lisant, j’ai trouvé cette nouvelle version d’un jeu déjà énorme… encore plus énorme. Je suis É-PA-TÉ ! La qualité d’édition, les nouveaux éléments, les nouveaux points de règles, tout ça… Comme quoi, le Maestro, quand il veut (et ne refuse pas un peu d’aide), en a encore dans le coffre ! J’ai vécu intensément cette partie tout en suivant avec attention celle qui se jouait derrière. Et évidemment, je pense n’avoir qu’effleurer les nouvelles possibilités offertes par Birmingham. Wahoutttccchhh !
Le Zeptien dit :Wahoutttccchhh !
Ah mon Zeptien!!! Rejouer à BRASS grace à ROXLEY et ses magnifiques éditions dans mes nouvelles contrées parisiennes me replonge non sans une certaine nostalgie dans les nombreuses parties qu'on a fait ensemble à ce jeu formidable avec Mlle A et M. Meeeuuhhh (entre autres), à l'époque où à la sortie du BRASS originel de Wallace on ne faisait quasiment que ça à l'association ou chez toi...
Je trouve ca toujours mignon a regarder et a ecouter, des vieux nostalgiques…
T-Bow dit :Je trouve ca toujours mignon a regarder et a ecouter, des vieux nostalgiques...
Merci pour ton retour très cher Zeptien. Et d’avoir mentionné Pyjam, qui ne réside plus sur Paris (snif).
palferso dit :kakawette dit :Lancashire marche aussi, mais la pression est moins accentuée qu'à Birmingham où le terrain réduit et le fonctionnement des ventes obligent plus à se marcher dessus.Oui. A Lancashire, il faut utiliser à 2 joueurs la map réduite du côté verso du plateau de l'édition ROXLEY pour que ce soit rigolo.
Merci pour ton retour.
J'avais plus de doutes quant à Birmingham car même si des cartes de lieux ont été virées, on a toujours la possibilité d'aller s'isoler vers les lieux "fermés" ce qui n'est pas possible avec la map réduite de Lancashire. Je pensais donc, à tort semble-t-il, que c'était surtout à Birmingham qu'il y avait moyen de moins se marcher dessus à 2 joueurs.
En fait tu peux toujours aller au Nord effectivement, via les Jokers ou cartes Industrie en ayant fait la liaison qui va bien auparavant. Sauf qu'ici cela a beaucoup moins d'intérêt, à part aller chercher un emplacement genre Poterie qui n'était plus disponible sur la carte de base.
Vu que tu es obligé de jouer "vers" les tuiles Marchands, et qu'il n'y en a aucune au Nord à 2 joueurs, forcément ca oriente le jeu vers le Sud et l'Ouest (2 tuiles Marchands sur 5 sont vide à 2 joueurs, donc potentiellement ca peut même virer l'Ouest pour les ventes), pour éviter d'avoir à faire des liaisons interminables. En fin de partie c'est envisageable, mais au début/milieu vraiment pas.
C'est peut être aussi du à l'agencement de la carte, peut être plus équilibrée pour du 2 joueurs une fois les lieux du haut retirés. Ca ne serait pas étonnant, puisque le jeu n'est cette fois ci pas une adaptation d'un jeu 3/4 joueurs mais bien une carte pensée pour du 2/4 joueurs.
EDIT : sur BGG on retrouve le même constat : Birmingham plus tendu à 2
kakawette dit :C'est peut être aussi du à l'agencement de la carte, peut être plus équilibrée pour du 2 joueurs une fois les lieux du haut retirés.
Oui. La carte pour 2 joueurs présente sur le verso du plateau de Lancashire est la résultante de coupures et réagencements de la carte de base pour rééquilibrer également et rendre plus rigolo le jeu à 2 qui, pour le coup, n'avait (quasiment) strictement aucun intérêt sur la carte de base...
