Chez Marcel (partie 1)

blancas' dit:
Deckard dit:C'est moderne, chez Marcel ! :mrgreen:

gné? :?:


voir là : http://www.trictrac.net/jeux/forum/view ... 391#621391

ha oui, comme dirait le grand philosophe anglo-saxon Mika :

“Momma, momma papa, shock shock me,
Shock shock me, shock shock…”

El comandante dit: En défendant les couleurs de la Corée du Nord (avec mon surnom "Kim-III-Sung"), mon coéquipier - un honorable ressortissant helvétique - et moi-même terminons troisièmes du Championnat du Monde de Baby-foot, La Paz, Bolivie, 3400 m.


respect ! :pouicbravo:
ça doit faire du bien ... :^:
Kouynemum dit:
El comandante dit: En défendant les couleurs de la Corée du Nord (avec mon surnom "Kim-III-Sung"), mon coéquipier - un honorable ressortissant helvétique - et moi-même terminons troisièmes du Championnat du Monde de Baby-foot, La Paz, Bolivie, 3400 m.

respect ! :pouicbravo:
ça doit faire du bien ... :^:


Ca aide clairement à faire passer la bière.
Kim rules. Atomic team. :kingpouic: :poufpouic:

:wink: :lol:

Bonjour, les gens !

Tiens, Marcel, encore une petite qui m’a fait sourire ce matin

Papier de verre - Hervé Le Teillier - Le Monde 10 09 07

Les régimes sociaux (A), c’est fini,
la réforme est prête (B),
les partenaires (C) n’ont qu’à signer.
Remplacez A par “notre histoire”, B par “ta valise” et C par “tu” :
Fillon négocie comme ma femme.


:)

et moins drôle, mais très intéressant, regarde dans Le Monde de samedi : il y a un entretien avec R.Badinter qui pose la réflexion. :pouicintello:

Marcel, lis-moi donc l’article; je suis pas abonné :pouicboulet:

Deckard dit:Marcel, lis-moi donc l'article; je suis pas abonné :pouicboulet:


oups, j'avais oublié
Marcel est occupé dans l'escalier, en attendant
voilà le texte en copié/collé

Robert Badinter, sénateur (PS) des Hauts-de-Seine et ancien ministre de la justice
Robert Badinter : "Ne pas confondre justice et thérapie"LE MONDE | 08.09.07 | 12h55 • Mis à jour le 09.09.07 | 14h21

Nicolas Sarkozy a annoncé des mesures nouvelles sur la justice, à l'occasion de plusieurs faits divers. A chaque fois, il affirme son intention de se placer du côté des victimes. Quelle doit être la place de la victime dans le processus judiciaire ?

La justice pénale doit impérativement prendre en compte les intérêts de la victime, assurer le respect de ses droits et la réparation des préjudices subis. La victime doit être traitée en justice avec toute l'humanité que sa souffrance appelle. J'ai été le témoin jadis de l'indifférence avec laquelle l'appareil judiciaire traitait la victime. A la chancellerie, j'ai beaucoup oeuvré pour étendre les droits et améliorer la condition des victimes d'infractions. Depuis lors, des progrès sont encore intervenus.


Mais il faut rappeler que la justice pénale n'a pas pour mission d'être une thérapie de la souffrance des victimes. Elle a une fonction répressive, dissuasive et expressive, car elle exprime les valeurs de la société. Mais elle ne saurait avoir une finalité thérapeutique. Il existe des systèmes judiciaires, notamment anglo-saxons, qui n'admettent pas la victime comme partie dans le procès pénal, la réparation de son préjudice étant assurée par les juridictions civiles.
Ce n'est pas notre choix et l'on doit s'en féliciter. Mais au nom de la souffrance des victimes, qui appelle toute la solidarité de toute la société, nous ne devons pas altérer le difficile équilibre de la justice pénale qui repose sur les principes du procès équitable inscrit dans la Convention européenne des droits de l'homme.
Or nous assistons à une sorte de dérive. Se proclamer du côté des victimes est toujours politiquement profitable. Qui serait contre ? Nous sommes dans une société d'émotion qui se veut compassionnelle. Rien ne mobilise plus l'émotion que le crime et la souffrance des victimes, décuplée par la médiatisation et la puissance des images à la télévision. Cela nourrit la pulsion de vengeance qui est au coeur de la réaction humaine en présence d'un crime atroce. Mais la justice ne peut se confondre avec la vengeance ni avec la compassion pour les victimes. C'est ce qui rend son exercice si difficile. Rappelons-nous l'affaire d'Outreau...

En matière de justice, on a l'impression que la loi est modifiée à chaque fait divers. Peut-on construire une politique pénale de cette façon ?

