Challenge : Le grand dégraissage de ludothèque

Merci pour ta contribution Kaiser,

Attention au cout estimé, je le réécrit souvent, mais les jeux, du moment qu’ils sont revendables rapidement (je ne parle pas des jeux moyens en destockage) et achetés à bas prix ont un coût quasi proche du 0. Donc je le précise, nos jeux sont plutôt des actifs qu’une réelle dépense. Les 200 miens sont vendables pour chacun en quasi 1 semaine max du moment que je leur mets un prix raisonnable. Sachant que les 3/4 de mes jeux ont été achetés d’occasion.

Conclusion : Avec des achats intelligents, la pratique elle même est à coût nul. (Outre le temps et la logistique de revente)

Comment gérez vous les arguments avec les gens qui ne comprennent pas de voir une telle maison remplie de jeux?

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En même temps, revendre des jeux, c’est du boulot si tu n’habites pas une grande ville…

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Ta dernière question est rigolote car le maire m'a rendu visite il y a deux jours & a eu cette même incompréhension. Je lui ai répondu qu'il n'avait pas encore tout vu. Que j'en avais pour tout les goûts & que si quelqu'un, lui par exemple, avait une soudaine envie de jouer, je pouvais aisément y remédier, je ne serai pas le dernier à le rejoindre. Sinon, concernant ta ludothèque, si tu n'as -comme moi- aucun souci de place, je me demanderai ce qui me motive. Si tu n'as aucun souci de place, d'argent, de je ne sais quoi, ... pourquoi s'en créer un en se torturant pour savoir lesquels virer ... si tu ne le désires pas vraiment ? ... Pour ma part, je n'ai aucune pression, aucune envie de suivre la mode de l'écrémage & aucun souci de vivre avec mes quatre-cents jeux & ce n'est pas fini (qui étrangement ne m'ont pas coûté autant que les tiens.). Bref, si tu veux revendre, ce sera sans moi ^^
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J’ai énormément vendu. J’ai beaucoup moins de soucis à le faire après avoir joué une dizaine de parties d’un jeu que je trouve plaisant mais dont la revente ne me fera perdre quasiment aucun euros.

Soucis. Pour 4 jeux revendus, j’en achète un mais qui prend tout autant de place que les 4 autres… :rofl:

Exemple la totale d’Euthia ou Too Many Bones.

Je ne souhaite pas te suivre TTWD mais je comprends ton état d’esprit…
Moi j’essaye aussi de me séparer de quelques jeux mais je ne veux pas me prendre la tête… dès fois ça me prend mais je suis très peu efficace, pourtant j’essaye d’être bien placé dans les prix mais je ne veux pas faire d’expédition de jeux.
Certains jeux chez moi ont une histoire, des amitiés de joueurs, des parties mémorables, faire rejouer à Santiago d’amigo, ça a pas de prix! Ce n’est pas simple de se séparer de cela.

De fait, je me suis mis à acheter beaucoup moins de jeu, mais toujours un petit peu en les choisissant avec soin. Je fais par contre pas mal de prosélytisme… Je prêche je conseille je m’informe… parce que les jeux ben c’est une passion bien sympa quand même…

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C’est très facile, ça. Il suffit de questionner un peu ton interlocuteur, lui demander gentiment ce qu’il aime dans la vie. Il est très rare de tomber sur une personne sans passions ou loisirs, et à moins d’une personne qui a vraiment un budget tendu et du mal à boucler ses fins de mois, tout le monde dépense son argent quelque part.

Des exemples de gens interloqués par ma ludo (dans les 150 boîtes) j’en ai plein :

  • le pote étonné, gros fan de vélo, qui m’a finalement avoué se faire des petits plaisirs en achetant des petites pièces qui vont bien jusqu’à avoir un VTT qui vaut… 6000€.
  • le couple voyageur qui se vante de ne pas avoir trop de choses à la maison, mais qui part plusieurs fois par an à l’autre bout du monde et à 2500€ la semaine…
  • j’ai aussi croisé le joyeux anarchiste un peu punk, anti-accumulation et tout. Mais quand tu fais le compte de ses concerts quasi hebdo et que tu y ajoutes le budget “alcool festif”, on arrive vite au bout d’un an au prix d’une petite ludothèque. Et ce chaque année.
  • Également ceux qui se font plaisir avec la bagnole. J’ai roulé 8 ans dans une Panda 3 que j’ai remplacé par une Twingo électrique. Ça a 4 roues, ça m’emmène où je veux et ça se gare partout. Aucun jugement, hein, vraiment. Tant mieux pour ceux qui se font plaisir avec une berline ou un SUV, pour moi c’est juste un outil.

Tout est une question de choix, et en matière de loisirs, chacun a son budget quelque part. Même celui qui “ne fait rien de spécial”, tu finis par remarquer qu’avec ses abos Netflix/Disney+/Apple TV / HBO Max /Paramount/Canal + et le fournisseur annuel de la ligue 1,il peut vite en avoir pour 100€ par mois, ce qui chiffre un peu à la fin de l’année.

