[Cinéma] Black Swan

viking dit:
Requiem for a dream a, malgré son côté clipesque (ou grâce à...), beaucoup marqué une génération (j'avais 18 ans en 2000) qu'on essayait d'arnaquer avec du Gladiator...


Pas sur que l'un soit moins une arnaque que l'autre. (et vice-versa).
Gladiator me parait même moins manipulateur.
air dit:
viking dit:
Requiem for a dream a, malgré son côté clipesque (ou grâce à...), beaucoup marqué une génération (j'avais 18 ans en 2000) qu'on essayait d'arnaquer avec du Gladiator...

Pas sur que l'un soit moins une arnaque que l'autre. (et vice-versa).
Gladiator me parait même moins manipulateur.


Moui, pour Gladiator, je parlais plus de l'écart entre la comm', le budget et le résultat.
Que je trouve médiocre.

En ce qui concerne Requiem for a dream, c'est sûr que le message "La drogue c'est mal" est hurlé plus que suggéré, oui. :modopouic:
(si c'est bien ça que tu veux dire, mais bon on est un peu HS désolé)

Baaaah… si ce n’est que je suis vraiment pas convaincu que le message de Requiem porte sur le fait que “la drogue c’est mal”… mais bon.
j’ai plus l’impression qu’il s’agit surtout de dénoncer les dérives névrotique d’une société qui va droit dans le mur. Drogues, médias, sexe, égocentrisme, égoïsme, solitude, j’en passe… le tout vu d’un œil relativement pessimiste mais surtout cru, qui ne se fait pas chier à faire 15.000 détours pour appeler un chat un chat.
Et ça, aidé par une réalisation exceptionnelle et une bande son de génie, j’aime. Non, j’adore.

Désolé pour le HS ^^

J’ai adoré. Scotché du début à la fin. Je pourrais développer des heures pour vous dire pourquoi mais en fait j’ai pas envie, tellement les arguments se baseraient sur des critères purement subjectifs (Portman énorme, scénar bien fichu, caméra aux petits oignons, réal au top). Juste un plaisir immense de cinéma comme j’en ai une ou deux fois dans une année.
Réussite totale.

Black Swan ne laisse pas indifférent mais le filme est quand même bien long a démarrer. Le personnage principal est aussi bien caricatural. Celà donne un conte noir moderne dans lequel il faut rentrer.
Je suppose que les amateurs de danse et plus particulièrement du Lac des Cygnes auront plus de ficelles pour bien saisir le lien entre l’histoire et la référence culturelle.
Cassel se double lui même très mal, comme d’hab’ et le style de tournage à l’épaule en permanence est un choix à mon avis bien contestable. Le mal de mer est assuré dès les premiers montages d’escalier…
Les personnages sont froids et on a bien du mal a s’identifier ou à compatir avec l’héroïne.
Cela dit, le malaise et la tension sont palpables et communicatifs, ce qui était surement le but de la réalisation. En celà le film est réussi et il propose une expérience cinématographique originale dans le sens ou on a du mal à le définir ou le cantonner à un genre.
Du cinéma d’auteur donc, intelligent mais à réserver aux amateurs.

PS: Je n’ai jamais été perméable à l’aspect “artistique” de la danse. Le film m’a encore plus confirmé dans mes à prioris ^^

Rody dit:Ah oui, dernière chose : je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Perfect Blue à plusieurs moments pendant le film.


Sauf que l'effet "tiroir" et perturbation du spectateur entre réalité et fiction est bien plus intéressant et marqué dans Perfect Blue.

Vive l'anime! ^^
Yahndrev dit:. Cassel se double lui même très mal, comme d'hab'


Ah oui, c'est vrai. Mais je n'écoutais pas vraiment ce qu'il disait. Et puis, je m'en fichais un peu du personnage. Il a une espèce de présence animale qui suffit à le rendre intéressant.
Cassel se double lui même très mal, comme d'hab'


ça t'apprendra à pas mater les films en VO!

hin, hin, hin :mrgreen:

Bonjour,
Vu et pas aimé du tout.
Je partais avec un apriori positif de ce que j’avais entendu ici et là. Je n’ai pas vu d’autres films de ce réalisateur.

Le scénario : parallèle entre l’histoire du lac des cygnes et le personnage principal de niveau d’une rédaction de 6ème. On comprend cela tout de suite et la fin devient évidente dès le début.

Utilisation d’effets sonores à outrance pour nous faire comprendre que Attention là il faut sursauter; style année 1960.

Caméra qui bouge dans tous les sens comme si la danse ne se suffisait pas à elle même.

Quelques scènes crus pour nous empêcher de bailler dans un scénario cousu de fils blancs et de plumes noires.

Fin volontairement pas fini.

Bref, je ne vois que l’interprétation de Natalie Portman de positif dans ce film.