MOz dit:Ca n'excuse rien. Il faut que ça reste crédible.
Et pourquoi donc ?
Si je regarde un Bond, je recherche pas mal de choses, mais certainement de la crédibilité (ou du réalisme).
MOz dit:Ca n'excuse rien. Il faut que ça reste crédible.
Mirmo dit:J'ai pas encore vu Quantum of Solace mais bon dans Casino Royale, y avait déjà de l'exagération et des trucs pas crédibles quand même hein !!
le poney dit:j'insiste, c'est toujours du n'importe quoi (je dois te rappeler les scènes de cascade en char avec P. Brosnan ?) c'est juste qu'on se laisse prendre au jeu plutôt que de chercher la cohérence.
Rody dit:Et pourquoi donc ?
je comprends ce que tu dis, juste que je ne me souviens pas de Casino Royale comme étant un film d’une grande cohérence.
Plus que les autres films peut-être mais toujours un superman sans slip rouge au-dessus de son pantalon
Pour moi, la différence entre les 2 films est simple:
Le premier, on se sent impliqué (style Piège de Cristal où on vit le truc avec le héros).
Le 2ème c’est un film d’action où il n’y a pas d’enjeu dramatique auquel se raccrocher.
A lire le début qui anime le sujet je trouve qd même qu’il y a une grosse confusion entre “cohérence” et “crédibilité” !
Que les James Bond n’est jamais été crédible je suis bien d’accord, même Casino Royal n’échappe pas à la règle.
Pas contre niveau cohérence, critère complètement indispensable à mes yeux pour que j’arrive à me plonger dans un film, Casino Royal était parfait. Je me souviens pas avoir vu un truc en me disant “mais à quoi ça sert cette scène” et l’intrigue est parfaitement construite.
Dans Quantum of Solace, y’a plein de trucs qui me dérangent, des scènes qui servent à rien, je suis même pas arrivé à comprendre si Bond cherchait à décapiter l’organisation ou à se venger La preuve …
Kouynemum dit:Bond le dit en clair, il choisit le devoir à la vengeance.
Je l’ai vu dimanche dernier et j’ai bien aimé.
Casino Royal pourtant m’avait déçu (d’ailleurs je ne me souvenais pas de cette Vesper et ça ne m’a pas gêné pour le film je me suis laissé porté en me disant que ça restait mystérieux)
Le côté surhumain de James peut être agaçant, encore une fois je me suis laissé porté, de toute façon je n’attendais absolument rien de ce James Bond.
C’est pour ça que j’ai été agréablement surpris, il y a pas mal de bonnes choses, il y a un peu d’humour, tellement d’action qu’on ne s’ennuie pas (presque pas assez même).
J’aime bien les couleurs, la prestation de Craig mais aussi d’Amalric et de Kurylenko (la fille qui interprète Camille)
Le tout début m’a fait peur je me suis dit ça va être horrible c’est vrai que ça commence fort et ça va beaucoup trop vite c’est l’horreur. La suite allait mieux je trouve.
En somme un film qui ne déçoit pas si on n’en attend rien (et si on aime un peu James Bond quand même ^^), c’est un épisode qui ne ressemble pas aux autres (à la fois une qualité et un défaut), et moi j’aime bien le titre il est à la fois très beau et énigmatique (et dire qu’ils ont failli traduire ça en français par “Source de réconfort” )
Le générique d’intro ne m’a pas déçu non plus.
(Par contre désolé de vous couper dans votre débat j’avais eu la flemme de tout lire)
Cowboy Georges dit:Dans Quantum of Solace, y'a plein de trucs qui me dérangent, des scènes qui servent à rien, je suis même pas arrivé à comprendre si Bond cherchait à décapiter l'organisation ou à se venger La preuve ...Kouynemum dit:Bond le dit en clair, il choisit le devoir à la vengeance.
... j'étais persuadé du contraire
frankgth dit:Cowboy Georges dit:Dans Quantum of Solace, y'a plein de trucs qui me dérangent, des scènes qui servent à rien, je suis même pas arrivé à comprendre si Bond cherchait à décapiter l'organisation ou à se venger La preuve ...Kouynemum dit:Bond le dit en clair, il choisit le devoir à la vengeance.
... j'étais persuadé du contraire
Moi je pense que contrairement à ce qu'il dit, Bond lui-même n'est pas sur de ce qu'il cherche, il essaye de se convaincre qu'il fait d'abord son boulot, mais il sait bien au fond qu'il y a aussi une part de vengeance dans ses actions.
Et je dirais donc que le scénario est plutôt réussi si les spectateurs ressentent eux aussi cette ambivalence
Vu avant-hier, et un peu déçu.
1) les scènes d’action : le côté chahuté de l’image m’a gêné. Que la caméra soit portée à 'épaule, que l’image tremble, cela ne me dérange pas pourvu que ce soit dans certaines limites. Là, j’ai eu du mal à voir ce qui se passait (au-delà de l’idée de scène d’action) or, en général, j’aime bien profiter de la chorégraphie des combats, de smouvements de voiture, etc. Déçu donc sur ce point.
