Rody dit:Eric dit:Quand on utilise une source qui est un faux éhonté, on ne dit pas "le document existe" on dit "je me suis amusé à partir d'un faux éhonté" et là, tout de suite, ça passe mieux...
Ben... dans un documentaire ou un livre technique, ce seront honteux, effectivement.
Dans un roman ou un film, ou toute autre oeuvre de fiction, ça ne me dérange nullement. Ca permet même de mettre en avant le nombre incroyable de neuneus qui se trouvent parmi nous![]()
Personnellement, je trouve la Bible et ses multiples réécritures bien plus honteuses que Da Vinci Code, car ce ne sont point des romans.
+12.5 !
Je ne suis pas défenseur de Da V. Code mais bon faut arrêter un peu le délire et ne voir en cette oeuvre qu'un simple roman : entertainment !
Et si certains lecteurs le prennent pour argent comptant... tant pis... ça les fera rêver un peu... ou alors cela prouvera, si un thriller peut les faire douter, qu'il n'ont aucune foi en l'Eglise.
De Da Vinci Code, je retiendrai une chose très belle et fort bien mise en avant : Jésus était un homme formidable, meneur admirable, semeur d'une philosophie exemplaire.
On nous demande dans ce roman de se souvenir de l'Homme (et de ses amours d'Homme... Cf : "La Dernière tentation du Christ") et de son discours... pas de ses pseudo-miracle, ni des rituels, ni de la hierachie cléricale ou des luttes des diverses écoles.
Cette histoire veut simplement détacher le divin de Jésus... une sorte de Marthin L. King du désert... c'est, à mon sens, très noble de vouloir en arriver là.
(je tiens à signaler que je m'étais arrêté fort tôt de le lire pour, après avoir vu le film puis finalement lu entièrement l'ouvrage alors que je le dénigrais, avoir eu du plaisir, tout simplement. Et c'est dans ces moments où l'on ferme un livre que vous vous demandez où l'auteur voulait en venir. Pour moi, il s'agit juste de se souvenir du message extraordinaire que délivrait un homme, un guide, et d'oublier le flot réactionnaire de rites, messes et croyances grotesques qu'on y a greffé.)