Même avec la variante ROXLEY, je ne doute pas une seconde que jouer à 2 sur la full carte de Lancashire soit assez nul niveau tension et je ne doute pas non plus que Birmingham avec la variante ROXLEY soit forcément (un peu) plus tendu à 2 joueurs grace effectivement aux histoires de points de vente.
T-Bow dit :Je trouve ca toujours mignon a regarder et a ecouter, des vieux nostalgiques...
@fdubois : et tu sais si Pyjam joue encore ? je crois que j'ai toujours son mail envoyé il y a des années dans lequel il m'avait adressé en pj un début de guide stratégique pour Age of industry...
Il a revendu tous ses jeux et il ne joue plus du tout, même à Netrunner, c’est dire !
Je connais un joueur qui a fait cela il y a quelques années suite à un changement de situation familiale… mais je sais que depuis quelques temps, il a racheté quelques jeux… alors sait-on jamais…
Comme souvent après des parties ayant eu une certaine intensité, il me revient à l’esprit dans la journée du lendemain d’autres détails sur la partie jouée la veille (voir CR plus haut). Par exemple, à l’avant dernier tour : je dois me débrouiller pour jouer premier au dernier tour. Jouant en 4ième, je plante une voie ferrée entre Burton-on-Trent et Cannock et une autre je ne sais plus où. Grace à cela, je peux jouer premier au dernier tour et j’installe alors une marchandise niveau V à Cannock avec la carte industrie qui me restait et avec la dernière carte j’ai vendu; Cette petite opération me rapporte 8 points supplémentaires et surtout, je dépense les deux derniers tonneaux de bière présents sur le plateau…j’ai entendu quelques grognements de dépit…
La biere me parait sacrement renforcer l’importance de la gestion de l’ordre du tour…
Ce qui me plait.
palferso dit :Hier soir, 2ème partie de Birmingham me concernant avec toujours dans le casting messieurs Stfrantic et Manubis.
(....)
-J'ai dû faire un truc comme 6 ou 7 emprunts sur l'ensemble de la partie ce qui cadrait avec ce que je voulais mettre en place (tant en terme de coûts que de timing) dans le cadre de ma stratégie mais je doute qu'à Birmingham, une stratégie sans emprunt soit viable (alors qu'elle l'est potentiellement à Lancashire).
Purée, je viens de réaliser... 6 ou 7 emprunts ? Mais c'est énorme en terme d'action utilisée ! Comment ça se fait ?
Une stratégie sans emprunt à Birmingham ? Ce serait un sacré défis... je sais que tu l'as fait une fois sur le Lancashire en gagnant la partie, mais là... enfin tiens nous au courant.
Gagner sans emprunts est deja a la limite de l’impossible dans Lancashire entre joueurs experimentes.
Je me souviens plus d’ailleurs qui était présent à cette partie. je me souviens que je jouais une autre partie de Brass à la table à coté, mais j’arrive pas à retrouver le CR de l’époque…
T-Bow dit :La biere me parait sacrement renforcer l'importance de la gestion de l'ordre du tour...
A la lumière de mes 2 parties, la bière ne me semble pas renforcer l'importance de l'odre du tour qui l'est tout autant à Lancashire. Par contre, l'ordre du tour est effectivement très fortement phagocyté par elle, tout le monde cherchant à être certain d'être le seul à pouvoir profiter de ses bières et/ou de celle(s) qui traine(nt) sur le plateau (pas très bonne idée de laisser des bières trainer sur le plateau surtout en rail...). J'ai donc trouvé (à ce stade de faible expérience) la gestion de l'ordre du tour assez ethnocentré autour de la bière et donc, plus basique, monocorde et monotone qu'à Lancashire quant à ses problématiques (par exemple, je l'ai pas mal fait au cours de ma dernière partie: je suis dernier, mes adversaires claquent un peu de fric, je construis une brasserie + 1 emprunt, je repasse premier et fait quadruple rail au tour suivant en claquant instantanément les 2 bières que j'avais mises en jeu juste avant et du coup, je me retrouve à nouveau dernier, etc.).
