MrGirafe dit:Wasabi dit:Il y a quand meme une chose tres positive du cote bruleurs de voitures comme du cote gouvernement, c'est qu'il n'y a pas eu mort d'homme.
Voila, il y a eu mort d'homme maintenant. ici
...
Il y a eu mort d'un homme, mais pour le moment rien ne permet d'affirmer qu'il y a un lien direct avec les évènements dont on parle. Il y a enquête.
De toute manière, aucune violence n'est justifiable et certainement pas pour une prétendue inégalité des chances. Ce ne sont pas les chances qui sont inégales, c'est le point de départ qui est très bas. La scolarité est bonne pour tous en France et permet à celui qui la suit de pouvoir s'en sortir.
Il s'agit actuellement et comme toujours d'une minorité parmi la grande majorité de gens paisibles et positifs qui agissent avec violence et de plus contre des personnes défavorisées.
Pour ma part, on vivait à 6 dans 24 m² et aucune envie de violence. On travaillait sur la table de la salle à manger ou parterre et puis voilà. Je ne me suis jamais senti malheureux.
D'autre part il existe aussi bon nombre de sdf qui ne mettent pas le feu.
Il y a aujourd'hui deux problèmes : les violences gratuites (les mêmes qui s'exercent lors des matches de foot surtout à Paris) et l'état des banlieues à fort taux d'émigrés (première ou deuxième génération) qui sont par essence pauvre sinon ils ne seraient pas venu en France dans l'espoir d'améliorer leur condition (hélas, mirroir aux alouettes).
Les deux problèmes sont très difficiles à résoudre et nécessitent une réelle collaboration des familles concernées et un consensus entre tous les partis politiques.
Le facteur agravant de la situation précaire des dites banlieues, c'est la fermeture des centres villes du fait de l'augmentation indécente du prix de l'immobilier : les villes intra muros sont devenus des places réservées aux nantis où les pauvres ont uniquement le droit de circuler sur les trottoirs et pour certains d'y dormir et mourrir.
Si comme je persiste à le dire, toute violence est condamnable, il n'en deumeure pas moins que celle d'aujourd'hui porte un phare sur le travail social à effectuer pour redonner espoir et confiance aux défavorisés.
Mais cette violence n'est pas nouvelle chez les ados. Autour de l'année 1960, on a connu les bandes de "blousons noirs" qui terrorisaient autrement les villes notamment lors des bals et autres fêtes populaires en se battant à coup de chaînes de vélo et barres de fer, pratiquant les viols collectifs et équipées sauvages avec des voitures empruntées.
Et puis en 1968 il y a eu les casseurs qui n'en avaient rien à foutre des revendications liées aux grèves, mais qui en profitaient pour épancher leur besoin de s'exprimer par la violence.
Souhaitons que les hommes politiques de droite comme de gauche se mettent réellement au travail en regardant la situation en face et cessent d'utiliser les problèmes actuels pour des raisons électoralistes qui risquent nous faire aboutir sur un résultat pire que la dernière élection présidentielle.
Les contrôle de police me direz vous. Je ne doute pas qu'ils sont ciblés et pour beaucoup facteur agravant de la situation. On parle de Sarkozy aujourd'hui mais ceux qui ont connu la période Pasqua, Pandreau ont connu pire avec les fameuses opérations "coup de poing" (encerclement d'une zone urbaine et contrôle musclé des papiers d'identités). J'en ai personnellement fait les frais plus d'une fois du fait de mes cheveux longs (c'était alors un critère de choix pour les contrôles). J'ai été ramassé sans ménagement dans la station de métro place d'italie lors d'une opération "coup de poing" et amené dans un poste de police de la station pour contôle et interrogation par deux policiers : j'avais les cheveux long et un regard réveur donc j'étais drogué. Une fois "convaincu" que j'étais innocent, un des policiers m'a ramené gentiment à la sortie, où une haie de badots attendaient la sortie des artistes, non sans avoir tenter un ultime stratagème à pisser de rire : me prenant par l'épaule, il me dit "entre nous, tu peux me le dire maintenant, tu en prends ?"

(ah oui la différence fait que la police peux vous tutoyer)
Quelle a été ma réaction à ce que l'on appellerait maintenant des "provocations" policiaires : mettre le feu à des voitures, non ... tout simplement garder mes cheveux longs (non par plaisir, mais par provocation

)
Que la Paix soit avec nous ! Et les gardiens de la Paix avec