2) L’histoire : alors que je suis fan au point d’avoir tous les Bond en DVD chez moi, j’ai toujours eu du mal à suivre ce qui motivait le assage d’une scène à une autre ou, plutôt, d’un décor à un autre. De toute façon, Bond est toujours à la poursuite de quelque chose ou de quelqu’un : il y a quelqu’un que l’on suspecte d’activités troubles et Bond doit enquêter sur lui, il prend contact avec lui, le défie, met au jour ses plans machiavéliques et les déjoue. C’est ça Bond. Ou aors, il court après un objet bien précis (des plans secrets, une nouvelle arme, un décodeur, etc.). Ici, Bond poursuit le complice de Mr White et tire sur le fil qu’il a trouvé. Il est pas mal baladé et a du mal à comprendre ce qui se trame, sauf qu’il y a une personne qui revient tout le temps : Dominic Greene. Derrière les personnes qu’il poursuit, se trouvent également les assassins de Vesper Lynd. Il fait d’une pierre deux coups.
3) Olga Kurylenko : déjà vue en prostituée dans Hitman, elle joue ici les agents boliviens sur la touche. Sauf que pour ce qui est des cascades, Michelle Yeho a déjà fait beaucoup mieux dans un Pierce Brosman. Chose amusante, Olga Kurylenko a souvent le visage sale, tuméfié, etc. ce qui correspond bien à ce que l’on fait avec Craig. En effet, il me semble que le visage de Craig est particulièrement photogénique lorsqu’il doit exprimer l’effort, la douleur : couverts de sueur, de sang, marqué de fatigue…
En outre, elle mène, elle aussi une vengeance. Ce qui me fait penser qu’elle suit le parcours inverse de Bond : elle poursuit une vengeance et finira par aider son couvernement là où Bond est motivé par le boulot (il est toujours sur la brèche, pas le temps de souffler, ce sont les réflexes qui jouent) et finira par obtenir sa vengeance.
4) Jason Bourne : l’influence est claire. Déjà le fait que ce James Bond suive de quelques minutes la fin du précédent, c’était l’enchaînement du 2ème et 3ème Bourne. Le côté action beaucoup plus développé au détriment de scènes de séduction, d’élégance, de joutes verbales. La course poursuite sur les toits d’un village méditerranéen (ici Sienne, Alger pour Bourne je crois). Mon idée est que les producteurs ont lorgné vers le public des Jason Bourne en donnant un côté plus physique à Bond. Or là où Jason Bourne est un soldat surentraîné échappé d’un programme expérimental, James Bond est un agent secret anglais, marines aussi, sans doute, mais il y a une nuance et les producteurs cherchent semble-t-il à l’effacer.
5) Scènes d’anthologie : comme les scènes d’action sont inconfortables à suivre et qu’en outre, certaines plagient Jason Bourne, il reste la scène à l’opéra.
En sortant du film, ma femme a eu la réflexion suivante : “c’est un bon film d’action, mais ce n’est pas un James Bond”. Il est vrai qu’à force de vouloir renouveler le genre, on finit par s’en éloigner. D’où, peut-être, en réaction / prévision à cela, les allusions grossières à d’autres Bond : l’Aston Martin que conduit Bond au début du film et Miss Fields à la fois prénommée Strawberry et recouverte de pétrole et abandonnée morte en travers du lit de Bond.
Bref, j’ai préféré Casino Royale. Difficile de continuer dans une voie une fois qu’on a su renouveler un genre.
EDIT :
6) le méchant : Dominic Greene ne m’a pas fait une grande impression. Pas spécialement sadique, ni cruel. Il est froid, on le sent sur le point de péter un cable, mais il n’en fait rien. Il y a juste la scène de bagarre avec Bond où il s’empare d’une barre de fer, objet qu’il avait déjà évoqué plus avant dans le film.
7) les gadgets : pas de Q et pas de démonstration d’objets qui vont aider Bond ou lui sauver la vie. Sauf peut-être quand même son téléphone portable, qui est également une balise et prend des photos assez nette de visage à 50 / 80 mètres de distance. Sinon, il y a aussi la table électronique où l’on manipule des documents numériques du bout des doigts. La version horizontale du gadget qu’utilisait Tom Cruise dans Minoritty Report.
M : son attitude me gêne, surtout le fait qu’à un moment elle supprmie à Bond ses cartes de crédit, qu’elle le fait arrêter par ses agents, mais qu’ensuite, dès qu’il vient de s’évader elle déclare qu’il est son agent et qu’elle a confiance en lui. C’est pas vraiment ce qu’on avait compris. Les différents M n’ont jamais été très favorables à Bond, ne lui ont jamais témoigné beaucoup de sympathie, mais toujours du respect pour ses compétences ets es résultats et ne lui ont jamais mis de batons dans les roues. Or ici, c’est bien le cas.
je crois que de toute façon je pourrai pas ne pas aller le voir et attendre le DVD, trop long
“c’est un bon film d’action, mais ce n’est pas un James Bond”
C’est exactement mon sentiment.
Pas de James Bond girl, pas de département Q : la base d’un Bond.
Je me demande même si c’est un bon film.
Les scènes d’action totalement illisibles.
Un méchant totalement minable.
Un scénario incompréhensible.
Pour le reste voir l’opinion de Mr Des Montagnes.
Daniel Craig est par contre épatant.
Cordialement.
j’ai passé un bon moment mais c’est clair c’est pas au niveau de Casino Royale, assez d’accord avec les avis de Budnic et mr Lefranc.