[Cinema] Arrietty, ou les Minipouss à la sauce Ghibli

Cela me donne terriblement envie de le revoir ! :pouiclove:

:pouiclove: :pouiclove: :pouiclove: :pouiclove: :pouiclove: :pouiclove:

Ouin !!! Moi aussi je veux un totoro :pouiclove:

C’est tout doux et c’est encore plus confortable qu’un lit à eau :clownpouic:


A noter la merveilleuse musique de Joe Hisaichi sans quoi l’émotion ne serait pas la même…

Sans contestation possible l’un des plus grands dessins animés de l’histoire. Merci M. Miyasaki pour tout le bonheur que vous nous avez donné et que vous donnerez à encore plein de petits n’enfants. C’est quand même fou ce film a plus de 20 ans (1988) et il a pas pris une ride.

Totoro c’est de la bombe atomique,

notre puce de 2 ans est fan (non elle ne fait pas que regarder la télé) après un WE chez ses grands parents qui n’avaient que ce DVD elle a accroché a mort, et je reste scotché devant sa capacité à tenir tout le film.
Bon le problème c’est que maintenant elle appelle les lapins Totoho ^^.

Ponyo on l’a à la maison mais je ne l’ai pas encore vu, du coup j’hésite à lui mettre car je ne sais pas si il est aussi “mignon” (pas de violence, très calme…)

Pour sur Arriety finira dans la dvdthèque si on ne va pas le voir au ciné (ce qui est fort probable).

Sinon au niveau des Ghibli, c’est avec Pompoko que j’ai eu le plus de mal,et le tombeau est mon fétiche juste devant Porco Rosso, mais il y en a certains que je n’ai pas vus…

pas assez de temps pour faire tout ce que l’on voudrait :bonnetpouic:

jokerounet dit:Ponyo on l'a à la maison mais je ne l'ai pas encore vu, du coup j'hésite à lui mettre car je ne sais pas si il est aussi "mignon" (pas de violence, très calme...)


Non, il n'est pas aussi mignon et intimiste. Ça bouge beaucoup et elle n'y comprendra pas grand chose à son âge (même si c'est clairement son deuxième film le plus enfantin, avec Totoro).
Totoro, ça n'a pas besoin de s'expliquer, ça se ressent juste. Aucun autre film de Miyazaki n'est comme lui.

merci Rody,

je vais de toute façon attendre un peu avant de lui montrer, déjà le voir moi-même.

MOz dit:
benderouen dit:Ghibli c'est toujours bon, y a de la magie dedans :D

Souvent, mais pas toujours. Récemment, Ponyo sur la falaise, c'était quand même bien nul.


Quelque chose me dit que vous êtes plusieurs à être passés à côté de la double lecture... :roll:

Quoiqu'il en soit, ponyo est un petit bijou. :pouicintello:
dardar dit:Quelque chose me dit que vous êtes plusieurs à être passés à côté de la double lecture... :roll:


Double lecture ? :?
dardar dit:Quelque chose me dit que vous êtes plusieurs à être passés à côté de la double lecture... :roll:
Quoiqu'il en soit, ponyo est un petit bijou. :pouicintello:

Tout à fait d'accord :pouicok: Mais il semble que certains aient perdus leur âme d'enfant :babypouic:

Une (très) rapide analyse de Ponyo, issue de Wipipédia (il y en a des bien plus complètes en fouillant un peu) :

[…]Moins sombre que les précédents, ce film pour enfants est comparé à Mon voisin Totoro. Il a toutefois été parfois critiqué au Japon à cause de sa trop forte dramatisation et de la trop grande complexité des thèmes ; mais la beauté de la réalisation et des images (en particulier des effets de couleur) a été soulignée. La critique occidentale souligne la sensibilité des dessins et la force des sentiments familiaux (lien mère enfant, peur de l’abandon, de la séparation et de la mort) qui permet une forte identification des enfants, public cible, avec une musique et un happy end dans l’esprit de Disney. On peut d’ailleurs remarquer une similitude de thème avec le film La Petite Sirène (film, 1989) de Dinsey6.
L’auteur y reprend ses thèmes: force des femmes, rapport entre la technique (la culture), l’humain (l’enfance) et la nature, l’opposition entre la face civilisée et la violence incontrôlée du monde. D’un côté, le sorcier écologiste, amoureux de la déesse mer avec qui il a eu Ponyo, se coupe des hommes pour restaurer la puissance de la nature. De l’autre, les hommes dépendent de la nature, (père de Sosûke) ont une peur ancestrale de ses pouvoirs (Toki) et veulent s’en protéger ou l’étouffer (pollution, bocal).
L’amour de Ponyo et Sosûke permet un nouvel équilibre: sans renoncer aux bonheurs de la technique (voiture, gaz, alimentation lyophilisée, bateau), sans négliger la puissance naturelle (Ponyo crache puis provoque un véritable tsunami), forces de la nature et humanité peuvent faire la paix. Mère nature et humanité maternelle concluent cet accord : Sosûke le petit homme protègera Ponyo l’être hybride comme la petite sirène. Elle, en retour, l’aimera et cessera de le menacer par ses pouvoirs incontrôlés. Ce nouveau rapport entre l’homme nature et la nature humanisée débouche aussi sur un nouveau dialogue entre les générations. La responsabilité des adultes est de laisser les nouvelles générations vivre ce contrat et d’en faire profiter des personnes âgées.


En bref, que des thèmes très chers à Miyazaki, et déjà présents dans tous ses films… et qui ne parlent pas du tout au premier abord aux (jeunes) enfants.

Rody dit:Une (très) rapide analyse de Ponyo, issue de Wipipédia (il y en a des bien plus complètes en fouillant un peu) :
[...]Moins sombre que les précédents, ce film pour enfants est comparé à Mon voisin Totoro. Il a toutefois été parfois critiqué au Japon à cause de sa trop forte dramatisation et de la trop grande complexité des thèmes ; mais la beauté de la réalisation et des images (en particulier des effets de couleur) a été soulignée. La critique occidentale souligne la sensibilité des dessins et la force des sentiments familiaux (lien mère enfant, peur de l'abandon, de la séparation et de la mort) qui permet une forte identification des enfants, public cible, avec une musique et un happy end dans l'esprit de Disney. On peut d'ailleurs remarquer une similitude de thème avec le film La Petite Sirène (film, 1989) de Dinsey6.
L'auteur y reprend ses thèmes: force des femmes, rapport entre la technique (la culture), l'humain (l'enfance) et la nature, l'opposition entre la face civilisée et la violence incontrôlée du monde. D'un côté, le sorcier écologiste, amoureux de la déesse mer avec qui il a eu Ponyo, se coupe des hommes pour restaurer la puissance de la nature. De l'autre, les hommes dépendent de la nature, (père de Sosûke) ont une peur ancestrale de ses pouvoirs (Toki) et veulent s'en protéger ou l'étouffer (pollution, bocal).
L'amour de Ponyo et Sosûke permet un nouvel équilibre: sans renoncer aux bonheurs de la technique (voiture, gaz, alimentation lyophilisée, bateau), sans négliger la puissance naturelle (Ponyo crache puis provoque un véritable tsunami), forces de la nature et humanité peuvent faire la paix. Mère nature et humanité maternelle concluent cet accord : Sosûke le petit homme protègera Ponyo l'être hybride comme la petite sirène. Elle, en retour, l'aimera et cessera de le menacer par ses pouvoirs incontrôlés. Ce nouveau rapport entre l'homme nature et la nature humanisée débouche aussi sur un nouveau dialogue entre les générations. La responsabilité des adultes est de laisser les nouvelles générations vivre ce contrat et d'en faire profiter des personnes âgées.

En bref, que des thèmes très chers à Miyazaki, et déjà présents dans tous ses films... et qui ne parlent pas du tout au premier abord aux (jeunes) enfants.