Voire aussi le smartphone qui vaut un SMIC, remplacé tous les 2 ans voire plus souvent (j’ai un smartphone 4 pouces riquiqui et un abo 20 Go à 15 balles)…

Comme je disais plus haut, il n’y a absolument pas de jugement de valeur. Pour moi, chacun est bien libre de dépenser sa thune comme il veut (même si, allez, je serais intérieurement sans doute un peu plus critique envers celui qui prends l’avion plusieurs fois dans l’année pour le plaisir…). Mais encore une fois, chacun sa liberté, moi je dépense avec plaisir dans le ludique (boîtes et week-end ludiques, comme celui de TricTrac cet automne).

(et en vrai de vrai, mon premier poste de dépense, et de loin, ça reste les 3 enfants. Mais là c’est que du plaisir)

Comme dit, en questionnant un peu (gentiment et avec empathie, hein), on trouve toujours un moment où l’autre réalise : “ah ben oui, t’as raison. C’est juste une passion en fait.”

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Sinon @thethinwhiteduke , la solution la plus simple est sous tes yeux depuis le début : tu postes ta liste de 200 jeux, et les TTiens vont t’aider à y faire un ménage raisonnable.
Tu verras, ça va bien se passer (:face_with_peeking_eye:).

Bon Dieu non seulement tu réponds exactement ce que j’allais répondre, mais en utilisant les mêmes exemples !!! (Le VTT a 6000€ m’a tué)

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Dans l’absolu je suis 100% d’accord avec la démarche.

Cela fait longtemps que j’ai arrêté de compter le nombre de boîtes chez moi (mais, à coup sûr, plus de 800), et ma pile de la honte contient environ 120 entrées dont je sais - sans être grand clerc - qu’au moins une vingtaine ne sortira jamais.
De manière toute aussi certaine, il me faudra vivre au moins jusqu’à 2037 pour espérer me dire : ça y est, j’ai joué à tout ça.
2037, c’est vraiment très, très loin.

Mais le dégraissage, même si j’y pense de temps à autres, je crois bien que je ne m’y résoudrai pas - ou alors dans une situation précise.
Parce que quand j’ai commencé à acheter des jeux, c’était pour une raison, et c’est je crois toujours la même depuis. Pas un désir de posséder, pas pour faire de photo rutilante, pas pour le plaisir érotique du depunchage.
Non, j’ai toujours acheté un titre en me disant : ça sera très bien pour telle ou telle configuration, avec telle ou telle personne. C’était juste ça : un espoir, une promesse de lendemains.

Aujourd’hui si je commençais à dégraisser, cela signifierait que je n’y crois plus.
Ne nous mentons pas : peut-être, au fond, est-ce le cas. Objectivement je sais que tout - voire la plupart - ne ressortira pas.
Et surtout, je sais que les lendemains ne devraient pas être aussi riches et joyeux que la foi de ma jeunesse le rêvait. Que les gens s’en vont aussi, parfois ; que la vie est finalement moins simple, plus occupée, plus âpre… que les heures sont plus courtes. Tout cela, rationnellement et émotionnellement, je le sais.

Mais le dire, l’affirmer par cet acte-là, pas sûr que j’en ai le cran. Ce faisant, j’amorcerais une pente dont j’ignore jusqu’où elle pourrait m’amener.

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De mon côté le dégraissage a ete fait il y a quelques temps.
Technique simple si le jeu n’est pas sorti dans l’année il part.
C’est ce qui m’a permis de passer d’une centaine de jeu à 60.
Même comme ça mes jeux ne sortaient pas assez je trouvais. Puis en plus j’ai commencé à aller en ludothèque et je me suis rendu compte qu’ine partie de ma ludothèque était disponible là-bas.
Finalement maintenant j’en ai environ 40 et je pense que je pourrai réduire à 30.

Même en organisant une soirée jeu une fois par semaine plus les parties avec madame et en famille, finalement on revient toujours aux même jeux.

Forcément, moins on a de jeux, plus on rejoue aux mêmes ^^ Ce que j'apprécie aussi, grandement, c'est quand je laisse le choix du jeu à mon visiteur ... passée la découverte des trente ou quarante jeux du salon -les plus joués-, voir l'émerveillement dans ses yeux devant le mur de jeux à l'étage est un vrai plaisir & il en revient toujours avec cinq ou six jeux, des jeux oubliés, des jeux mémorables, des jeux que j'ai plaisir à retrouver, des jeux que je peux enfin ressortir ... & qui changent des jeux routiniers. Ils sont là pour cela. Merci de me convaincre que je fais bien de les garder ;)
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On a une société de consommation qui effectivement nous invite à plein de dépenses sans qu’on s’en rende compte, comme la séance ciné pas chère avec la carte d’abonnement mais qui s’accompagne du gros seau de popcorn qui vaut le prix de la place, ou toutes les opérations ventes privés qui nous font acheter des “bonnes affaires” c’est à dire des trucs qu’on n’aurait pas pensé à acheter sans ça.