Devant la vague émotionnelle que suscite un crime odieux, les femmes et les hommes politiques se sentent interpellés. La réponse la plus simple consiste à dire : faisons une loi pour éviter que cela se reproduise. Regardons ce qui est advenu depuis 2002 en matière de récidive, notamment celle des délinquants sexuels. Alors que la loi Guigou de 1998 avait déjà instauré un suivi socio-judiciaire, on a voté successivement les lois Perben 1 et 2, la loi sur la récidive de 2005, celle sur la prévention de la délinquance en mars 2007, un nouveau texte à la session extraordinaire de juillet, et on nous annonce une nouvelle loi à la rentrée parlementaire !
La multiplication des lois, sans chercher à s'assurer de leur efficacité, engendre un désordre législatif préjudiciable. Trop de lois nuisent à la Loi. Quel bilan a-t-on fait de l'ensemble de ces textes ? Quelle a été l'effectivité de leurs dispositions ? On est entré dans un système où la loi devient un mode de communication politique. Mieux vaudrait s'assurer de sa mise en oeuvre.
Prenons le cas de l'affaire Francis Evrard. Elle pourrait faire l'objet d'une commission d'enquête parlementaire. Pourquoi, dans ce cas, l'arsenal des dispositions inscrites dans les lois existantes n'a-t-il pas fonctionné ? Pourquoi les mesures de surveillance judiciaire ont-elles été inopérantes ? A-t-il fait l'objet d'un traitement psychiatrique en détention ? A-t-on mobilisé juges de l'application des peines, psychiatres, agents d'insertion et de probation à sa sortie ? Cette affaire grave révèle une série de dysfonctionnements auxquels il serait plus urgent de porter remède que de légiférer dans la hâte.

La principale mesure est celle d'un hôpital-prison pour délinquants sexuels dangereux, où ils iraient après leur peine. Que pensez-vous de cette initiative ?
Il faut bien mesurer que ce qui s'annonce là est un changement profond de la fonction du juge. Que prévoit-on ? Le juge sera en présence d'un détenu qui aura purgé entièrement sa peine, qui "aura payé sa dette à la société", comme on le dit familièrement. Que va-t-on demander à ce juge ? Au vu d'un rapport d'expertise psychiatrique - et la psychiatrie n'est pas une science exacte -, le juge devrait décider la détention de quelqu'un qui n'aurait pas commis de nouvelle infraction, mais qui recèlerait en lui la possibilité d'en commettre, en fonction d'une dangerosité présumée. Le juge ordonnerait une détention sans infraction ni condamnation !
Je crains que pour pallier les carences dont on aura fait preuve, dans le traitement des condamnés au cours de l'exécution de leur peine, on ne crée un système judiciaire destiné à mettre à l'écart, sinon à éliminer, des individus en raison d'une dangerosité présumée. Nous sommes là en face d'un choix très grave pour l'avenir.

Quelle solution faudrait-il mettre en place ?
Il faudrait, dès l'arrivée en détention de tels condamnés, mettre en place un véritable projet pénitentiaire, élaboré à partir d'un bilan médical et psychiatrique. Il faudrait élaborer un programme de traitement pour les années à venir en détention et au-delà dans le cas d'une libération conditionnelle ou d'une surveillance judiciaire.
Il faudrait qu'une telle prise en charge soit effective, qu'elle ne soit pas seulement inscrite dans la loi ou sur des circulaires sans être réellement appliquée. Si l'on ne mobilise pas tous les moyens de traitement pendant que de tels criminels sont en prison durant des années, alors comment supprimer ou atténuer leur dangerosité et préparer leur sortie ?
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propos recueillis Alain Salles
Article paru dans l'édition du 09.09.07.

Effectivement… ça laisse… une drôle d’impression…

Yep…

Il faudrait surtout une vraie séparation des pouvoirs !

Mais maintenant que le judiciaire couche avec l’executif !
Que le législatif ne sert plus à rien…

C’est mal barré ! :cry:

forest dit:Yep...
Il faudrait surtout une vraie séparation des pouvoirs !
Mais maintenant que le judiciaire couche avec l'executif !
Que le législatif ne sert plus à rien...

arrête, on dirait la República de las Bananas.

Yep…

El comandante dit:
forest dit:Yep…
Il faudrait surtout une vraie séparation des pouvoirs !
Mais maintenant que le judiciaire couche avec l’executif !
Que le législatif ne sert plus à rien…

arrête, on dirait la República de las Bananas.


Je te le dis Marcel ! C etait mieux avant…

Salut Marcel,

tu peux me préparer un pot belge, je dois partir courir, et avec le WE que j’ai passé, j’suis pas encore très frais … :?

Allez Marcel, je paye ma tournée de mousse pour cette dernière semaine d’expat

ahh une petite mousse c’est sympa !

:)

ça va la compagnie ?

merci pour la petite mousse !

salut, Miss Girafe, une petite vidéo ?

les gens disparaissent, réapparaissent… J’ai l’impression qu’il y a plutôt pas mal de désertions ces temps-ci…

El comandante dit:les gens disparaissent, réapparaissent... J'ai l'impression qu'il y a plutôt pas mal de désertions ces temps-ci...


Oui, ça s'appelle la reprise du travail ! :lol:
le gdal dit:
El comandante dit:les gens disparaissent, réapparaissent... J'ai l'impression qu'il y a plutôt pas mal de désertions ces temps-ci...

Oui, ça s'appelle la reprise du travail ! :lol:


:lol:
pourtant voir la différence de fréquentation de TT entre le ouikène et la semaine, je n'ai jamais eu l'impression que le travail nuisait au forum, bien au contraire... :wink:

Marcel, un truc qui réveille…

Pour ceux qui se demandaient si les australiens avaient le tête à l’envers, ben je confirme qu’avec leurs horaires débiles, on est bien la tête à l’envers :lol:

Bon, l’après-midi commence, à la prochaine

Bien le bonjour, Monsieur Fadest…

Je dois avoir du sang australien, moi… :mrgreen: