Alors là, franchement, vous m’étonnez. Que l’on puisse ne pas aimer le film Shutter Island, je le conçois. Mais que l’on n’aime pas le scénario !!!
P**ain, Shutter Island est un des meilleurs livres que j’ai lu et je crois qu’il m’a marqué à vie. Pour moi, on ne peut pas ne pas aimer cette histoire, tout simplement…
maester dit:il m'a marqué à vie. Pour moi, on ne peut pas ne pas aimer cette histoire, tout simplement...
A vie ? T'as pas du lire beaucoup alors ?

J'ai trouvé le livre plutôt moyen en ce qui me concerne... Du roman de gare de qualité quoi. Mais meilleur que le film ça c'est certain.
ben ce genre de bouquin
y’en a tjrs un ou deux par lecteur, celui (ou ceux) qui nous font tomber dans un genre (ou re-tomber), dont le style nous bouscule, nous heurte, qu’on ne lache plus, que l’on trouve meilleur que les autres
moi c’est “le poete” de connely (j’avais pas lu de polar depuis longtemps à l’époque)
après, le risque quand on lit du “genre” c’est que notre cerveau s’habitue, se moule dans les interstices…
par exemple, j’ai bien aimé shutter island à sa sortie, je l’avais trouvé “bien fait”… (pas génial mais bien fait) et je préfère (contrairement à rody) la version bd de de metter qui est à pleurer…
et ben ma douce qui lit beaucoup de polar en ce moment l’a trouvé moyen moyen… déjà lu, prévisible, sympa et effectivement “cinématographique”…
après tant que l’on tombe pas dans les jugements de valeurs à l’emporte pièce… on s’aperçoit que c’est effectivement le genre de livre qui peut faire un effet boeuf (ou pas)… car bien mené.
glouglou dit:Perso, et je suis plutôt bon public pour ce "genre" de films : j'ai été TRES déçu par ce film. Je pense, en toute modestie, que quand on a un minimum de culture ciné, la fin est captée une bonne heure en avance et du coup on attend péniblement cette fin qui est présentée comme fabuleuse par le réalisateur (il en fait des couches, nous explique bien tout comme si on avait pas compris). Bref, une redite selon moi (je ne donnerai pas les films que je considère comme étant meilleurs dans ce genre pour ne pas aiguiller mais ils sont légion). L'univers est merveilleusement bien mis en scène par contre. Petit détail mais d'importance : la musique est énervante au possible.
Pareil que glouglou, le film n'est pas mal, il se laisse regarder, certaines séquences sont bien foutues, mais en 5min j'avais déjà également mon idée sur la fin qui ne m'a plus lâché malgré les quelques doutes disséminés ça et là, et qui s'est vérifié.
C'est un peu dommage, mais j'ai du mal à ne pas avoir trouvé ça gros en fait.
Autres points négatifs, il y a des raccords indigne de tout réalisateur de film de cet acabit et de Scorsese encore plus, et on a même droit à des effets spéciaux détourés à la moufle à certains moments. Ce n'est pas rédhibitoire mais ça fait tâche franchement

Et moi aussi, j'ai parfois trouvé la musique lourdingue, notamment quand elle est censée en rajouter une couche dramatique alors que les images et l'ambiance se suffisent déjà à elles-mêmes. Du coup, c'est l'effet inverse qui se produit et on n'y croit plus trop.
Disons qu'en 1h30 ça passait aussi, mais on lui aurait alors reproché d'avoir bâclé l'histoire. Malheureusement 2h20 n'arrangent pas beaucoup mieux les choses et certains flashback ont la fâcheuse tendance de trainer en longueur.
Bref, pas un mauvais film donc , mais très loin pour moi d'autres films du genre au niveau du scénario et de la façon dont celui-ci est amené jusqu'au twist final (Identity, The Jacket, Memento, ...), et une réalisation qui rend aussi bien des images superbes que parfois complètement ratées.
Un petit 11-12/20 pour le moment ciné, quoi.
Bon bah vu hier soir. C’est “bien mais pas top”
Ma critique, dont je parle aussi du film Identity (ceux qui ne l’on pas vu, ne lisez pas mon spoiler !)
Attention mega gros spoiler dit:
Ca démarre plutôt pas mal, avec une musique hitchcokienne qui fait beaucoup de bruit, et qui arrive presque à créer une ambiance avec pourtant rien !