L'idée de la bière est évidemment la grande et belle nouveauté par rapport à Lancashire. Le revers de la médaille est qu'elle devient à peu près prédominante très directement sur tous les secteurs du jeu (rails, activation de 4 types d'édifices sur 6). Il y a donc, qu'on le veuille ou non, un édifice qui systématiquement sera fondamental (la brasserie) là où à Lancashire, tu ne peux dire à l'aube d'une partie quel édifice va imposer sa marque, va être prédominant et décisif. A Birmingham, quelles que soient les parties, les brasseries et la gestion de la bière seront à mon sens toujours forcément au centre de tout.
palferso dit :T-Bow dit :La biere me parait sacrement renforcer l'importance de la gestion de l'ordre du tour...A Birmingham, quelles que soient les parties, les brasseries et la gestion de la bière seront à mon sens toujours forcément au centre de tout.
Je pense qu'il faut considérer la bière comme une monnaie d'échange, disponible aussi bien chez soi que chez les autres (sous condition de réseaux avec ces derniers). Maintenant, tout les bâtiments ne demandent pas de la bière pour être valorisables. Et puis c'est à chaque joueur de se débrouiller au mieux, pour faire du commerce, d'avoir de la bière au bon moment; c'est une contrainte stratégique très intéressante.... et puis n'importe quel anglais te dira que c'est parfaitement thématique.
palferso dit :T-Bow dit :La biere me parait sacrement renforcer l'importance de la gestion de l'ordre du tour...A la lumière de mes 2 parties, la bière ne me semble pas renforcer l'importance de l'ordre du tour qui l'est tout autant à Lancashire. Par contre, l'ordre du tour est effectivement très fortement phagocyté par elle
Ca se tient, et c'est certainement plus precis que mon commentaire.
Par contre, effectivement, c'est presque inquietant en fait. On en revient au fait que cette gestion de la biere est peut-etre due a la decouverte, et qu'il faut esperer qu'elle va s'assouplir et se ramifier avec l'experience.
Le Zeptien dit :palferso dit :Hier soir, 2ème partie de Birmingham me concernant avec toujours dans le casting messieurs Stfrantic et Manubis.
(....)
-J'ai dû faire un truc comme 6 ou 7 emprunts sur l'ensemble de la partie ce qui cadrait avec ce que je voulais mettre en place (tant en terme de coûts que de timing) dans le cadre de ma stratégie mais je doute qu'à Birmingham, une stratégie sans emprunt soit viable (alors qu'elle l'est potentiellement à Lancashire).
Purée, je viens de réaliser... 6 ou 7 emprunts ? Mais c'est énorme en terme d'action utilisée ! Comment ça se fait ?
Oui. Et je finis à près de 210 points... Même si les points à ce jeu sont relatifs et peuvent assez fortement fluctuer d'une partie à l'autre, la rentabilité des rails me fait assez peur et me semble encore bien, bien plus forte qu'à Lancashire:
-édifices qui donnent 2 points par connection.
-mise en place du couple brasserie-quadruple rail très aisé à mettre en place, à se garantir et qui, en schématisant, pour le même nombre d'actions qu'une activation de grosse industrie (brasserie-construction-vente) te fait gagner à la fois un nombre de points faramineux (et potentiellement bien plus important qu'à Lancashire), des actions, plus de facilités/d'ouvertures dans la gestion de ta main (aspect encore plus important à Birmingham qu'à Lancashire où, en particulier, l'augmentation des industries et l'histoire des points de vente te rendent bien plus sujet à avoir des mains peu optimales), et est bien plus facile/rapide à mettre en place vu que pour les ventes, il faut en plus être connecté au bon point de vente.
Et tout cela soulève de nombreux problèmes potentiels:
-si les grosses industries n'emboitent pas le pas aux railleurs, elles vont très probablement se faire tauler et si elles leur emboîtent le pas, elles utilisent leurs bières pour autre chose que pour s'activer... Cela limite donc l'intérêt et la pérennité d'une voie grosses industries.