Sujet souvent revenu, le jeu de société n’est pas un loisir très cher : ça occupe toute une soirée, 4 personnes à la fois ( argument souvent négligé que je met en avant), ça peut (ça doit même :wink: )se réutiliser, ça ne coûte pas en entretien (à par les sleevers compulsifs :yum:), ça peut se revendre sans trop de décote.

Jamais eu de personne qui m’ait fait de remarque sur la question budget, ni place (mais bon plus facile à gérer en maison). Par contre j’ai assez souvent la question “Tu as joué à tout ?” / "tu connais les règles de tout ? " / “Tu as le temps de jouer à tout ça?”. Et j’enchaine en général derrière avec un “certains jeux demandent 45 minutes d’explications et occupent 4 heures” :grin:. Concepts que les néophytes ont du mal à envisager :thinking:

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Je gère rien du tout, je fréquente tout simplement pas les gens qui posent ce genre de question :grin:.
Blague à part, ça fait bien longtemps que je n’ai pas eu droit à un étonnement devant autant de jeux.

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Perso j’ai trouvé une demi-solution : la médiathèque.

Mieux que ça , j’ai créé la section jds de la médiathèque du boulot , comme ça je peux choisir ce que je veux sans encombrer ma maison ^^

Demi-solution, car je suis quand même tenté d’acquérir des jeux qu’on a déjà à la médiathèque tellement ils sont bons.

Je suis ! Je participe à la ludothèque de ma commune… ça permet d’assouvir ma soif de nouveauté et je suis confronté à des gouts différents c’est sympa!!

Facile ! Tous mes jeux sont dans une pièce dans la cave et mes invités n’y ont pas accès.
Et s’ils me demandent s’ils peuvent aller voir je leur dis que la pièce est plombée en radon ! :grin:
Bon, maintenant il va falloir trouver une solution pour les 3000 BDs dans le salon … :face_with_monocle:

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En quelques lignes je peux t’apporter mon expérience.

Et tout d’abord, chacun fait comme il pense bon pour lui et si les autres ont le droit d’avoir un avis propre ça ne doit pas tourner en jugement ni créer un auto-jugement.

2020 je devais avoir plus de 100 jeux dans ma ludo et frustrée de ne pas assez sortir sur ma table toutes ces boîtes pleines de bonheur ludique j’ai décidé de « dégraisser ». Là aujourd’hui j’en suis à 41 jeux dans ma ludothèque.
Même les jeux que j’aimais beaucoup sont passés sur la sellette du « reste ou revente ? ». Aussi je me suis séparée de jeux comme Shakespeare, Clans of Caledonia, Pillards de Scythie, La Guilde des Expéditions Marchandes ou Western Legends que j’adore vraiment beaucoup. Dans la balance sont venus plusieurs questions pour m’aider à ma décision de revente ou non :

  • est-ce que le jeu sortira sur ma table ?
  • est-ce que j’ai possibilité d’y jouer ailleurs ? (amis, ludothèque, bar à jeux)
  • est-ce que je peux poser le jeu sur la table sans relire les règles depuis le temps que je n’y ai pas joué ?

Et même une fois cette décision prise, parfois je me dis que je serais capable de racheter le jeu :smile: et puis je me rappelle qu’il est dispo en bar à jeu, que je ne me souviens même plus des règles ou que ludimoitié ou les potes n’avaient pas kiffé etc…

Après ces choix s’inscrivent dans des envies de vie strictement personnels. Les exemples que donne @znokiss sont criants de vérité. Si chez on s’inscrit dans une démarche de moins consommer/dépenser au quotidien c’est pcq nos envies de vie se tournent vers les road-trips avec nos enfants pour leur faire découvrir le monde et l’autre.

Pour en revenir au projet de base, je pense que la première question à te poser c’est « est-ce que toi tel que tu vis les choses ça te va ainsi ? ».

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À peu près le même scénario , une collection de 200 jeux qui s’est construite sur des critères assez stricts , et de la place limitée.
Depuis 3-4 ans c’est full.
Les actions mises en place

  • ne pas acheter de jeu de moins de 3 ans (attendre que le filtre de la hype retombe)
  • ne pas acheter avant d’avoir identifié quoi vendre pour faire la place
  • revendre le superflu (mais y’en a peu) : par ex Pandemic, Nidavellir, Ethnos v1 ayant récemment acquis la v2
  • devenir gestionnaire / animateur jds à la médiathèque du boulot (pour acheter qq nouveautés prometteuses , lauréats de prix ludiques…)
  • se forcer qq temps à ne plus acheter hors extensions ou v2 remplaçant une v1 (le challenge strict a duré 12mois)

Donc non, tant que ça rentre dans l’espace alloué , je n’envisage pas de dégraisser, mais plutôt de limiter les achats (en 5 ans j’ai dû passer de 10-15 achats par an à 1 ou 2 et autant de reventes), en particulier grâce à un substitut (la médiathèque).

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Pourquoi le faire alors que l’envie n’est pas là ? C’est se prendre la tête pour rien.
Ne pas oublier que l’on ne vit qu’une fois.
Alors joue !

Et, pas de regrets ?

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