Ensuite dès la scène où les marshalls doivent rendrent leur arme mon oeil acerbe remarque que mark rufallo peine à retirer son arme (pas l’habitude a priori) et le regard du gardien qui s’impatiente un peu font que je me demande directement si le mark rufallo est bien un vrai marshall. Ca commence bien !
Ensuite au fur et a mesure, avec les flashback, la nenette, les phrases alambiquées, pour une raison que j’ignore, le parallèle avec le film Identity me semble évident. Le héros qui est en fait le méchant à son insu, les personnages qu’il s’invente, etc. Je ne démasque pas toute l’intrigue (le film ne révèle pas assez d’indice pour ça) mais suffisament pour ne plus être surpris à la fin.
Bref, du coup ca retombe à plat, mais le film à quand même réveillé mon interêt j’avais envie de voir la fin.
Je pense donc qu’on peut aimer ce film, mais perso -manque de pot-, j’ai vu Identity avant, et du coup j’ai trouvé shutter island pas top.
C’est un peu comme Les Autres et Le 6eme sens, selon l’ordre dans lequel on les regarde, on aime l’un ou l’autre (moi c’est Les Autres)
cho7 dit:C'est un peu comme Les Autres et Le 6eme sens, selon l'ordre dans lequel on les regarde, on aime l'un ou l'autre (moi c'est Les Autres)
Moi, j'aime beaucoup les deux, même si j'ai vu 6ème sens avant. Sans doute à cause de Nicole (et du fait que je connais le prof de médecine de Bordeaux qui a été interviewé pour les bonus du DVD).
Vu et beaucoup aimé
Je me suis effectivement attendu à la fin. Mais qu’importe, en fait, l’atmosphère est là et je crois que c’est l’important.
De toute façon, la mode est tellement au film à coup de théâtre, qu’à moins de construire un truc complètement tiré par les cheveux, il est difficile de tomber dans l’inattendu, surtout en dehors du domaine fantastique…
Petite digression (mais qui pourrait spoiler ceux qui n’ont pas vu le film).
Eric dit:De toute façon, la mode est tellement au film à coup de théâtre, qu’à moins de construire un truc complètement tiré par les cheveux, il est difficile de tomber dans l’inattendu, surtout en dehors du domaine fantastique…
Le problème, surtout, c’est que comme le genre est maintenant connu, c’est difficile d’expliquer l’intrigue sans laisser apparaître ledit coup de théâtre…
Là, par exemple, j’ai le titre d’un film que j’ai regardé sans rien en attendre, qui avait un petit goût d’American Beauty et paf! aux trois quarts du film, on comprend qu’on s’est fait avoir. Parce que les histoires avant et après le coup de théâtre tiennent toutes les deux la route et sont bien imbriquées. Donc ça a bien marché, je me suis laissé avoir.
Maintenant, si on m’avait vendu le film et que j’avais décelé la potentialité d’un truc à venir, ça n’aurait pas pris pareil…
Or comment conseiller ce genre de films si une partie du plaisir vient du coup de théâtre ? Comment le vendre ?
Là, maintenant, comment je fais pour vous conseiller mon film sans tuer l’intrigue ?
Et la comparaison à tel ou tel film ne peut évidemment que mettre sur la piste… “C’est un peu comme Angel Heart, tu vois…”
Vu le film dimanche.
ça m’a donné envie de relire la BD du coup. Histoire de confirmer certains détails. Et pour le plaisir du dessin qui tabasse je trouve.
J’étais un peu fatigué et du coup, j’ai trouvé quelques petites longueurs mais globalement, j’ai bien aimé.
Y’a pas de révolution cinématographique mais du robuste, de l’efficace.
Bon film pour moi.
Question qui spoile un peu :
Du coup, y’a vraiment eu une tempête ? Je n’avais pas relevé dans la BD la phrase de la fin avec cette histoire de tempête imaginaire et avec le jardin tout propre… Du coup, je suis perdu. Alors, tempête ou pas tempête ?
Cordialement,
Benoît
cho7 dit: Identity
Angel Heart !
tehem dit:cho7 dit: Identity
Angel Heart !
pas compris

[spoiler]me semble que ça veut dire que si la trame d’angel heart est en partie pompée sur identity (qui était mieux) alors celle d’identity l’est sur celle d’angel heart (film d’alan parker avec rourke jeune et de niro, qui était mieux )… [/spoiler]
Et moi qui avait pourtant pris soin de faire référence à Identity en Size=4 de sorte que ceux qui n’aurait pas vu Shutter Island ne puissent pas avoir directement la réponse au twist final… je vois que d’autres ne s’en sont pas donné la peine… c’est un peu dommage…
Ouai Piesstou a raison pour le spoiler…
Je voulais dire que s’ il y a des points communs entre Shutter Island et Identity, le parallèle me semble beaucoup plus pertinent avec Angel Heart.
- l’histoire qui se déroule comme un prugatoire
- l’utilisation des rêves
- la conclusion même : on découvre que le héros et celui qu’il cherche ne sont qu’1 alors que dans Identity on découvre que tout les personnages sont le héros
- l’utilisation d’un lieu inconnu du héros mais qui lui semble familier (la nouvelle orléan d’un coté un asile psychiatrique de l’autre)
D’ailleur ce parallèle me semble si évident, qu’en fait en écrivant ici, je comprends pourquoi j’avais deviné la fin avant la moitié du film
Aerth dit:Du coup, y'a vraiment eu une tempête ? Je n'avais pas relevé dans la BD la phrase de la fin avec cette histoire de tempête imaginaire et avec le jardin tout propre... Du coup, je suis perdu. Alors, tempête ou pas tempête ?
Dans le bouquin c'est très clair :
- Comment fabrique-t-on un ouragan ? lança-t-il en assénant un coup de poing sur la table. Allez-y, docteur, répondez-moi.
- Ce n'est pas possible admit Cawley.
- Non, en effet, répondit Teddy, qui frappa de nouveau sur la table.
- Mais il arrive qu'on puisse le prévoir, Andrew. Surtout lorsqu'on vit sur une île.
...
- La tempête était nécessaire à la réalisation de votre fantasme, ajouta Cawley. Alors nous avons attendu le moment propice.
Perso j'ai pas vraiment aimé le livre, que j'ai trouvé très téléphoné, alors je n'irai certainement pas voir le film.
J’ai vu hier.
Bon, le twist final était hyper attendu : quasiment dès la découverte de la note je sentais que ce serait quelque chose comme ça, qui m’est confirmé au moment où on apprend le nombre de patients. De là, j’ai regardé plutôt comment les choses étaient présentées, amenées. Sachant que je n’avais pas lu le livre.
Le coté “si vous avez raté les 2h précédentes” dans le phare est sympa mais un peu long.
Bons acteurs, scénar sympa, décors “rêve humide de fricheur”, bande son discutable, jolie photographie
Au rang des défauts : twist complètement attendu, j’ai un sentiment de bug visuel sur le phare entre sa première apparition et la seconde, résumé longuet, passage avec l’hallucination de femme un peu long, et deux-trois trucs qui me semblent difficilement explicables…
Globalement, j’ai bien aimé, mais je ne le reverrai pas.
Par contre, dans la salle, les deux connasses avec leurs téléphones portables ont bien trop de rotules pour leur bien.
greuh
greuh dit:Au rang des défauts : twist complètement attendu
En fait je suis pas certain que le twist est l'effet recherché. Les clés données sont très grosses, tellement grosses qu'il faut avoir dormi pour passer au travers.
Dans le livre c'était exactement pareil, on devinait assez rapidement ce dénouement. Et l'intérêt se situait plutôt dans la description de l'état psychologique du perso joué par Di Caprio pendant toute l'intrigue. Le twist c'était un peu le pourquoi du comment de son mental complètement ébranlé et l'éclaircissement de certaines zones d'ombre de son passé.
Je suis allé le voir hier. En effet la “révélation” finale n’en est pas une, mais c’est voulu. Et puis un léger doute reste présent jusqu’au bout quand même.
Sur l’ambiance, je la trouve vraiment excellente. Je m’attendais pas à un film aussi dur.
La réalisation et la musique sont bien inquiétantes, le film est assez flippant même.
J’ai trouvé ça assez captivant et la salle a été exceptionnellement silencieuse tout le long du film.
Je trouve toujours Scorcese un peu bourrin par moments, mais il signe quand même un film réussi, là.
Je précise que je suis allé le voir sans avoir rien lu sur le film, sans connaître l’histoire, sans avoir vu de trailer et ça fait du bien.
Et tu vas voir un film de Scorcese comme ça, toi ? 'tain… balaise !
Je vais quasiment voir tous les films comme ça, en fait.
(eh je suis bien fan de scorcese et de di caprio! sisi! )
viking dit:Je précise que je suis allé le voir sans avoir rien lu sur le film, sans connaître l'histoire, sans avoir vu de trailer et ça fait du bien.
Malheureusement de nos jours, il est effectivement préférable d'aller voir les films sans visionner au préalable la bande annonce qui raconte en général 90% du film...