-On en revient donc à des schémas d'optimisation de la bière qui semblent assez obligatoires et qui risquent donc de s'avérer vite répétitifs, risquant de faire que le rail va toujours tourner autour des mêmes types d'enchainements d'actions visant quasi systématiquement à épuiser dans la foulée la bière que l'on injecte. Je ne vois absolument pas aujourd'hui l'intérêt de laisser des bières traîner sur le plateau (sauf pour nos adversaires...).
-les filatures en rail peuvent s'activer par deux pour une action de vente si on se débrouille bien dans sa planifiaction construction/ordre du tour pour ne pas se faire piquer ses bières. Mais pour un prix plus ou moins similaire à la construction d'un quadruple rail, on se retrouve avec plus d'actions dépensées (brasserie-construction-construction-vente) pour un nombre de points qui ne sera pas forcément très supérieur (voire même moindre) que 4 rails et pour des ouvertures moindres en terme d'utilisation de l'espace.
-c'est pire pour les Poteries qui, contrairement aux filatures, ont une forte inertie dans leur développement et sont limitées, dans le cadre d'un schéma visant à se garantir de ne pas se faire piquer sa bière, à une industrie activée par vente à partir de la III (la I reste intéressante). Il y a certes les tonneaux des points de vente, mais c'est peu et là aussi, les Poteries sont sous-représentées par rapport aux filatures et manufactures. Leur rentabilité me semble donc encore plus faible et ultra opportuniste (pour ne pas dire aléatoire en fonction des options prises). Les chantiers à Lancashire étaient également des édifices opportunistes mais tu étais certain d'avoir un certain retour sur investissement dès leur construction...
Encore une fois, je pense (mais ne demande qu'à me tromper) que la bière implique trop directement et massivement trop de pans du jeu. J'ai des idées pour notre prochaine partie. On verra si ma main me permettra de peu ou prou les mettre en oeuvre et j'espère avoir de bonnes surprises.
Une question : comment tu t’assures ton quadruple rails ? Car tu fais ta première doublette assurée via l’ordre du tour en ayant posé tes tonneaux de bière le coup d’avant ok. Mais pour la deuxième doublette ? Les autres joueurs jouent avant que tu ne puisses la faire, et comme tu le dis laisser trainer des bières c’est être idiot.
Du coup moi si je vois ca, je te pique la bière pour faire une vente ou pour construire du rail… Et si par malchance je n’ai pas les sous pour le faire, il doit bien y avoir l’un de mes deux compères qui va pouvoir le faire avant que tu ne rejoues…
Sinon les rails c’est certes puissant, plus qu’à L, mais les industries restent un truc très interessant également. Après ca va dépendre du contexte de la partie bien sur.
Je trouve, en tout cas j’ai eu cette impression, qu’on monte beaucoup plus vite en revenu via celles-ci. Du coup rapidement moi je me suis retrouvé avec environ 20£ par tour dans ma dernière partie. Bon ben j’ai quasi pas fait de prêts à part un en tout début de partie pour lancer la machine. Résultat contrairement à toi qui en fait 6 ou 7, j’économise 5 à 6 actions. Donc même si mes autres actions sont moins rentables directement en terme de points, j’ai encore 5 ou 6 actions pour scorer. Donc des actions un peu moins rentables, mais en plus grande quantité.
Tout ca pour dire que je pense que l’idéal reste un mix intelligent des deux, en s’adaptant à la configuration de la partie, et que tout n’est pas si figé contrairement à ce qu’un regard sans doute biaisé par l’amour de L laisse penser.
Je n’ai pas encore joué à Brass B, mais c’est bien comme à Brass L, tu joues 2 deux actions à la suite, donc tu peux poser 4 rails en un tour non ?
Désolé si je réponds à côté