Tu ne m'apprends pas grand-chose là. C'est assez évident quand on voit le film. Trop sûrement.
MOz dit:
Rody dit:Une (très) rapide analyse de Ponyo, issue de Wipipédia (il y en a des bien plus complètes en fouillant un peu) :
[...]Moins sombre que les précédents, ce film pour enfants est comparé à Mon voisin Totoro. Il a toutefois été parfois critiqué au Japon à cause de sa trop forte dramatisation et de la trop grande complexité des thèmes ; mais la beauté de la réalisation et des images (en particulier des effets de couleur) a été soulignée. La critique occidentale souligne la sensibilité des dessins et la force des sentiments familiaux (lien mère enfant, peur de l'abandon, de la séparation et de la mort) qui permet une forte identification des enfants, public cible, avec une musique et un happy end dans l'esprit de Disney. On peut d'ailleurs remarquer une similitude de thème avec le film La Petite Sirène (film, 1989) de Dinsey6.
L'auteur y reprend ses thèmes: force des femmes, rapport entre la technique (la culture), l'humain (l'enfance) et la nature, l'opposition entre la face civilisée et la violence incontrôlée du monde. D'un côté, le sorcier écologiste, amoureux de la déesse mer avec qui il a eu Ponyo, se coupe des hommes pour restaurer la puissance de la nature. De l'autre, les hommes dépendent de la nature, (père de Sosûke) ont une peur ancestrale de ses pouvoirs (Toki) et veulent s'en protéger ou l'étouffer (pollution, bocal).
L'amour de Ponyo et Sosûke permet un nouvel équilibre: sans renoncer aux bonheurs de la technique (voiture, gaz, alimentation lyophilisée, bateau), sans négliger la puissance naturelle (Ponyo crache puis provoque un véritable tsunami), forces de la nature et humanité peuvent faire la paix. Mère nature et humanité maternelle concluent cet accord : Sosûke le petit homme protègera Ponyo l'être hybride comme la petite sirène. Elle, en retour, l'aimera et cessera de le menacer par ses pouvoirs incontrôlés. Ce nouveau rapport entre l'homme nature et la nature humanisée débouche aussi sur un nouveau dialogue entre les générations. La responsabilité des adultes est de laisser les nouvelles générations vivre ce contrat et d'en faire profiter des personnes âgées.

En bref, que des thèmes très chers à Miyazaki, et déjà présents dans tous ses films... et qui ne parlent pas du tout au premier abord aux (jeunes) enfants.

Tu ne m'apprends pas grand-chose là. C'est assez évident quand on voit le film. Trop sûrement.


Il est pas si mal ce résumé, c'est la lecture "classique" du film, mais son niveau d'accès n'est pas forcément plus simpliste que celui de princesse mononoke (la référence :pouiclove: ).

Les différences sont davantage de l'ordre du traitement, plus enfantin, voire des principaux thèmes abordés, plus grand public que Mononoke par ex.

Mais d'autres lectures mettent en avant une métaphore plus proche d'Alice au pays des merveilles que de la petite sirène (référence évidente citée par l'auteur), notamment concernant l'émancipation d'un protagoniste féminin et la découverte de son être (féminité, capacités physiques, volonté très "adolescente" de puissance, plaisir?).

Mais il se peut aussi que cette vision du film ait pu échapper à son auteur, d'autant que les 2 histoires comportent des similitudes...

Concernant le côté enfantin, beaucoup de puristes considèrent que Miyazaki s'était perdu dans des univers inutilement loufoques et bazardesques (chihiro, le château ambulant) et qu'il revient ici à l'essence même de son art, faisant de ponyo un de ses meilleurs films. Je suis assez d'accord.

Ce qui me fait attendre avec une extrême impatientience...

Ninokuni!

:arrow: http://www.youtube.com/watch?v=yK-9V8aFr1I
dardar dit:Il est pas si mal ce résumé, c'est la lecture "classique" du film, mais son niveau d'accès n'est pas forcément plus simpliste que celui de princesse mononoke (la référence :pouiclove: ).
Les différences sont davantage de l'ordre du traitement, plus enfantin, voire des principaux thèmes abordés, plus grand public que Mononoke par ex.


Il est même très bien. Mais ce n'est pas un argument pour me faire changer d'avis. Miyazaki reste un auteur. Il est évident qu'on retrouve dans tous ses films les mêmes thèmes, les mêmes problématiques, bref une certaine vision du monde. Comme tu le dis, le problème ici est dans le traitement. Tu dis "enfantin", j'ai envie de dire "niais" voire "cucul". C'est l'expression du romantisme de Miyazaki et de son penchant pour la guimauve et la mièvrerie. Franchement, à mes yeux, c'est sans commune mesure avec Mononoke, Chihiro ou Nausicaä.

Désolé, j’avais pas vu qu’il y avait déjà un sujet (mais j’aurais bien dû m’en douter…)

Rody dit:En fait, depuis Princesse Mononoke, c’est la première fois que j’ai vraiment envie d’aller voir un film de Ghibli, la bande annonce d’Arrietty me faisant penser à ses “vieux” films.


Tu ne devrais pas être déçu :mrgreen:

Comme je le disais donc ailleurs, le film est passé hier soir en avant-première à Paris. Au fil des scènes, j’ai revécu Kiki, Totoro, Mimi o sumaseba, Omohide Poro Poro, Chihiro, Nausicaä, Pompoko, et… Conan (le fils du futur). Autant de clins d’oeil involontaires de la part du réalisateur dans ce joli film qui n’a pas la puissance épique d’un Mononoko Hime, mais plutôt l’intimisme de Totoro et Omohide, et toujours la nature au premier plan grâce à ce jardin luxuriant.

Un petit extrait en français : http://www.youtube.com/watch?v=hpLIh1ad … r_embedded

Sortie la semaine prochaine !

Vu ce matin avec ma fille.
Qu’est-ce que c’est beau ! La rélève serait-elle enfin assurée ?
La patte Miyazaki est bien et bien là, mais la narration est différente : bien plus fluide que les derniers longs métrage du Maître. Dans Arrietty, il ya beaucoup de mélancolie, un peu d’écologie, énormément de tendresse et d’émotion. Comme d’habitude, on ne s’attend pas à la fin, malgré une histoire d’une simplicité déconcertante.
J’ai (enfin) retrouvé des émotions propres aux premiers films de Miyazaki (Nausicaa, Laputa, Totoro).

Ma-gni-fi-que.

Seule la musique (très belle) m’a un peu déconcerté. J’avoue avoir un gros faible pour les œuvres de Hisaishi, et cette musique celtique à la française est curieuse (même si elle va bien avec le film).

Pour les curieux, on peut trouver depuis hier dans pas mal de kiosques un hors série d’Animeland consacré au studio Ghibli (11 ans plus tard, c’est le deuxième consacré au studio, et il ne semble pas y avoir beaucoup de redites).

y a un DVD avec les courts métrages exclusifs ou c’est juste un article ??

jokerounet dit:y a un DVD avec les courts métrages exclusifs ou c'est juste un article ??


Il s'agit juste d'un article de 3 pages, faut pas rêver avec Buena Vista derrière... :mrgreen:

Je m’en doutais quand même beaucoup ^^

Rody dit:J'ai (enfin) retrouvé des émotions chère aux premiers films de Miyazaki (Nausicaa, Laputa, Totoro).
Ma-gni-fi-que.

Content de voir que tu n'as donc pas été déçu. :mrgreen:

Et merci pour l'info sur le hors série AnimeLand :)

Euh... Ninokuni sera peut-être le premier jeu vidéo officiellement Ghibli, mais on a déjà eu un RPG sur Playstation qui était designé par Isao Takahata, et qui en avait bien le parfum, à défaut de l'étiquette. Je n'ai plus le titre en tête, mais si ça vous dit je l'ai à la maison...

[EDIT] Ca m'est revenu : c'est Jade Cocoon :babypouic: